76% des Français sont enthousiastes quant à leur projet de vacances d’été 2023 et 78% prévoient de partir en vacances entre juin et septembre - DR : Europ Assistance
Alors que la crise sanitaire et ses contraintes ne sont désormais qu’un mauvais souvenir, "les Français sont plus que jamais prêts à partir en vacances" durant l'été 2023, selon les résultats de la 22e édition du baromètre annuel des vacances d'Europ Assistance, mené par Ipsos*.
"76% des Français sont enthousiastes quant à leur projet de vacances d’été 2023 (+5 pts vs 2022)" et "78% prévoient de partir en vacances entre juin et septembre (+ 4 pts vs 2022)", indique Europ Assistance dans un communiqué.
Il s’agit du niveau d’intention le plus élevé en France depuis plusieurs années mais aussi parmi les plus élevés d’Europe (75% en moyenne), dominé par les Italiens (83%), les Espagnols (82%) et les Tchèques (80%).
Mais l'enquête ayant été réalisée du 20 mars au 7 avril, les modalités de départ restent floues puisque, à cette date, plus de 6 Français sur 10 n’avaient pas encore réservé leurs vacances (62%) et près d’1 sur 5 ne connaissait pas le pays de destination (19%).
"63% ont prévu de réserver leur séjour au moins deux mois à l’avance cette année (+6 pts vs 2022), même si près d’un quart des vacanciers (22%) prévoient de le faire à la dernière minute", ajoute l'étude.
A noter que le Covid-19 ne constitue plus un réel obstacle au voyage, les craintes liées au virus s’estompant petit à petit de l'esprit des vacanciers comme par exemple la peur d’une flambée épidémique pendant le voyage (34%, -12 pts) ou encore la mise en quarantaine à l'étranger (34%, -9 pts).
"76% des Français sont enthousiastes quant à leur projet de vacances d’été 2023 (+5 pts vs 2022)" et "78% prévoient de partir en vacances entre juin et septembre (+ 4 pts vs 2022)", indique Europ Assistance dans un communiqué.
Il s’agit du niveau d’intention le plus élevé en France depuis plusieurs années mais aussi parmi les plus élevés d’Europe (75% en moyenne), dominé par les Italiens (83%), les Espagnols (82%) et les Tchèques (80%).
Mais l'enquête ayant été réalisée du 20 mars au 7 avril, les modalités de départ restent floues puisque, à cette date, plus de 6 Français sur 10 n’avaient pas encore réservé leurs vacances (62%) et près d’1 sur 5 ne connaissait pas le pays de destination (19%).
"63% ont prévu de réserver leur séjour au moins deux mois à l’avance cette année (+6 pts vs 2022), même si près d’un quart des vacanciers (22%) prévoient de le faire à la dernière minute", ajoute l'étude.
A noter que le Covid-19 ne constitue plus un réel obstacle au voyage, les craintes liées au virus s’estompant petit à petit de l'esprit des vacanciers comme par exemple la peur d’une flambée épidémique pendant le voyage (34%, -12 pts) ou encore la mise en quarantaine à l'étranger (34%, -9 pts).
Un budget vacances moyen de 1 809€ en France
Le contexte économique compliqué transparait dans bon nombre de résultats de l’étude et perturbe également les plans des Français.
L’inflation est la première raison qui modère leur enthousiasme, davantage encore que dans la plupart des autres pays européens (77% contre 68% en moyenne en Europe, + 5 pts vs 2022).
De la même manière, 52% des Français se disent concernés par la peur de manquer d’argent lors de leur voyage (48% en moyenne en Europe, +4 pts vs 2022).
Loin d’avoir retrouvé son niveau pré-Covid (2 201€ en 2019), le budget alloué aux vacances est stable en France (1 809€), seul pays avec la Belgique qui n’affiche pas d’augmentation, alors qu’il est en hausse de 6% en moyenne en Europe (1 918€).
Quant aux Français qui ne prévoient pas de partir en vacances (22%, - 4pts), ils mettent en avant le fait qu’ils ne peuvent pas se le permettre financièrement (55% de ceux qui ne prévoient pas de partir, +5 pts), soit une part plus élevée que la moyenne européenne (47%). Ils sont également 31% à déclarer vouloir économiser de l'argent (+7 pts) et seulement 4% par volonté de réduire leur empreinte carbone.
