l[]l « Nous ne sommes pas des quémandeurs de subventions »
Georges Colson, président du SNAV (Syndicat National des Agences de voyages et des tour-opérateurs). La responsabilité « de plein droit » des agences de voyages vis-à-vis du consommateur ainsi que l’exercice illégal de la profession sont deux de ses chevaux de bataille.
« Je souhaite que les pouvoirs publics prennent en compte l’existence d’une profession qui est régie par une loi. Nous ne sommes pas des quémandeurs de subventions mais l’industrie du tourisme doit être reconnue à sa juste valeur et disposer des moyens qu’elle mérite. »
A propos d’un ministère du tourisme :
« Tous les pays à vocation touristique ont des ministres à part entière. Notre ministère pourrait être rattaché à la Culture ou à l’Environnement, cela ne me dérange pas, l’important étant d’avoir l’écoute de Bercy.
Georges Colson, président du SNAV (Syndicat National des Agences de voyages et des tour-opérateurs). La responsabilité « de plein droit » des agences de voyages vis-à-vis du consommateur ainsi que l’exercice illégal de la profession sont deux de ses chevaux de bataille.
« Je souhaite que les pouvoirs publics prennent en compte l’existence d’une profession qui est régie par une loi. Nous ne sommes pas des quémandeurs de subventions mais l’industrie du tourisme doit être reconnue à sa juste valeur et disposer des moyens qu’elle mérite. »
A propos d’un ministère du tourisme :
« Tous les pays à vocation touristique ont des ministres à part entière. Notre ministère pourrait être rattaché à la Culture ou à l’Environnement, cela ne me dérange pas, l’important étant d’avoir l’écoute de Bercy.
Georges Colson
Léon Bertrand a compris notre métier. Il nous a aidé en prenant des décisions sur les problèmes de transparence et de label. Malheureusement les grands sujets récurrents demeurent, à commencer par cet article 23 qui responsabilise les agents de voyages « de plein droit.»
A propos des droits et des devoirs :
« L’agent de voyages français ne peut pas être responsable de tout. Nous voulons un alignement sur la directive européenne. Il n’y a aucune raison que les agences de voyages françaises soient plus responsables que leurs collègues européens cependant le Garde des Sceaux Dominique Perben (sous le Gouvernement Raffarin) s’est opposé à une modification de l’article.
Nous refusons le nouveau régime d’habilitation proposé. Comment accepter des concurrents qui auraient les mêmes droits que nous sans avoir les même devoirs et sans offrir les mêmes garanties aux clients. Nous regrettons le manque d’intervention des Préfets qui ne font pas appliquer la loi et font trop souvent preuve de laxisme.
L’activité saisonnière des guides, la TVA qui défavorise les professionnels du réceptif par rapport à leurs confrères européens, le problème des visas et les lenteurs administratives de nos consulats qui freinent, (comme en Russie actuellement), d’importants marchés émetteurs sont quelques uns des dossiers en attente de réponses.
Je pense enfin qu’il faudrait revoir l’organisation du tourisme en France en la simplifiant. Il y a trop de cumul dans les instances et le message touristique et trop morcelé. »
A propos des droits et des devoirs :
« L’agent de voyages français ne peut pas être responsable de tout. Nous voulons un alignement sur la directive européenne. Il n’y a aucune raison que les agences de voyages françaises soient plus responsables que leurs collègues européens cependant le Garde des Sceaux Dominique Perben (sous le Gouvernement Raffarin) s’est opposé à une modification de l’article.
Nous refusons le nouveau régime d’habilitation proposé. Comment accepter des concurrents qui auraient les mêmes droits que nous sans avoir les même devoirs et sans offrir les mêmes garanties aux clients. Nous regrettons le manque d’intervention des Préfets qui ne font pas appliquer la loi et font trop souvent preuve de laxisme.
L’activité saisonnière des guides, la TVA qui défavorise les professionnels du réceptif par rapport à leurs confrères européens, le problème des visas et les lenteurs administratives de nos consulats qui freinent, (comme en Russie actuellement), d’importants marchés émetteurs sont quelques uns des dossiers en attente de réponses.
Je pense enfin qu’il faudrait revoir l’organisation du tourisme en France en la simplifiant. Il y a trop de cumul dans les instances et le message touristique et trop morcelé. »
l[]l « Les cols blancs ne connaissent pas nos métiers »
Thierry Schidler, président du SNET (Syndicat National des Entreprises de Tourisme) qui fédère des entreprises directement intéressées au développement d’un tourisme par autocar.
Fiscalité, embauche des guides interprètes et accompagnateurs, sécurité, développement durable, classification, temps de travail des conducteurs etc… Dans le secteur, les textes administratifs, fiscaux et réglementaires sont légion.
