C'est en effet le groupe chinois HNA qui, aujourd'hui, devrait présenter son dossier de reprise devant le CIRI et c'est une certitude, non pas une probabilité comme l'indiquait notre confrère des Echos.
En outre, le groupe HNA agit de concert avec le réseau Selectour Afat, lequel prendra dans le nouveau tour de table une participation de 10%. Lors de son conseil d'administration du 31 juillet dernier, le projet a été validé.
En revanche, impossible de tirer le moindre ver du nez de la présidente de Selectour, Dominique Beljanski, pas plus que de celui de Jean-Pierre Mas... Silence impressionnant.
Les deux sociétés ont en effet planché tout l'été afin de peaufiner leur offre et présenter un dossier "béton", aux perspectives financières apparemment "mieux disantes" que son concurrent le groupe Karavel-Promovacances.
Bien évidemment, personne ne parle trop, mais selon quelques sources proches de l'affaire, les uns et les autres auraient de "bons dossiers".
Il semblerait même que les membres du CIRI aient une légère préférence pour le dossier "Promovacs" , lequel agit avec l'appui de LBO France.
Seul problème, le dossier Promovacs se baserait quand même sur un éventuel dépôt de bilan de Fram.
En revanche, du côté de l'alliance Selectour/HNA, c'est de l'argent frais tout de suite, ce qui devrait quand même inciter les actionnaires à prendre une décision pour le moins intéressante.
En outre, le groupe HNA agit de concert avec le réseau Selectour Afat, lequel prendra dans le nouveau tour de table une participation de 10%. Lors de son conseil d'administration du 31 juillet dernier, le projet a été validé.
En revanche, impossible de tirer le moindre ver du nez de la présidente de Selectour, Dominique Beljanski, pas plus que de celui de Jean-Pierre Mas... Silence impressionnant.
Les deux sociétés ont en effet planché tout l'été afin de peaufiner leur offre et présenter un dossier "béton", aux perspectives financières apparemment "mieux disantes" que son concurrent le groupe Karavel-Promovacances.
Bien évidemment, personne ne parle trop, mais selon quelques sources proches de l'affaire, les uns et les autres auraient de "bons dossiers".
Il semblerait même que les membres du CIRI aient une légère préférence pour le dossier "Promovacs" , lequel agit avec l'appui de LBO France.
Seul problème, le dossier Promovacs se baserait quand même sur un éventuel dépôt de bilan de Fram.
En revanche, du côté de l'alliance Selectour/HNA, c'est de l'argent frais tout de suite, ce qui devrait quand même inciter les actionnaires à prendre une décision pour le moins intéressante.
Les actionnaires sommés de vendre...
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Car, et c'est l'intention déclarée de HNA/Selectour, il va falloir prendre une décision rapide, pour ne pas dire immédiate.
Ils ont en effet l'intention de demander au CIRI d'imposer aux actionnaires de Fram de trancher dans la foulée et d'indiquer leur préférence.
Et si ce n'est pas dans la journée, c'est au plus tard demain matin que la décision devrait être prise.
Quant aux deux actionnaires majoritaires, Georges Colson (39% des parts) et sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet (25% des parts), vers quelle proposition leur cœur (ou leurs intérêts) vont-ils les faire pencher ?
Très vraisemblablement du côté des Chinois, à moins que l'un aille d'un côté et la sœur, juste pour embêter son frère, donne son aval à l'autre ?
Il y a déjà tellement eu de bêtises pratiquées dans cette saga familiale que rien ne serait impossible.
Et pour le troisième actionnaire de référence, Air France (8,7% des parts), peu importe, pourvu qu'enfin on puisse se désengager de cette affaire.
A moins que, et c'est une forte possibilité, un troisième larron ne manifeste son envie de participer à cette grande partie de poker.
Ils ont en effet l'intention de demander au CIRI d'imposer aux actionnaires de Fram de trancher dans la foulée et d'indiquer leur préférence.
Et si ce n'est pas dans la journée, c'est au plus tard demain matin que la décision devrait être prise.
Quant aux deux actionnaires majoritaires, Georges Colson (39% des parts) et sa demi-sœur Marie-Christine Chaubet (25% des parts), vers quelle proposition leur cœur (ou leurs intérêts) vont-ils les faire pencher ?
Très vraisemblablement du côté des Chinois, à moins que l'un aille d'un côté et la sœur, juste pour embêter son frère, donne son aval à l'autre ?
Il y a déjà tellement eu de bêtises pratiquées dans cette saga familiale que rien ne serait impossible.
Et pour le troisième actionnaire de référence, Air France (8,7% des parts), peu importe, pourvu qu'enfin on puisse se désengager de cette affaire.
A moins que, et c'est une forte possibilité, un troisième larron ne manifeste son envie de participer à cette grande partie de poker.
NG Travel, le troisième larron repreneur ?
Et ce troisième larron pourrait fort bien être NG Travel, adossé au fonds d'investissement Montefiore, et l'un de ses actionnaires Jean-Marc Espalioux.
Il est clair, malgré les dénégations d'Olivier Kervella, patron de NG Travel, que le dossier Fram a bien été étudié et que l'accès à la Data Room a été obtenu.
Olivier Kervella nous a répondu que "tout ceci se passait il y a déjà quelques temps et que nous privilégions notre croissance interne".
Peut-être n'ont-ils pas eu le temps de peaufiner le dossier… A moins qu'ils ne s'invitent à la dernière minute ?
En tout état de cause, il va dorénavant falloir aller vite, quel que soit l'investisseur, car le répit accordé à Fram grâce à la vente de la quasi-totalité de ses actifs ne lui permettra vraisemblablement pas de passer l'hiver.
Et il serait extrêmement dommage de passer par la case Tribunal de Commerce pour se faire racheter à l'euro symbolique. Préjudiciable pour la marque… mais avantageux pour le repreneur.
En revanche et c'est malheureusement inéluctable, quel que soit l'investisseur, il est clair qu'un plan social est quasi une condition sine qua non.
Là-aussi, le mieux disant aura une grande chance de l'emporter…
Il est clair, malgré les dénégations d'Olivier Kervella, patron de NG Travel, que le dossier Fram a bien été étudié et que l'accès à la Data Room a été obtenu.
Olivier Kervella nous a répondu que "tout ceci se passait il y a déjà quelques temps et que nous privilégions notre croissance interne".
Peut-être n'ont-ils pas eu le temps de peaufiner le dossier… A moins qu'ils ne s'invitent à la dernière minute ?
En tout état de cause, il va dorénavant falloir aller vite, quel que soit l'investisseur, car le répit accordé à Fram grâce à la vente de la quasi-totalité de ses actifs ne lui permettra vraisemblablement pas de passer l'hiver.
Et il serait extrêmement dommage de passer par la case Tribunal de Commerce pour se faire racheter à l'euro symbolique. Préjudiciable pour la marque… mais avantageux pour le repreneur.
En revanche et c'est malheureusement inéluctable, quel que soit l'investisseur, il est clair qu'un plan social est quasi une condition sine qua non.
Là-aussi, le mieux disant aura une grande chance de l'emporter…