"Pour contourner cet obstacle, les Français envisagent, comme leurs voisins européens, de réduire leurs dépenses sur place (32%) et d’opter pour un type de logement plus économique (37%)", poursuit Europ Assistance.
Lire aussi : 60% des Français raccourcissent leurs vacances pour entrer dans le budget
L’inflation est la première raison qui modère leur enthousiasme, davantage encore que dans la plupart des autres pays européens (77% contre 68% en moyenne en Europe, + 5 pts vs 2022).
De la même manière, 52% des Français se disent concernés par la peur de manquer d’argent lors de leur voyage (48% en moyenne en Europe, +4 pts vs 2022).
Loin d’avoir retrouvé son niveau pré-Covid (2 201€ en 2019), le budget alloué aux vacances est stable en France (1 809€), seul pays avec la Belgique qui n’affiche pas d’augmentation, alors qu’il est en hausse de 6% en moyenne en Europe (1 918€).
Quant aux Français qui ne prévoient pas de partir en vacances (22%, - 4pts), ils mettent en avant le fait qu’ils ne peuvent pas se le permettre financièrement (55% de ceux qui ne prévoient pas de partir, +5 pts), soit une part plus élevée que la moyenne européenne (47%). Ils sont également 31% à déclarer vouloir économiser de l'argent (+7 pts) et seulement 4% par volonté de réduire leur empreinte carbone.
"Pour contourner cet obstacle, les Français envisagent, comme leurs voisins européens, de réduire leurs dépenses sur place (32%) et d’opter pour un type de logement plus économique (37%)", poursuit Europ Assistance.
Lire aussi : 60% des Français raccourcissent leurs vacances pour entrer dans le budget
Les Français favorisent toujours le tourisme local
Autre fait marquant de l'étude : "les Français sont les vacanciers les plus casaniers de ce baromètre. Ils sont 60% à souhaiter rester une partie de leurs vacances dans leur pays pour les vacances d’été (+4 pts)", indique le baromètre, comme les Italiens et les Espagnols (respectivement 59% et 53%).
Parmi les explications probables : "des habitudes prises depuis la crise sanitaire qui se sont finalement ancrées et des restrictions budgétaires qui empêchent un voyage plus lointain".
Pour les Français qui resteront dans l’Hexagone, la région PACA est toujours en tête des régions plébiscitées (24%). La Bretagne fait son entrée dans le top 3 cette année avec 21% d’intention de s’y rendre. Enfin, l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine sont toujours des destinations de vacances très appréciées (19% chacune).
Parmi les explications probables : "des habitudes prises depuis la crise sanitaire qui se sont finalement ancrées et des restrictions budgétaires qui empêchent un voyage plus lointain".
Pour les Français qui resteront dans l’Hexagone, la région PACA est toujours en tête des régions plébiscitées (24%). La Bretagne fait son entrée dans le top 3 cette année avec 21% d’intention de s’y rendre. Enfin, l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine sont toujours des destinations de vacances très appréciées (19% chacune).
42% des Français envisagent de partir à l'étranger
Quant à la part des Français qui compte voyager au-delà des frontières, elle continue d'augmenter, mais lentement.
42% des Français envisagent de partir à l'étranger (+2 pts) et quand ils le font, ils préfèrent l’Europe (76%, + 4 pts) et les pays du bassin méditerranéen tels que l'Espagne (16%, +1 pt), l'Italie (10%., +2 pts) et le Portugal (5%, =).
Le continent asiatique (5%, +2 pts), africain (5%, =) ou américain (4%, -1 pt) sont loin derrière l’Europe.
Par ailleurs, la France reste une destination prisée également par les touristes européens qui souhaitent sortir de leurs frontières.
Elle fait partie du trio de tête des choix de destination dans de nombreux pays pour cet été : 29% des Belges, 16% des Suisses, 11% des Portugais, 10% des Espagnols, 9% des Britanniques, 9% des Italiens et 8% des Allemands.
Elle attire même des vacanciers outre-Atlantique comme les Américains (4%) et les Canadiens (3%).
