Afterwork ou sortie au moins une fois par mois, petit-déjeuner offert, crédit voyage et aussi recrutement d'une coordonnatrice de la vie de bureau.... Toundrigo (toundra) revoit sa politique travail - RP
TourMaG.com - Le 1er octobre 2022, le Canada a supprimé toutes ses restrictions d'accès, comme les tests. Comment évaluez-vous l'année pour le Groupe Toundrigo ?
Jean-Christophe Viard : Si cela devait être une expression : revenge travel.
Nous avons retrouvé un niveau supérieur à ce que nous espérions. Les frontières ont rouvert le 7 septembre 2021. Le lendemain, nous avions un client à l'aéroport, c'était un grand moment pour nous.
Puis Omicron a été un véritable coup de massue, à devoir tout annuler. C'est cet épisode qui a vraiment été dur pour les ressources humaines dans la profession. Tout le monde avait repris confiance et ce fut très difficile de repartir à 0.
Nous avions loupé la saison hivernale, mais pas celle estivale.
L'été dernier c'était la vraie reprise et elle fut un peu compliquée à gérer.
Charles Frobisher :]b En janvier, pendant Omicron, nous avons pris le risque de réembaucher en pariant sur une reprise durable. Une chance que nous l'ayons pris ce risque, au regard de l'été que nous avons vécu.
Jean-Christophe Viard :]b Pour que vous compreniez, ce que nous avons vécu, avant le covid, nous étions 120 salariés chez Toundrigo. Le 8 mars, nous nous sommes séparés de 85 personnes d'un coup, temporairement. Nous pensions que ça allait durer quelques semaines.
Nous servons énormément de tour-opérateurs en Europe. En janvier, nous nous sommes dit que si tous nos partenaires se remettaient en route, alors nous ne pourrions jamais absorber le flux d'activité.
Nous avons gardé nos piliers, un groupe de 25 personnes. En début d'année, nous avons donc recruté, mais que des nouveaux profils, car les autres avaient quitté l'industrie.
Jean-Christophe Viard : Si cela devait être une expression : revenge travel.
Nous avons retrouvé un niveau supérieur à ce que nous espérions. Les frontières ont rouvert le 7 septembre 2021. Le lendemain, nous avions un client à l'aéroport, c'était un grand moment pour nous.
Puis Omicron a été un véritable coup de massue, à devoir tout annuler. C'est cet épisode qui a vraiment été dur pour les ressources humaines dans la profession. Tout le monde avait repris confiance et ce fut très difficile de repartir à 0.
Nous avions loupé la saison hivernale, mais pas celle estivale.
L'été dernier c'était la vraie reprise et elle fut un peu compliquée à gérer.
Charles Frobisher :]b En janvier, pendant Omicron, nous avons pris le risque de réembaucher en pariant sur une reprise durable. Une chance que nous l'ayons pris ce risque, au regard de l'été que nous avons vécu.
Jean-Christophe Viard :]b Pour que vous compreniez, ce que nous avons vécu, avant le covid, nous étions 120 salariés chez Toundrigo. Le 8 mars, nous nous sommes séparés de 85 personnes d'un coup, temporairement. Nous pensions que ça allait durer quelques semaines.
Nous servons énormément de tour-opérateurs en Europe. En janvier, nous nous sommes dit que si tous nos partenaires se remettaient en route, alors nous ne pourrions jamais absorber le flux d'activité.
Nous avons gardé nos piliers, un groupe de 25 personnes. En début d'année, nous avons donc recruté, mais que des nouveaux profils, car les autres avaient quitté l'industrie.
"Le tourisme est reparti comme une start-up"
TourMaG.com - Vous avez été aidés durant cette période ?
Jean-Christophe Viard : Nous avons eu des aides sur les salaires et les loyers. Nous avons été un peu aidés, mais rien à voir avec la France.
