''La mission première de l'APS est axée sur les aspects économiques et financiers des entreprises. Développer des modules de formation sur la gestion économique fait partie de notre mission...''
L'ensemble des activités de l'association - organisme de garantie collective prévu par le Livre II du Code du Tourisme - est depuis toujours régi par ses statuts et sa réglementation.
Seulement voilà, la nouvelle loi change la donne en pleine période de crise économique et le nouveau président se trouve devant un chantier inédit. Les statuts devront probablement être revus. Nous lui avons demandé ses premières impressions.
TourMaG.com. Un premier bilan après 5 semaines de présidence ?
Raoul Nabet. "Depuis mon élection j'ai passé deux jours et demi par semaine au siège de l'avenue Carnot à Paris.
Je prend le temps de voir l'ensemble des collaborateurs et de faire la connaissance des permanents. Je les rencontre personnellement. J'analyse la mission de chacun. Je les rassure. Ce sont eux qui mènent l'association.
J'ai l'intention de consacrer beaucoup de temps aux collaborateurs permanents et extérieurs d'ici fin juin. Je pense à la nouvelle trésorière Alix Philippon, à l'expert comptable, au lobbyiste et bien entendu à Georges Cid, nouveau vice-président qui sera aussi le rapporteur du prochain conseil."
T.M.com. Quelles seront vos premières actions ?
R.N. "J'attends ce premier conseil d'administration qui aura lieu le 20 mai pour faire mes premiers commentaires. J'ai été élu avec un programme. Pour moi les choses sont simples. Elles reprennent ce que j'avais déclaré dans ma profession de foi. Rien ne change dans le fond.
L'un de mes objectifs est de responsabiliser tous les élus. Je tiens à ce qu'ils soient informés au maximum. Ils auront pour cela les éléments permettant d'interpréter les textes qui nous régissent. Je souhaite mettre par écrit les procédures actuelles.
Un cahier donnera de façon pratique et détaillée le déroulement des différentes actions, de l'adhésion au règlement d'un sinistre en passant par la réception et la validation d'un dossier.
Je trouve normal que l'administrateur gestionnaire des fonds des adhérents soit informé."
Seulement voilà, la nouvelle loi change la donne en pleine période de crise économique et le nouveau président se trouve devant un chantier inédit. Les statuts devront probablement être revus. Nous lui avons demandé ses premières impressions.
TourMaG.com. Un premier bilan après 5 semaines de présidence ?
Raoul Nabet. "Depuis mon élection j'ai passé deux jours et demi par semaine au siège de l'avenue Carnot à Paris.
Je prend le temps de voir l'ensemble des collaborateurs et de faire la connaissance des permanents. Je les rencontre personnellement. J'analyse la mission de chacun. Je les rassure. Ce sont eux qui mènent l'association.
J'ai l'intention de consacrer beaucoup de temps aux collaborateurs permanents et extérieurs d'ici fin juin. Je pense à la nouvelle trésorière Alix Philippon, à l'expert comptable, au lobbyiste et bien entendu à Georges Cid, nouveau vice-président qui sera aussi le rapporteur du prochain conseil."
T.M.com. Quelles seront vos premières actions ?
R.N. "J'attends ce premier conseil d'administration qui aura lieu le 20 mai pour faire mes premiers commentaires. J'ai été élu avec un programme. Pour moi les choses sont simples. Elles reprennent ce que j'avais déclaré dans ma profession de foi. Rien ne change dans le fond.
L'un de mes objectifs est de responsabiliser tous les élus. Je tiens à ce qu'ils soient informés au maximum. Ils auront pour cela les éléments permettant d'interpréter les textes qui nous régissent. Je souhaite mettre par écrit les procédures actuelles.
Un cahier donnera de façon pratique et détaillée le déroulement des différentes actions, de l'adhésion au règlement d'un sinistre en passant par la réception et la validation d'un dossier.
Je trouve normal que l'administrateur gestionnaire des fonds des adhérents soit informé."
TM.com - Responsabiliser les quelque trente administrateurs qui siègent au conseil et les informer sur les actions et les dossiers en cours, est-ce compatible avec la nécessité de réactivité et l'obligation de confidentialité de l'APS ?
R.N. Les décisions peuvent se prendre en nombre restreint. Le conseil d'administration ou le Bureau peut déléguer des engagements à un comité constitué du président et d'au moins deux membres du bureau.
Quant à l'obligation de confidentialité, elle doit être effective jusqu'à la cessation de paiement de l'entreprise. Dès lors cela vient dans le domaine public. Il n'y aura pas de changement.
T.M.com - Allez-vous apporter des modifications en matière de communication ?
R.N. "En matière de communication externe les contrats en cours vont aller à leur terme. Nous réfléchirons sur de nouvelles options éventuelles.
Il n'y a aucune raison de changer la communication interne. La Lettre « APS Info » et les dossiers techniques réalisés par Michel Messager vont se poursuivre. Ils sont bien faits et répondent aux attentes des adhérents."
T.M.com - Quel type de partenariat souhaitez-vous développer avec le SNAV ? Certaines opérations communes fonctionnent déjà comme le service juridique, la participation aux salons professionnels. Il semble que le module « formation » ne soit pas compatible...
R.N. En effet nous n'avons pas les mêmes adhérents. Sur les 3 000 qui cotisent à l'APS près de 600 ne sont pas des agents de voyages et plus de 750 agences de voyages ne sont pas au SNAV. La garantie est obligatoire et le SNAV se fait sous forme de volontariat cela fait la différence.
