Et pourtant en toute objectivité – si, si c’est possible – l’idée était bonne et même excellente : lutter contre le paracommercialisme en informant le client sur les vertus protectrices de la licence d’agent de voyages.
Bon d’accord, dit comme ça, c’est pas très sexy et ça demandait un minimum de mise en forme pour être présentable, mais n’empêche que l’idée était bonne. Alors pourquoi en parler au passé, me direz-vous ? Pourquoi cet imparfait ?
Parce que justement c’est bien d’imparfait qu’il s’agit, ou plutôt d’imperfection…
Et oui, les gros pardessus (1) ont commis un imper (oui je sais, le jeu de mot est facile mais que celui qui n’a jamais péché me jette la première tomate) et fort de ses 4000 points de vente (2), le syndicat s’est senti pousser des ailes… de réseau.
Encore une fois l’idée était excellente, la mise en avant du respect du CAP redonnait à la profession ses lettres de noblesse en la mettant sur un pied d’égalité avec les métiers les plus prestigieux : boucher, coiffeur, plombier, et j’en passe et des meilleurs, rien que des artisans eux aussi détenteurs du fameux CAP !
Bon d’accord BTS ou MASTER, c’est plus classe quand on vend des voyages à l’Ile Maurice ou aux Seychelles mais, coté acronyme, ça vaut pas un clou, alors que « Compétence, Accueil, Professionnalisme » (CAP), ça en jette !
En même temps, je me vois mal aller chez un commerçant qui annoncerait le contraire …pas plus que je n’imagine un commerçant s’aventurant à le proclamer !
Bon d’accord, dit comme ça, c’est pas très sexy et ça demandait un minimum de mise en forme pour être présentable, mais n’empêche que l’idée était bonne. Alors pourquoi en parler au passé, me direz-vous ? Pourquoi cet imparfait ?
Parce que justement c’est bien d’imparfait qu’il s’agit, ou plutôt d’imperfection…
Et oui, les gros pardessus (1) ont commis un imper (oui je sais, le jeu de mot est facile mais que celui qui n’a jamais péché me jette la première tomate) et fort de ses 4000 points de vente (2), le syndicat s’est senti pousser des ailes… de réseau.
Encore une fois l’idée était excellente, la mise en avant du respect du CAP redonnait à la profession ses lettres de noblesse en la mettant sur un pied d’égalité avec les métiers les plus prestigieux : boucher, coiffeur, plombier, et j’en passe et des meilleurs, rien que des artisans eux aussi détenteurs du fameux CAP !
Bon d’accord BTS ou MASTER, c’est plus classe quand on vend des voyages à l’Ile Maurice ou aux Seychelles mais, coté acronyme, ça vaut pas un clou, alors que « Compétence, Accueil, Professionnalisme » (CAP), ça en jette !
En même temps, je me vois mal aller chez un commerçant qui annoncerait le contraire …pas plus que je n’imagine un commerçant s’aventurant à le proclamer !
Les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions...
Ne faudrait-il pas sacrifier ces fameux dépliants Mal A Propos dans un gigantesque autodafé purificateur et rédempteur ?
Mais les chemins de l’enfer sont pavés de bonnes intentions et il est difficile de résister au péché de gourmandise…(miam, miam 4000 points de vente, ça c’est du réseau !) alors, la Commission Communication s’est lâchée : « le SNAV est ton berger, son autocollant te guide et te rassure »
Il n’en fallait pas moins pour déclencher l’ire des athées : ceux qui ont AUSSI une licence d’agent de voyages , ceux qui sont AUSSI Compétents, ceux qui sont AUSSI Accueillants, ceux qui sont AUSSI Professionnel, mais qui ne croient pas – ou plus – qu’un Messie va venir sauver la Profession.
Alors tous se tournent vers le révérend père Colson, l’exhortant à sacrifier ces fameux dépliants Mal A Propos dans un gigantesque autodafé purificateur et rédempteur et à ne pas rajouter la suffisance au péché d’orgueil.
La réponse ne s’est pas fait attendre, cinglante : « Je suis surpris par toutes ces réactions, lorsque le SNAV ne fait rien, on se demande ce qu'il fait. Et quand il prend une initiative, on la critique »…
Oui sans doute Président, mais pour la faire taire, la CRITIQUE, il suffirait tout simplement de rajouter l’adjectif « BONNE » devant le mot « INITIATIVE »… mais ça, c’est pas gagné !
(1) Expression inventée par Jean Dauger, un célèbre joueur de rugby de l'après guerre devenu journaliste pour désigner la communauté des dirigeants du rugby français, autrement appelée Ovalie.
(2) Source SNAV
Il n’en fallait pas moins pour déclencher l’ire des athées : ceux qui ont AUSSI une licence d’agent de voyages , ceux qui sont AUSSI Compétents, ceux qui sont AUSSI Accueillants, ceux qui sont AUSSI Professionnel, mais qui ne croient pas – ou plus – qu’un Messie va venir sauver la Profession.
Alors tous se tournent vers le révérend père Colson, l’exhortant à sacrifier ces fameux dépliants Mal A Propos dans un gigantesque autodafé purificateur et rédempteur et à ne pas rajouter la suffisance au péché d’orgueil.
La réponse ne s’est pas fait attendre, cinglante : « Je suis surpris par toutes ces réactions, lorsque le SNAV ne fait rien, on se demande ce qu'il fait. Et quand il prend une initiative, on la critique »…
Oui sans doute Président, mais pour la faire taire, la CRITIQUE, il suffirait tout simplement de rajouter l’adjectif « BONNE » devant le mot « INITIATIVE »… mais ça, c’est pas gagné !
(1) Expression inventée par Jean Dauger, un célèbre joueur de rugby de l'après guerre devenu journaliste pour désigner la communauté des dirigeants du rugby français, autrement appelée Ovalie.
(2) Source SNAV