La part des restaurants réalisant au moins 80 % de leur CA habituel, voire connaissant une augmentation d’activité depuis la réouverture, chute à 66% en juillet puis seulement à 40 % en août - DR : J.-F.R.
Les organisations professionnelles UMIH, GNI, GNC et SNRTC ont dressé le bilan de la saison estivale. Un été marqué par l'entrée en application du pass sanitaire à partir du 9 août pour les clients des cafés, bars et restaurants.
Selon les résultats d'un enquête menée auprès de leurs adhérents (plus de 7000 répondants), la quasi-totalié des établissements du secteur HCR font état d’une perte d’activité en moyenne de 20 % entre l’été 2021 et l’été 2019 et même au-delà, "dans des proportions qui varient notamment selon les destinations en cause et selon que les clientèles habituelles de ces établissements étaient présentes ou non".
Selon les résultats d'un enquête menée auprès de leurs adhérents (plus de 7000 répondants), la quasi-totalié des établissements du secteur HCR font état d’une perte d’activité en moyenne de 20 % entre l’été 2021 et l’été 2019 et même au-delà, "dans des proportions qui varient notamment selon les destinations en cause et selon que les clientèles habituelles de ces établissements étaient présentes ou non".
Quid de l'hôtellerie
Un recul d'activité qui s'explique selon les organisations syndicales par la mise en œuvre du pass sanitaire.
"Premiers concernés sans pour autant qu’ils ne soient assujettis à cette obligation, les hôtels qui dès le 12 juillet au soir ont enregistré des annulations et vu les réservations diminuer de la part de clients dans l’attente de précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette nouvelle obligation. Les incertitudes liées au pass ont pesé sur l’activité des hôtels.
C’est ainsi que l’hôtellerie va connaitre durant toute la saison une activité marquée par un léger ralentissement en juillet, ou seulement 20 % des hôtels font le plein, puis par une reprise à l’occasion de laquelle 50 % des hôtels sont complets grâce à des réservations de dernière minute."
"Premiers concernés sans pour autant qu’ils ne soient assujettis à cette obligation, les hôtels qui dès le 12 juillet au soir ont enregistré des annulations et vu les réservations diminuer de la part de clients dans l’attente de précisions sur les modalités de mise en œuvre de cette nouvelle obligation. Les incertitudes liées au pass ont pesé sur l’activité des hôtels.
C’est ainsi que l’hôtellerie va connaitre durant toute la saison une activité marquée par un léger ralentissement en juillet, ou seulement 20 % des hôtels font le plein, puis par une reprise à l’occasion de laquelle 50 % des hôtels sont complets grâce à des réservations de dernière minute."
Les restaurateurs impactés
Côté restauration, 80% des établissements indiquent avoir subi une baisse d'activité lors de la première semaine de mise en place du pass sanitaire. "Cela constitue en moyenne une baisse de 20 % par rapport à la semaine précédente. "
"Ainsi, la part des restaurants réalisant au moins 80 % de leur CA habituel, voire connaissant une augmentation d’activité depuis la réouverture, chute à 66% en juillet puis seulement à 40 % en août.
60 % des restaurants perdent au moins 20 % de leur CA entre juillet et août 2021. Ils sont 40 % à perdre plus de 50 % de leur CA.
Parmi eux, les restaurants de chaines qui sont très nettement impactés par l’obligation faite à la clientèle de justifier d’un pass sanitaire pour accéder aux restaurants et dans les centres commerciaux où ils sont installés.
A signaler tout de même : les 26,3% de professionnels interrogés annonçant un CA supérieur (en moyenne de 20%) par rapport à l’été 2019. Les établissements concernés déclarent être installés en zone rurale ou très touristique. "
"Ainsi, la part des restaurants réalisant au moins 80 % de leur CA habituel, voire connaissant une augmentation d’activité depuis la réouverture, chute à 66% en juillet puis seulement à 40 % en août.
60 % des restaurants perdent au moins 20 % de leur CA entre juillet et août 2021. Ils sont 40 % à perdre plus de 50 % de leur CA.
Parmi eux, les restaurants de chaines qui sont très nettement impactés par l’obligation faite à la clientèle de justifier d’un pass sanitaire pour accéder aux restaurants et dans les centres commerciaux où ils sont installés.
A signaler tout de même : les 26,3% de professionnels interrogés annonçant un CA supérieur (en moyenne de 20%) par rapport à l’été 2019. Les établissements concernés déclarent être installés en zone rurale ou très touristique. "
Demande du maintien des aides au-delà du 31 août
Du côté des bars et cafés, 80 % d'entre eux enregistrent une chute d’activité d’au moins 20 % entre juillet et août 2021. Une chute qui atteint même 50% du CA pour 42 % des professionnels interrogés, précise le communiqué de presse.
Quant aux discothèques qui ont décidé d'ouvrir, à partir du 9 juillet (1 sur 4), elles ont réalisé un chiffre d’affaires égal ou supérieur à l’été 2019.
Les organisations syndicales qui rencontreront Bruno Le Maire lundi 30 août 2021, demandent la prolongation des aides notamment : le dispositif du Fonds de Solidarité au-delà du 31 août ainsi que le crédit de cotisations.
Elles demandent également des solutions pour repousser le remboursement des PGE.
Quant aux discothèques qui ont décidé d'ouvrir, à partir du 9 juillet (1 sur 4), elles ont réalisé un chiffre d’affaires égal ou supérieur à l’été 2019.
Les organisations syndicales qui rencontreront Bruno Le Maire lundi 30 août 2021, demandent la prolongation des aides notamment : le dispositif du Fonds de Solidarité au-delà du 31 août ainsi que le crédit de cotisations.
Elles demandent également des solutions pour repousser le remboursement des PGE.
Focus sur Paris
A signaler, la situation catastrophique des établissements parisiens dont nombre sont restés fermés :
- 1 hôtel sur 2 en juillet puis 2 sur 3 en août étaient fermés.
Ceux qui ont ouvert accusent le coup : aucun hôtel n’a réussi à réaliser son chiffre d’affaires de 2019.
20 % des restaurants et 10 % des bars ont également décidé de fermer en août. Tous accusent des pertes de chiffre d’affaires.
La moyenne de baisse est de 45% (mais va pour certains jusqu’à 60%) pour les restaurants sur juillet-août pour les établissements situés dans les Outre-Mer (couvre-feu, confinement) ou les grandes métropoles Lille, Lyon, Bordeaux, Marseille.
- 1 hôtel sur 2 en juillet puis 2 sur 3 en août étaient fermés.
Ceux qui ont ouvert accusent le coup : aucun hôtel n’a réussi à réaliser son chiffre d’affaires de 2019.
20 % des restaurants et 10 % des bars ont également décidé de fermer en août. Tous accusent des pertes de chiffre d’affaires.
La moyenne de baisse est de 45% (mais va pour certains jusqu’à 60%) pour les restaurants sur juillet-août pour les établissements situés dans les Outre-Mer (couvre-feu, confinement) ou les grandes métropoles Lille, Lyon, Bordeaux, Marseille.