En outre, le groupe a révisé en baisse ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice et s'attend à un contexte économique européen "difficile" dans l'avenir. Une morosité ambiante qui a décidé Pierre & Vacances d'accélérer son programme de réduction des coûts.
Le pdg du Groupe, Gérard Brémond, a reconnu des résultats "décevants" mais a rappelé lors d'une conférence de presse que le premier semestre était structurellement déficitaire en raison de la saisonnalité de l'activité du groupe (40% du c.a. au 1er semestre).
Il a anticipé pour l'année un bénéfice de 30 M EUR, contre quelque 50 M prévus auparavant, notant la poursuite des bons résultats dans l'activité immobilière du groupe (résultat exploitation de +18 M EUR).
Gérard Brémond a principalement imputé la baisse des revenus touristiques à la chute du marché nééerlandais, déprimé économiquement, avec une baisse de clientèle de 8% à 10% sur l'année. Les Hollandais représentent 42% du c.a. de Center Parcs, qui entre pour la moitié dans le c.a. total du groupe.
Clarification entre les marques
Egalement en cause: une hausse des loyers, un effet d'inflation et un décalage des charges pour travaux. Le groupe a enregistré une perte d'exploitation de 13,8 M EUR au
1S04/05, contre un bénéfice d'exploitation de 9,0 M EUR l'an passé.
En début d'après midi, le titre perdait 23,37% à la Bourse, à 60,50 euros. Au premier semestre 2003/2004, le groupe avait enregistré un bénéfice net de 2,9 M EUR.
Le chiffre d'affaires, annoncé le 21 avril, a quant à lui progressé de 6,8% à 530,2 M EUR au premier semestre. M. Brémond a annoncé plusieurs décisions stratégiques pour redresser la barre, estimant que le "contexte troublé" en Europe allait durer, même s'il table à plus long terme sur un "retour de balancier" plus favorable.
Il a annoncé "un renforcement de la différenciation" entre Maeva et Pierre et Vacances/MGM, la première marque passant "du moyen de gamme à l'entrée
de gamme" avec des prix plus bas et des moyens de vente "proches de ceux des low-cost", notamment avec internet. La seconde au contraire va bénéficier d'une "montée en gamme".
"La vente directe, génératrice de meilleures marges, sera par ailleurs renforcée, a-t-il dit, avec l'objectif de passer de 70% actuellement à 76% en 2007". Cette vente directe sera notamment développée en direction des clientèles étrangères avec l'ouverture de centres d'appel allemands et hollandais et de bureaux de représentation en Grande-Bretagne et en
Espagne.
Pas de plan social envisagé
Une politique de réduction des coûts est d'autre part annoncée, mais "aucun plan social n'est prévu", selon le pdg. Des économies annuelles de 3 M EUR par optimisation des achats sont attendues pour l'ensemble Pierre et Vacances, tandis que Center Parcs programme un plan à court terme d'économies de 5 M EUR, et un plan complémentaire de 12 M EUR.
M. Brémond a annoncé des tendances de réservations pour l'été "stables" par rapport à 2004, avec une "progression sur la Méditerranée", mais un "recul sur l'Atlantique". L'ensemble devrait être "en très légère progression par rapport à l'an dernier".
Il a annoncé dans l'immobilier environ 450 M EUR de chiffre d'affaires TTC de réservations sur l'exercice 2004-2005. Le développement en France et à l'international (Italie et Espagne) se poursuit, a précisé M. Brémond, notamment dans les résidences urbaines et Center Parcs. Enfin, le groupe confirme sa candidature au rachat de VVF, pour lequel il attend une décision "fin juin".
Le pdg du Groupe, Gérard Brémond, a reconnu des résultats "décevants" mais a rappelé lors d'une conférence de presse que le premier semestre était structurellement déficitaire en raison de la saisonnalité de l'activité du groupe (40% du c.a. au 1er semestre).
Il a anticipé pour l'année un bénéfice de 30 M EUR, contre quelque 50 M prévus auparavant, notant la poursuite des bons résultats dans l'activité immobilière du groupe (résultat exploitation de +18 M EUR).
Gérard Brémond a principalement imputé la baisse des revenus touristiques à la chute du marché nééerlandais, déprimé économiquement, avec une baisse de clientèle de 8% à 10% sur l'année. Les Hollandais représentent 42% du c.a. de Center Parcs, qui entre pour la moitié dans le c.a. total du groupe.
Clarification entre les marques
Egalement en cause: une hausse des loyers, un effet d'inflation et un décalage des charges pour travaux. Le groupe a enregistré une perte d'exploitation de 13,8 M EUR au
1S04/05, contre un bénéfice d'exploitation de 9,0 M EUR l'an passé.
En début d'après midi, le titre perdait 23,37% à la Bourse, à 60,50 euros. Au premier semestre 2003/2004, le groupe avait enregistré un bénéfice net de 2,9 M EUR.
Le chiffre d'affaires, annoncé le 21 avril, a quant à lui progressé de 6,8% à 530,2 M EUR au premier semestre. M. Brémond a annoncé plusieurs décisions stratégiques pour redresser la barre, estimant que le "contexte troublé" en Europe allait durer, même s'il table à plus long terme sur un "retour de balancier" plus favorable.
Il a annoncé "un renforcement de la différenciation" entre Maeva et Pierre et Vacances/MGM, la première marque passant "du moyen de gamme à l'entrée
de gamme" avec des prix plus bas et des moyens de vente "proches de ceux des low-cost", notamment avec internet. La seconde au contraire va bénéficier d'une "montée en gamme".
"La vente directe, génératrice de meilleures marges, sera par ailleurs renforcée, a-t-il dit, avec l'objectif de passer de 70% actuellement à 76% en 2007". Cette vente directe sera notamment développée en direction des clientèles étrangères avec l'ouverture de centres d'appel allemands et hollandais et de bureaux de représentation en Grande-Bretagne et en
Espagne.
Pas de plan social envisagé
Une politique de réduction des coûts est d'autre part annoncée, mais "aucun plan social n'est prévu", selon le pdg. Des économies annuelles de 3 M EUR par optimisation des achats sont attendues pour l'ensemble Pierre et Vacances, tandis que Center Parcs programme un plan à court terme d'économies de 5 M EUR, et un plan complémentaire de 12 M EUR.
M. Brémond a annoncé des tendances de réservations pour l'été "stables" par rapport à 2004, avec une "progression sur la Méditerranée", mais un "recul sur l'Atlantique". L'ensemble devrait être "en très légère progression par rapport à l'an dernier".
Il a annoncé dans l'immobilier environ 450 M EUR de chiffre d'affaires TTC de réservations sur l'exercice 2004-2005. Le développement en France et à l'international (Italie et Espagne) se poursuit, a précisé M. Brémond, notamment dans les résidences urbaines et Center Parcs. Enfin, le groupe confirme sa candidature au rachat de VVF, pour lequel il attend une décision "fin juin".