42% des Français envisagent de partir à l'étranger (+2 pts) et quand ils le font, ils préfèrent l’Europe (76%, + 4 pts) et les pays du bassin méditerranéen tels que l'Espagne (16%, +1 pt), l'Italie (10%., +2 pts) et le Portugal (5%, =).
Le continent asiatique (5%, +2 pts), africain (5%, =) ou américain (4%, -1 pt) sont loin derrière l’Europe.
Par ailleurs, la France reste une destination prisée également par les touristes européens qui souhaitent sortir de leurs frontières.
Elle fait partie du trio de tête des choix de destination dans de nombreux pays pour cet été : 29% des Belges, 16% des Suisses, 11% des Portugais, 10% des Espagnols, 9% des Britanniques, 9% des Italiens et 8% des Allemands.
Elle attire même des vacanciers outre-Atlantique comme les Américains (4%) et les Canadiens (3%).
Quelles sont les préférences des Français pour leurs vacances ?
Le littoral est massivement privilégié par les Français comme lieu de séjour (65% vs 60% pour les Européens), alors que seulement 20% optent pour les zones urbaines (+ 2 pts).
La campagne perd un peu de terrain (24%, -2 pts) au profit de la montagne (23%, +3 pts). Ce mix contraste avec les résultats européens, où les villes sont la deuxième destination la plus populaire (30%, +4 pts).
Les Français confirment également leur singularité à l’échelle européenne concernant l’hébergement : ils privilégieront à 40% (+1 pt) la location saisonnière contre seulement 30% pour les Européens. Bien que populaire, les séjours à l’hôtel ne sont choisis que par 30% des vacanciers Français (+1 pt) contre 47% des vacanciers européens.
Ils sont également en tête des vacances passées gratuitement chez des amis ou de la famille (26% vs 21% pour les Européens) et du camping (17% vs 10% pour les Européens). Ces choix peuvent être motivés en partie par des considérations économiques (46%, +7 pts).
"Objectif principal de leurs vacances, les Français comptent se reposer au maximum cette année (57% vs 54% en moyenne en Europe). D’ailleurs, ils tiennent particulièrement à cette coupure et seuls 20% envisagent de travailler depuis leur lieu de vacances, soit la plus faible proportion parmi les pays européens de l’étude (28%)", souligne l'étude.
Enfin, en ce qui concerne les moyens de transport, les Français se distinguent une nouvelle fois du reste des répondants européens. Ils sont les plus enclins à utiliser la voiture (70% vs 56% pour les Européens), tandis qu'ils sont moins disposés à prendre l'avion (24% vs 37% pour les Européens) ou le train (13% vs 16% pour les Européens).
La campagne perd un peu de terrain (24%, -2 pts) au profit de la montagne (23%, +3 pts). Ce mix contraste avec les résultats européens, où les villes sont la deuxième destination la plus populaire (30%, +4 pts).
Les Français confirment également leur singularité à l’échelle européenne concernant l’hébergement : ils privilégieront à 40% (+1 pt) la location saisonnière contre seulement 30% pour les Européens. Bien que populaire, les séjours à l’hôtel ne sont choisis que par 30% des vacanciers Français (+1 pt) contre 47% des vacanciers européens.
Ils sont également en tête des vacances passées gratuitement chez des amis ou de la famille (26% vs 21% pour les Européens) et du camping (17% vs 10% pour les Européens). Ces choix peuvent être motivés en partie par des considérations économiques (46%, +7 pts).
"Objectif principal de leurs vacances, les Français comptent se reposer au maximum cette année (57% vs 54% en moyenne en Europe). D’ailleurs, ils tiennent particulièrement à cette coupure et seuls 20% envisagent de travailler depuis leur lieu de vacances, soit la plus faible proportion parmi les pays européens de l’étude (28%)", souligne l'étude.
Enfin, en ce qui concerne les moyens de transport, les Français se distinguent une nouvelle fois du reste des répondants européens. Ils sont les plus enclins à utiliser la voiture (70% vs 56% pour les Européens), tandis qu'ils sont moins disposés à prendre l'avion (24% vs 37% pour les Européens) ou le train (13% vs 16% pour les Européens).
Quid du tourisme durable ?
