Plan tourisme : le compte n'y est pas... des secteurs entiers (dont la presse pro) passés à la trappe !

Monsieur le Ministre,

Nous avons pris connaissance de la liste (dite secteur 1bis) des secteurs qui dépendent du secteur du tourisme, et qui, par ricochet, subissent un arrêt total d’activité (LIRE).

Nous avons identifié, et vous avions signalé, quatre domaines étroitement liés à celui des voyagistes (agences de voyage et tour-opérateurs). Ces secteurs sont à l’arrêt depuis 3 mois ; leur redémarrage est étroitement conditionné au redémarrage de l’activité des voyagistes.

Les courtiers en assurances voyages : Ils ne vendent plus aucun contrat puisque nous ne vendons plus de voyages. Perte de plus de 90% d’activité sur les deux derniers mois. Ils sont au nombre de trois sur le marché à avoir une activité exclusivement dédiée au voyage:

Les entreprises de service aux entreprises du voyage, notamment celles qui fournissent des solutions technologiques et digitales permettant la réservation, la commercialisation, la distribution de services soit en BtoB soit en BtoC, les call-centers dédiés aux voyages.

Les entreprises de ce secteur peuvent être identifiées.

La Presse professionnelle qui tire la quasi-totalité de ses ressources des annonceurs, totalement absents depuis mi-mars.

Représentation en France d’offices de tourisme des pays étrangers : Ces entreprises françaises assurent la promotion de leurs clients auprès des professionnels et du grand public.

L’interdiction des mouvements internationaux les a mis à l’arrêt. Ils sont au nombre d’une dizaine.

Ces entreprises sont très inquiètes, complètement à l’arrêt, et au moins aussi dépendantes de notre secteur que ceux qui figurent dans la liste secteur 1bis peuvent l’être du secteur HCR.

Nous souhaitons avoir votre écoute et sollicitons que vous puissiez enrichir cette liste en les intégrant.

Le dispositif « balai » qui est prévu au VII article 18 du PLFR n° 3 est clairement insuffisant pour ces secteurs.

Nous vous remercions pour le soutien au secteur des agences de voyages et Tour-opérateurs et souhaitons que ceux qui dépendent exclusivement de notre écosystème puissent bénéficier du même soutien.

Jean-Pierre MAS