Charles Frobisher : Le soutien de l'Etat, nous a permis de conserver ces 25 personnes, les piliers, sans ça c'en était fini de l'entreprise. Imaginez que nous sommes 70 actuellement et avons encore besoin de bras.
Les 50 nouveaux qui nous ont rejoints ne pouvaient pas être efficaces dès leur 1er jour. Nous avons dû les former et leur apprendre le métier.
Pour nos historiques qui sont restés en poste, ça a été l'épisode le plus dur de cette crise : devoir repartir de 0, d'entraîner les nouveaux et anticiper les erreurs des nouvelles recrues.
TourMaG.com - Vous faites face à une double problématique : attirer de nouveaux profils et prendre soin de vos historiques qui ont tenu la baraque...
Jean-Christophe Viard : Cette problématique est propre à l'industrie. Elle se retrouve partout dans le monde et dans l'écosystème. Le tourisme a dû repartir avec beaucoup de nouvelles personnes.
Charles Frobisher : C'est comme si le tourisme était devenu une start-up.
Nous ne sommes pas repartis de 0, mais pas non plus comme avant. La reprise sans les anciens n'aurait pas été possible.
TourMaG.com - Dans les pays occidentaux et riches comme le Canada, recruter n'est pas évident. Le tourisme est en concurrence avec des secteurs qui payent bien mieux. Comment se passe cette remise en route ?
Jean-Christophe Viard : C'est tout le challenge actuellement.
Nous avons aménagé nos conditions de travail, revu les salaires, nous remettons en avant les avantages de travailler dans le tourisme. Ce qui ne changera pas : nous devons attirer des passionnés.
Nous ne pouvons pas nous aligner avec les salaires de la tech ou de la finance.
"Nous allons mettre en place un crédit voyage pour tous les salariés"
Justine De Bandt : Dans le tourisme, d'une façon générale, il y a un certain retard dans les initiatives RH à a fois pour fidéliser les personnes sur place et attirer les nouveaux talents.
Chez Toundrigo il a suffi d'une réunion pour que nous avancions sur le sujet.
Nous avons travaillé pour faire émerger plein d'améliorations, même certaines, toutes petites. Par exemple, le jour de l'anniversaire dans l'entreprise sera offert. Ce sera un congé payé à prendre.
Nous allons mettre en place un crédit voyage, pour toute l'équipe.
TourMaG.com - Pourriez-vous expliquer ce point ?
Jean-Christophe Viard : Ce serait un peu comme un système de crédit.
La personne accumulera des droits à voyager en Amérique du Nord. L'effet bénéfique sera aussi pour l'entreprise car, en quelque sorte, nous formerons nos équipes à nos produits et à nos destinations.
Un candidat qui postule chez nous aime le voyage, donc il doit voyager et nous devons accentuer cela. Nous devons nous servir du côté fun de notre boulot. Les personnes nous rejoignent pour ça, d'ailleurs.
Nous avons déménagé durant la crise et le lieu n'a pas été choisi au hasard. Nous avons choisi de beaux bureaux. Nous avons toujours fait attention à l'ambiance et à l'esprit. C'est un véritable atout sur lequel nous communiquons pour recruter.
Nous bâtissons toute notre entreprise sur le social.
Le problème que nous avons, en étant un réceptif international, c'est que nous sommes plus connus à l'étranger qu'au Canada.
TourMaG.com - Où en est économiquement la reprise de l'activité ?
Jean-Christophe Viard : Nous avons retrouvé 75% de notre activité d'avant covid.
Nous avons connu un été très très mouvementé, de l'absence de stock chez les loueurs de voitures, aux nouvelles équipes, les restaurants fermés tel ou tel jour.
Nos clients se sont rendu compte de l'importance de notre métier.
Nous nous armons pour un retour à la normale en 2023, mais nous ne savons pas vraiment de quoi l'année sera faite, avec les problèmes géopolitiques. L'inflation fait aussi partie des incertitudes qui pèsent sur notre activité.