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Près de la moitié des Français (49%) voient leur enthousiasme à partir en vacances être quelque peu modéré par leurs préoccupations écologiques, davantage que ce qu’on observe en moyenne en Europe (44%).
Notons que ce sont les plus jeunes Français (18-24 ans) qui se sentent les plus concernés par la question du changement climatique et qui la lient plus naturellement à leurs projets de vacances (67%).
Ainsi, plus de 8 Français sur 10 envisagent de faire attention à leur consommation sur place pour éviter le gaspillage (89%), d’essayer d’y réduire leurs déchets (87%), de soutenir l’économie locale (86%) ou encore à se tourner vers des activités respectueuses des lieux que ce soit en termes environnementaux, éthiques ou culturels (80%).
"Dans les faits toutefois, la part des vacanciers qui appliquent réellement ces principes évolue peu au fil des années.
On observe un léger changement en ce qui concerne les activités non socialement responsables sur place (52% les évitent au moins « parfois » en 2023 contre 46% en 2022), cependant la modification des modes de transport reste encore assez peu répandue (seuls 34% le font au moins « parfois » cette année contre 31% en 2022)", soulève Europ Assistance.
Au final, les principaux modes de transport utilisés pour se rendre sur le lieu de vacances restent les mêmes qu’en 2022, avec en premier lieu la voiture, puis l’avion. Le train n’est encore utilisé que par 13% des voyageurs français.
* Méthodologie : l'édition 2023 du Baromètre annuel des vacances d'Europ Assistance et d'Ipsos a été réalisée dans 15 pays : États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Italie, France, Espagne, Suisse, Allemagne, Autriche, Portugal, Belgique, Pologne, République tchèque, Malaisie et Australie. Pour chacun de ces pays, 1 000 consommateurs âgés de 18 ans et plus ont répondu à un questionnaire en ligne. L'enquête a été réalisée du 20 mars au 7 avril et a porté sur les projets de vacances et les préférences des consommateurs en matière de voyage.
Notons que ce sont les plus jeunes Français (18-24 ans) qui se sentent les plus concernés par la question du changement climatique et qui la lient plus naturellement à leurs projets de vacances (67%).
Ainsi, plus de 8 Français sur 10 envisagent de faire attention à leur consommation sur place pour éviter le gaspillage (89%), d’essayer d’y réduire leurs déchets (87%), de soutenir l’économie locale (86%) ou encore à se tourner vers des activités respectueuses des lieux que ce soit en termes environnementaux, éthiques ou culturels (80%).
"Dans les faits toutefois, la part des vacanciers qui appliquent réellement ces principes évolue peu au fil des années.
On observe un léger changement en ce qui concerne les activités non socialement responsables sur place (52% les évitent au moins « parfois » en 2023 contre 46% en 2022), cependant la modification des modes de transport reste encore assez peu répandue (seuls 34% le font au moins « parfois » cette année contre 31% en 2022)", soulève Europ Assistance.
Au final, les principaux modes de transport utilisés pour se rendre sur le lieu de vacances restent les mêmes qu’en 2022, avec en premier lieu la voiture, puis l’avion. Le train n’est encore utilisé que par 13% des voyageurs français.
🌞 ⛱ #Vacances
— Europ Assistance FR (@EA_FRA) May 24, 2023
Plus de Français prévoient de partir cet #été malgré un budget sous surveillance.
Découvrez tous les résultats du 22e #baromètre annuel des vacances @IpsosFrance / Europ Assistance 👇https://t.co/TcdP7p7G2T#youlivewecare #etude #barometrevacances pic.twitter.com/pRfJJQe7Jy
* Méthodologie : l'édition 2023 du Baromètre annuel des vacances d'Europ Assistance et d'Ipsos a été réalisée dans 15 pays : États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Italie, France, Espagne, Suisse, Allemagne, Autriche, Portugal, Belgique, Pologne, République tchèque, Malaisie et Australie. Pour chacun de ces pays, 1 000 consommateurs âgés de 18 ans et plus ont répondu à un questionnaire en ligne. L'enquête a été réalisée du 20 mars au 7 avril et a porté sur les projets de vacances et les préférences des consommateurs en matière de voyage.