Selon Oxfam le modèle économique des géants du tourisme français est "insoutenable" - Deposiphotos.com tomwang
Il y a maintenant 6 ans, les dirigeants du monde entier se trouvaient à Paris, pour sauver la planète.
Après des heures de discussion, le 12 décembre 2015, Laurent Fabius apparaissait devant les caméras des médias en pleurs au moment d'annoncer le dénouement des Accords de Paris.
L'objectif était donc de poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C. Six ans plus tard, Oxfam a analysé le comportement des entreprises du CAC 40, pour savoir si elles remplissaient leurs devoirs et rentraient dans les clous de ces accords historiques.
Si quelques bons élèves se dégagent, comme EDF ou encore Legrand, la très grande majorité des leaders de notre économie sont à la traîne, d'une façon relativement inquiétante.
Et malheureusement parmi ces mauvais élèves nous trouvons quelques noms de l'industrie touristique.
Ainsi, Accor, Air France et Airbus sont lourdement épinglés, pour non seulement ne pas se conformer à l'objectif d'une hausse des températeurs de 1,5°C, mais surtout d'accentuer le réchauffement climatique, en raison "d'un modèle économique insoutenable".
Après des heures de discussion, le 12 décembre 2015, Laurent Fabius apparaissait devant les caméras des médias en pleurs au moment d'annoncer le dénouement des Accords de Paris.
L'objectif était donc de poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C. Six ans plus tard, Oxfam a analysé le comportement des entreprises du CAC 40, pour savoir si elles remplissaient leurs devoirs et rentraient dans les clous de ces accords historiques.
Si quelques bons élèves se dégagent, comme EDF ou encore Legrand, la très grande majorité des leaders de notre économie sont à la traîne, d'une façon relativement inquiétante.
Et malheureusement parmi ces mauvais élèves nous trouvons quelques noms de l'industrie touristique.
Ainsi, Accor, Air France et Airbus sont lourdement épinglés, pour non seulement ne pas se conformer à l'objectif d'une hausse des températeurs de 1,5°C, mais surtout d'accentuer le réchauffement climatique, en raison "d'un modèle économique insoutenable".
Qu'est-ce que l'indicateur "trajectoire climatique" ?
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Les leaders de l'industrie touristique auraient un business modèle contribuant à une hausse des température comprise entre 3 et 4 degrés, d'ici 2010.
Attention, à elles seules, ces entreprises ne vont pas faire dévisser le climat, mais nous parlons là de leur "trajectoire climatique".
La trajectoire climatique correspond à la traduction, en degrés de réchauffement, des émissions de gaz à effet de serre passées et actuelles de l’entreprise, mais aussi de ses engagements pour réduire son empreinte carbone à l’avenir.
La trajectoire climatique ne correspond donc pas seulement à la quantité de gaz à effet de serre émis à un moment donné, mais prend aussi en compte les actions déjà mises en place (moyens) ou les efforts annoncés (objectifs) pour les réduire, à court, moyen, et long terme.
"Ces chiffres montrent à quel point le modèle économique du CAC 40 est insoutenable. Les grandes entreprises françaises sont hautement dépendantes aux énergies fossiles, à des modes de production très néfastes pour la planète et les personnes," explique Oxfam.
A titre de comparaison, le constructeur aéronautique Airbus émet 66 fois plus de gaz à effet de serre que la SNCF pour générer 1 € de chiffre d’affaires, quand pour Air France ce coefficient s’élève à 23 fois et à plus de 14 pour Dassault Aviation.
A la lecture du rapport, les acteurs du tourisme ont encore un énorme travail à faire...
Attention, à elles seules, ces entreprises ne vont pas faire dévisser le climat, mais nous parlons là de leur "trajectoire climatique".
La trajectoire climatique correspond à la traduction, en degrés de réchauffement, des émissions de gaz à effet de serre passées et actuelles de l’entreprise, mais aussi de ses engagements pour réduire son empreinte carbone à l’avenir.
La trajectoire climatique ne correspond donc pas seulement à la quantité de gaz à effet de serre émis à un moment donné, mais prend aussi en compte les actions déjà mises en place (moyens) ou les efforts annoncés (objectifs) pour les réduire, à court, moyen, et long terme.
"Ces chiffres montrent à quel point le modèle économique du CAC 40 est insoutenable. Les grandes entreprises françaises sont hautement dépendantes aux énergies fossiles, à des modes de production très néfastes pour la planète et les personnes," explique Oxfam.
A titre de comparaison, le constructeur aéronautique Airbus émet 66 fois plus de gaz à effet de serre que la SNCF pour générer 1 € de chiffre d’affaires, quand pour Air France ce coefficient s’élève à 23 fois et à plus de 14 pour Dassault Aviation.
A la lecture du rapport, les acteurs du tourisme ont encore un énorme travail à faire...