Chez Toundrigo il a suffi d'une réunion pour que nous avancions sur le sujet.
Nous avons travaillé pour faire émerger plein d'améliorations, même certaines, toutes petites. Par exemple, le jour de l'anniversaire dans l'entreprise sera offert. Ce sera un congé payé à prendre.
Nous allons mettre en place un crédit voyage, pour toute l'équipe.
TourMaG.com - Pourriez-vous expliquer ce point ?
Jean-Christophe Viard : Ce serait un peu comme un système de crédit.
La personne accumulera des droits à voyager en Amérique du Nord. L'effet bénéfique sera aussi pour l'entreprise car, en quelque sorte, nous formerons nos équipes à nos produits et à nos destinations.
Un candidat qui postule chez nous aime le voyage, donc il doit voyager et nous devons accentuer cela. Nous devons nous servir du côté fun de notre boulot. Les personnes nous rejoignent pour ça, d'ailleurs.
Nous avons déménagé durant la crise et le lieu n'a pas été choisi au hasard. Nous avons choisi de beaux bureaux. Nous avons toujours fait attention à l'ambiance et à l'esprit. C'est un véritable atout sur lequel nous communiquons pour recruter.
Nous bâtissons toute notre entreprise sur le social.
Le problème que nous avons, en étant un réceptif international, c'est que nous sommes plus connus à l'étranger qu'au Canada.
TourMaG.com - Où en est économiquement la reprise de l'activité ?
Jean-Christophe Viard : Nous avons retrouvé 75% de notre activité d'avant covid.
Nous avons connu un été très très mouvementé, de l'absence de stock chez les loueurs de voitures, aux nouvelles équipes, les restaurants fermés tel ou tel jour.
Nos clients se sont rendu compte de l'importance de notre métier.
Nous nous armons pour un retour à la normale en 2023, mais nous ne savons pas vraiment de quoi l'année sera faite, avec les problèmes géopolitiques. L'inflation fait aussi partie des incertitudes qui pèsent sur notre activité.
Toundra : "Nous réfléchissons à posséder notre propre flotte de voiture électrique"
TourMaG.com - Arrivez-vous à évaluer la hausse des prix des prestations ?
Charles Frobisher : Je dirais entre 10 et 20%. C'est hors de notre contrôle, donc nous ne pouvons pas faire de geste sur les tarifs. En 2023, le Canada sera plus cher.
TourMaG.com - En France, de nombreux agents de voyages sont partis durant le covid pour tenter l'aventure dans l'immobilier ou l'assurance. Cette perte de compétence, est-elle préjudiciable pour vous ?
Charles Frobisher : C'est là où notre métier prend sa valeur. Après cela fait partie de la reconstruction que connait l'industrie. Cela pose problème car nous devons former les agents de voyages français et les remettre au niveau.
Nous allons accentuer nos éductours pour former les pros.
TourMaG.com - Le voyage responsable est dans tous les articles, sur toutes les bouches des patrons du tourisme. Est-ce que cela trouve écho chez vos clients ?
Jean-Christophe Viard : Il n'y a pas de demande : je veux un voyage responsable et c'est tant mieux, cela évite le greenwashing.
Nous travaillons nos produits dans ce sens, en sélectionnant nos fournisseurs, en allongeant les séjours. Nous devons communiquer dessus. Le problème pour nous, c'est le transport.
Nous réfléchissons depuis longtemps à avoir notre propre flotte de voitures électriques mais pour le moment ce n'est pas réalisable. Il faut des infrastructures, la volonté doit être politique.
J'imagine très bien que dans 10 ou 15 ans, nous aurons un crédit carbone pour chaque citoyen et nous ne devrons pas dépasser un certain niveau de pollution.
