L'inquiétude grandit parmi les autocaristes, notamment ceux spécialisés dans le transport de voyageurs.
Frappés depuis plus d'un an par la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de Covid-19, les organisations représentatives du TRV s’inquiètent de leurs perspectives économiques à très court terme, dès que les aides de Gouvernement seront réduites ou cesseront.
"Des trésoreries exsangues, des capitaux propres dégradés, des actifs sur parc dépréciés, sont autant de sujets d’angoisse pour des opérateurs qui ont vu les efforts de plusieurs années, voire de plusieurs générations se disloquer en un an de pandémie", décrit le GATF (Groupement des Autocaristes du Tourisme Français) dans un communiqué.
Frappés depuis plus d'un an par la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de Covid-19, les organisations représentatives du TRV s’inquiètent de leurs perspectives économiques à très court terme, dès que les aides de Gouvernement seront réduites ou cesseront.
"Des trésoreries exsangues, des capitaux propres dégradés, des actifs sur parc dépréciés, sont autant de sujets d’angoisse pour des opérateurs qui ont vu les efforts de plusieurs années, voire de plusieurs générations se disloquer en un an de pandémie", décrit le GATF (Groupement des Autocaristes du Tourisme Français) dans un communiqué.
Une mobilisation sans précédent le 10 mai prochain ?
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Pourtant, la profession s'est mobilisée à plusieurs reprises depuis un an.
Le 12 mars dernier, près de 150 autocars étaient rassemblés pour une opération escargot de la porte de Vincennes à la Tour Eiffel.
Ses organisateurs avaient rencontré à Bercy le directeur de cabinet d’Alain Griset, à défaut d'avoir été reçus par le Premier Ministre Jean Castex, ou par le Ministère des Transports.
LIRE : Crise Covid : de nouvelles mesures pour les autocaristes du tourisme ?
Mais depuis, c'est le silence radio. Le 10 avril dernier, le GATF alertait par une lettre ouverte, le Cabinet du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, sur l’inquiétude croissante des professionnels du tourisme par autocar quant aux perspectives de reprise économique du secteur.
"Notre appel du pied a été totalement ignoré, tant par notre Ministère de tutelle, que par Bercy. Ce silence assourdissant n’est plus acceptable pour ces TPE/PME qui font partie intégrante du tissu économique d’un pays à vocation touristique comme la France et que l’on ne peut considérer comme championnes de l’optimisation fiscale, commente le GATF.
Ce mépris, qui a été très mal perçu par les professionnels du secteur, nous conduit donc à organiser un mouvement d’une ampleur inégalée à ce jour, de par le nombre de véhicules mobilisés.
Ainsi, le mouvement du 12 mars, qui pour mémoire, avait réuni près de 150 autocars, ressemblera à une sage réunion amicale comparée au nombre de véhicules et à la détermination des participants au mouvement prévu ce lundi 10 mai 2021."
Tous les autocaristes sont appelés à participer à cette mobilisation, "qui n’aura pas forcément le caractère bon enfant du dernier rassemblement", poursuit le GATF.
Le 12 mars dernier, près de 150 autocars étaient rassemblés pour une opération escargot de la porte de Vincennes à la Tour Eiffel.
Ses organisateurs avaient rencontré à Bercy le directeur de cabinet d’Alain Griset, à défaut d'avoir été reçus par le Premier Ministre Jean Castex, ou par le Ministère des Transports.
LIRE : Crise Covid : de nouvelles mesures pour les autocaristes du tourisme ?
Mais depuis, c'est le silence radio. Le 10 avril dernier, le GATF alertait par une lettre ouverte, le Cabinet du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, sur l’inquiétude croissante des professionnels du tourisme par autocar quant aux perspectives de reprise économique du secteur.
"Notre appel du pied a été totalement ignoré, tant par notre Ministère de tutelle, que par Bercy. Ce silence assourdissant n’est plus acceptable pour ces TPE/PME qui font partie intégrante du tissu économique d’un pays à vocation touristique comme la France et que l’on ne peut considérer comme championnes de l’optimisation fiscale, commente le GATF.
Ce mépris, qui a été très mal perçu par les professionnels du secteur, nous conduit donc à organiser un mouvement d’une ampleur inégalée à ce jour, de par le nombre de véhicules mobilisés.
Ainsi, le mouvement du 12 mars, qui pour mémoire, avait réuni près de 150 autocars, ressemblera à une sage réunion amicale comparée au nombre de véhicules et à la détermination des participants au mouvement prévu ce lundi 10 mai 2021."
Tous les autocaristes sont appelés à participer à cette mobilisation, "qui n’aura pas forcément le caractère bon enfant du dernier rassemblement", poursuit le GATF.
Renouer le dialogue avec le Gouvernement
Pour le groupement, les mesures d'aides du Gouvernement ne sont pas suffisantes. Et de citer entre autres l'accès trop tardif (9 mois) au fonds de solidarité, l'inclusion très tardive au Plan Tourisme, l'exclusion du dispositif de compensation des coûts fixes du fait du seuil de chiffre d'affaires d’un million d’euros, etc.
Avec la mobilisation du 10 mai, le GATF souhaiterait notamment que le dialogue soit renoué avec le Gouvernement et que le secteur du transport touristique par autocar soit pris en compte, car sa reprise ne sera nullement concomitante à la réouverture des restaurants et des frontières.
Mais aussi la prolongation du dispositif d’activité partielle à 100% jusqu’à la reprise effective des activités, l’abaissement du seuil de CA pour l’accès à la prise en charge complémentaire des coûts fixes et l'inclusion du GATF à la Commission Tourisme Durable aux Assises de Paris.
Avec la mobilisation du 10 mai, le GATF souhaiterait notamment que le dialogue soit renoué avec le Gouvernement et que le secteur du transport touristique par autocar soit pris en compte, car sa reprise ne sera nullement concomitante à la réouverture des restaurants et des frontières.
Mais aussi la prolongation du dispositif d’activité partielle à 100% jusqu’à la reprise effective des activités, l’abaissement du seuil de CA pour l’accès à la prise en charge complémentaire des coûts fixes et l'inclusion du GATF à la Commission Tourisme Durable aux Assises de Paris.