La mission première de l'APS est axée sur les aspects économiques et financiers des entreprises. C'est là que je souhaite ancrer nos efforts. Développer des modules de formation sur la gestion économique fait partie de notre mission.
En revanche, l'aspect commercial, les techniques de ventes, le e-learning reviennent au syndicat. Nous ferons tout notre possible pour favoriser les actions du SNAV qui travaille pour tous.
R.N. Les décisions peuvent se prendre en nombre restreint. Le conseil d'administration ou le Bureau peut déléguer des engagements à un comité constitué du président et d'au moins deux membres du bureau.
Quant à l'obligation de confidentialité, elle doit être effective jusqu'à la cessation de paiement de l'entreprise. Dès lors cela vient dans le domaine public. Il n'y aura pas de changement.
T.M.com - Allez-vous apporter des modifications en matière de communication ?
R.N. "En matière de communication externe les contrats en cours vont aller à leur terme. Nous réfléchirons sur de nouvelles options éventuelles.
Il n'y a aucune raison de changer la communication interne. La Lettre « APS Info » et les dossiers techniques réalisés par Michel Messager vont se poursuivre. Ils sont bien faits et répondent aux attentes des adhérents."
T.M.com - Quel type de partenariat souhaitez-vous développer avec le SNAV ? Certaines opérations communes fonctionnent déjà comme le service juridique, la participation aux salons professionnels. Il semble que le module « formation » ne soit pas compatible...
R.N. En effet nous n'avons pas les mêmes adhérents. Sur les 3 000 qui cotisent à l'APS près de 600 ne sont pas des agents de voyages et plus de 750 agences de voyages ne sont pas au SNAV. La garantie est obligatoire et le SNAV se fait sous forme de volontariat cela fait la différence.
La mission première de l'APS est axée sur les aspects économiques et financiers des entreprises. C'est là que je souhaite ancrer nos efforts. Développer des modules de formation sur la gestion économique fait partie de notre mission.
En revanche, l'aspect commercial, les techniques de ventes, le e-learning reviennent au syndicat. Nous ferons tout notre possible pour favoriser les actions du SNAV qui travaille pour tous.
T.M.com. On a aussi évoqué l'idée d'une « Maison des professionnels du tourisme » regroupant sur une même adresse l'APS et le SNAV.
R.N. L'idée avait en effet été émise au moment de l'acquisition des bureaux de l'avenue Carnot. L'association avait alors l'opportunité de prendre deux étages supplémentaires. Cela n'a pas été fait et les bureaux alors disponibles ont été repris par d'autres. Alors n'en parlons plus !"
T.M.com - Le nouvelle loi va redistribuer les cartes en ouvrant la profession à de nouveaux acteurs et en mettant fin au principe d'exclusivité. Comment comptez-vous préparer l'APS à cette mutation ?
R.N. "Que sera l'APS de demain ? C'est notre grand sujet de réflexion. Nous devons nous préparer en effet à la nouvelle loi.
La garantie sera toujours obligatoire mais l'ouverture de la profession par le biais de cette nouvelle réglementation apportera un plus grand nombre d'adhérents potentiels. Nos adhérents seront confrontés à une réalité économique différente.
Nous devons les protéger face aux futurs opérateurs. Par ailleurs la fin de l'exclusivité fera évoluer le risque financier. A ce sujet j'ai le projet de mettre en place un groupe de travail dont je serai leader, à l'approbation des administrateurs."
T.M.com. Votre définition de l'APS ?
R.N. Une garantie financière basée sur la solidarité des professionnels pour donner un service unique aux consommateurs est la plus belle invention jamais faite par les agences de voyages; J'ai d'ailleurs l'intention de développer nos missions auprès des associations de consommateurs avec Richard Vainopoulos, administrateur de l'APS et président de réseau volontaire.
R.N. L'idée avait en effet été émise au moment de l'acquisition des bureaux de l'avenue Carnot. L'association avait alors l'opportunité de prendre deux étages supplémentaires. Cela n'a pas été fait et les bureaux alors disponibles ont été repris par d'autres. Alors n'en parlons plus !"
T.M.com - Le nouvelle loi va redistribuer les cartes en ouvrant la profession à de nouveaux acteurs et en mettant fin au principe d'exclusivité. Comment comptez-vous préparer l'APS à cette mutation ?
R.N. "Que sera l'APS de demain ? C'est notre grand sujet de réflexion. Nous devons nous préparer en effet à la nouvelle loi.
La garantie sera toujours obligatoire mais l'ouverture de la profession par le biais de cette nouvelle réglementation apportera un plus grand nombre d'adhérents potentiels. Nos adhérents seront confrontés à une réalité économique différente.
Nous devons les protéger face aux futurs opérateurs. Par ailleurs la fin de l'exclusivité fera évoluer le risque financier. A ce sujet j'ai le projet de mettre en place un groupe de travail dont je serai leader, à l'approbation des administrateurs."
T.M.com. Votre définition de l'APS ?
R.N. Une garantie financière basée sur la solidarité des professionnels pour donner un service unique aux consommateurs est la plus belle invention jamais faite par les agences de voyages; J'ai d'ailleurs l'intention de développer nos missions auprès des associations de consommateurs avec Richard Vainopoulos, administrateur de l'APS et président de réseau volontaire.