« Le chef d’entreprise que je suis demande un assouplissement des régimes administratifs et moins de charges patronales. Je souhaite que les PME-TPE qui représentent la majorité de nos adhérents puissent avoir une bouffée d’oxygène.
Je voudrais un interlocuteur, ministre ou ministre délégué qui dispose d’un budget qui soit à la hauteur de notre poids économique et qui permettent de mener de véritables actions de développement ».
A propos de Bruxelles :
"Nous demandons davantage d’harmonisation et de concertation européennes. Sous couvert de sécurité Bruxelles impose des aménagements du temps de travail qui ne prennent pas en compte la spécificité du tourisme en autocar. Sans aucune concertation on nous impose trop de règles strictes.
La nouvelle réglementation sociale européenne applicable à partir du 11 avril prochain implique une réorganisation complète des services des entreprises de transport routier de voyageurs et une planification plus complexe sans compter une hausse des coûts des voyages. Sortis des grandes écoles les cols blancs qui rédigent les textes ne connaissent rien à nos métiers…"
Thierry Schidler, président du SNET (Syndicat National des Entreprises de Tourisme) qui fédère des entreprises directement intéressées au développement d’un tourisme par autocar.
Fiscalité, embauche des guides interprètes et accompagnateurs, sécurité, développement durable, classification, temps de travail des conducteurs etc… Dans le secteur, les textes administratifs, fiscaux et réglementaires sont légion.
« Le chef d’entreprise que je suis demande un assouplissement des régimes administratifs et moins de charges patronales. Je souhaite que les PME-TPE qui représentent la majorité de nos adhérents puissent avoir une bouffée d’oxygène.
Je voudrais un interlocuteur, ministre ou ministre délégué qui dispose d’un budget qui soit à la hauteur de notre poids économique et qui permettent de mener de véritables actions de développement ».
A propos de Bruxelles :
"Nous demandons davantage d’harmonisation et de concertation européennes. Sous couvert de sécurité Bruxelles impose des aménagements du temps de travail qui ne prennent pas en compte la spécificité du tourisme en autocar. Sans aucune concertation on nous impose trop de règles strictes.
La nouvelle réglementation sociale européenne applicable à partir du 11 avril prochain implique une réorganisation complète des services des entreprises de transport routier de voyageurs et une planification plus complexe sans compter une hausse des coûts des voyages. Sortis des grandes écoles les cols blancs qui rédigent les textes ne connaissent rien à nos métiers…"
l[]l « Les pouvoirs publics ne valorisent pas assez les voyages à l’étranger »
Richard Vainopoulos, président du réseau Tourcom. Sa position de distributeur le met en première ligne pour dénoncer toute forme de concurrence déloyale vis-à-vis des agences de voyages
« Je trouve que nos politiques ne valorisent pas suffisamment l’importance des voyages à l’étranger. Le flux des voyageurs à l’export reçoit à plus ou long terme sa contrepartie. De plus les agences distributrices représentent 25 000 emplois. Ce n’est pas négligeable. »
A propos de la transparence :
« La transparence et les labels ? C’est de la poudre aux yeux. Le secteur aérien doit sortir de sa forteresse. Ce qu’il faut c’est, à l’échelle internationale et en commençant par l’Europe, une caisse de garantie des compagnies aériennes. Si les compagnies européennes le font, les autres suivront et les consommateurs seront respectés. Il n’est pas normal que les agences de voyages aient une responsabilité dans les défaillances des compagnies aériennes.
Il faut Supprimer le label Horizon et élargir la liste noire dans une liste internationale de façon apolitique, sans distinction de continent ou de relation politique. »
A propos du Code du Tourisme :
« Les lois et les décrets se superposent sans répondre à nos revendications. Le travail fait sur le Code du Tourisme est bloqué jusqu’aux prochaines élections. La révision de l’article 23 est une nouvelle fois « enterrée ». Un nouvel énarque se penchera dessus. Qu’en fera-t-il ? »
A propos des concurrences :
« Je demande que la classe politique soit vigilante sur la libéralisation des services et sur la directive Bolkestein. Attention à une concurrence déloyale à l’échelle européenne étrangère qui aurait nos droits et pas nos obligations. En cas de sinistre, vers quel recours irait le consommateur ?
Il faut renforcer les obligations de transparence et d’information des pure players qui sont, pour près de la moitié d’entre eux, la source de nombreux litiges avec les consommateurs. »
Richard Vainopoulos, président du réseau Tourcom. Sa position de distributeur le met en première ligne pour dénoncer toute forme de concurrence déloyale vis-à-vis des agences de voyages
« Je trouve que nos politiques ne valorisent pas suffisamment l’importance des voyages à l’étranger. Le flux des voyageurs à l’export reçoit à plus ou long terme sa contrepartie. De plus les agences distributrices représentent 25 000 emplois. Ce n’est pas négligeable. »
A propos de la transparence :
« La transparence et les labels ? C’est de la poudre aux yeux. Le secteur aérien doit sortir de sa forteresse. Ce qu’il faut c’est, à l’échelle internationale et en commençant par l’Europe, une caisse de garantie des compagnies aériennes. Si les compagnies européennes le font, les autres suivront et les consommateurs seront respectés. Il n’est pas normal que les agences de voyages aient une responsabilité dans les défaillances des compagnies aériennes.
Il faut Supprimer le label Horizon et élargir la liste noire dans une liste internationale de façon apolitique, sans distinction de continent ou de relation politique. »
A propos du Code du Tourisme :
« Les lois et les décrets se superposent sans répondre à nos revendications. Le travail fait sur le Code du Tourisme est bloqué jusqu’aux prochaines élections. La révision de l’article 23 est une nouvelle fois « enterrée ». Un nouvel énarque se penchera dessus. Qu’en fera-t-il ? »
A propos des concurrences :
« Je demande que la classe politique soit vigilante sur la libéralisation des services et sur la directive Bolkestein. Attention à une concurrence déloyale à l’échelle européenne étrangère qui aurait nos droits et pas nos obligations. En cas de sinistre, vers quel recours irait le consommateur ?
Il faut renforcer les obligations de transparence et d’information des pure players qui sont, pour près de la moitié d’entre eux, la source de nombreux litiges avec les consommateurs. »
Rapprocher le tourisme, la communication et la culture
L’Association des Agences de Communication événementielle (ANAE), présidée par Nathalie Morlot (WM Evénements) rassemble 70 entreprises. Elle milite pour un rapprochement des métiers de la communication, de la culture et du tourisme au service de l’économie et des entreprises.
L’ANAE fait campagne et interpelle les pouvoirs publics avec une série de questions. En voici quelques unes :
- Pourquoi le ministère du Tourisme dépend-il des transports réduisant ainsi le métier à sa dimension logistique alors que c’est l’une des principales ressources de la France ?
- Pourquoi ne pas réconcilier la promotion de la France en tant que territoire d’investissements (par l’AFII - Agence Française pour les Investissements Internationaux) et destination touristique (par Maison de la France), les décideurs du monde entier étant sensibles à installer leurs entreprises dans un pays où ils apprécient aussi de séjourner ?
- Pourquoi ne pas donner la possibilité aux employeurs du tourisme de faire travailler des intermittents du spectacle (beaucoup le font déjà dans le flou réglementaire), ces millions d’heures de travail contribuant à résoudre une partie du problème ?
- Pourquoi continuer à appeler « mécénat » la location occasionnelle et trop rare de lieux culturels publics, alors que la location d’un théâtre ou d’un musée privé relève d’une opération commerciale normale ?
« Un grand Ministère de la Culture, de la Communication et du Tourisme, légitimement rattaché au Ministère de l’Economie pourrait affirmer la volonté d’utiliser ce levier pour le développement de la France » déclare l’association par la voix de sa présidente Nathalie Morlot. »
L’Association des Agences de Communication événementielle (ANAE), présidée par Nathalie Morlot (WM Evénements) rassemble 70 entreprises. Elle milite pour un rapprochement des métiers de la communication, de la culture et du tourisme au service de l’économie et des entreprises.
L’ANAE fait campagne et interpelle les pouvoirs publics avec une série de questions. En voici quelques unes :
- Pourquoi le ministère du Tourisme dépend-il des transports réduisant ainsi le métier à sa dimension logistique alors que c’est l’une des principales ressources de la France ?
- Pourquoi ne pas réconcilier la promotion de la France en tant que territoire d’investissements (par l’AFII - Agence Française pour les Investissements Internationaux) et destination touristique (par Maison de la France), les décideurs du monde entier étant sensibles à installer leurs entreprises dans un pays où ils apprécient aussi de séjourner ?
- Pourquoi ne pas donner la possibilité aux employeurs du tourisme de faire travailler des intermittents du spectacle (beaucoup le font déjà dans le flou réglementaire), ces millions d’heures de travail contribuant à résoudre une partie du problème ?
- Pourquoi continuer à appeler « mécénat » la location occasionnelle et trop rare de lieux culturels publics, alors que la location d’un théâtre ou d’un musée privé relève d’une opération commerciale normale ?
« Un grand Ministère de la Culture, de la Communication et du Tourisme, légitimement rattaché au Ministère de l’Economie pourrait affirmer la volonté d’utiliser ce levier pour le développement de la France » déclare l’association par la voix de sa présidente Nathalie Morlot. »
Enquête à suivre…