Justine De Bandt : En attendant, tout le monde doit faire sa part, c'est une certitude. Nous avons essayé de vendre des voyages en train, c'est quasiment invendable. Ils sont très recherchés, mais ça ne convertit pas.
Il est compliqué d'avoir accès à tous les lieux touristiques, du coup ça pénalise ce genre de séjour.
Charles Frobisher : Je dirais entre 10 et 20%. C'est hors de notre contrôle, donc nous ne pouvons pas faire de geste sur les tarifs. En 2023, le Canada sera plus cher.
TourMaG.com - En France, de nombreux agents de voyages sont partis durant le covid pour tenter l'aventure dans l'immobilier ou l'assurance. Cette perte de compétence, est-elle préjudiciable pour vous ?
Charles Frobisher : C'est là où notre métier prend sa valeur. Après cela fait partie de la reconstruction que connait l'industrie. Cela pose problème car nous devons former les agents de voyages français et les remettre au niveau.
Nous allons accentuer nos éductours pour former les pros.
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Jean-Christophe Viard : Il n'y a pas de demande : je veux un voyage responsable et c'est tant mieux, cela évite le greenwashing.
Nous travaillons nos produits dans ce sens, en sélectionnant nos fournisseurs, en allongeant les séjours. Nous devons communiquer dessus. Le problème pour nous, c'est le transport.
Nous réfléchissons depuis longtemps à avoir notre propre flotte de voitures électriques mais pour le moment ce n'est pas réalisable. Il faut des infrastructures, la volonté doit être politique.
J'imagine très bien que dans 10 ou 15 ans, nous aurons un crédit carbone pour chaque citoyen et nous ne devrons pas dépasser un certain niveau de pollution.
Justine De Bandt : En attendant, tout le monde doit faire sa part, c'est une certitude. Nous avons essayé de vendre des voyages en train, c'est quasiment invendable. Ils sont très recherchés, mais ça ne convertit pas.
Il est compliqué d'avoir accès à tous les lieux touristiques, du coup ça pénalise ce genre de séjour.
Toundra : "Nous avons investi dans une start-up pour faire découvrir le Québec aux Québécois"
TourMaG.com - Arrivez-vous à estimer les retombées du Groupe sur la destination ?
Jean-Christophe Viard :Nous employons directement et indirectement 400 guides, plus 70 salariés au siège. Nous devons impacter la vie de milliers de salariés en France.
Cela ne nous met aucune pression, nous faisons notre métier avec passion en vendant les voyages que nous aimons.
TourMaG.com - Vous avez des nouveaux projets à venir ?
Jean-Christophe Viard : Notre gros dossier actuel se situe au niveau de la technologie.
Le client maintenant veut une réponse rapide, une disponibilité et un prix immédiats. Nous devons avoir des canaux de connexion, avec les stocks en temps réel. Ce sont des gros investissements.
Nous avons aussi recruté une personne sur la RSE. Nos fameux employés piliers sont aussi nos associés. Ils ont des parts dans l'entreprise.
TourMaG.com - Vous hébergez dans vos bureaux une start-up Milo. Quel est le projet ?
Charles Frobisher : C'est un beau projet, né durant le covid.
Nous avons investi dans Milo, ce qui signifie : mon itinéraire local. Elle propose de faire découvrir aux Québécois, les attraits, expériences et les bonnes adresses du Québec. La start-up a développé une application, l'utilisateur est géolocalisé.
L'enjeu est de promouvoir un tourisme local, insolite, en créant une communauté. Pour y avoir accès, il est nécessaire de s'abonner. L'abonnement est rapidement rentabilisé car toutes les expériences recensées s'engagent à fournir des réductions assez importantes.
Tous nos clients internationaux auront directement un accès gratuit à cette application. Ils pourront vivre des expériences québécoises, tout en faisant plusieurs centaines de dollars d'économies. L'idée pourrait aussi débarquer en France, elle est géniale.
Jean-Christophe Viard :Nous employons directement et indirectement 400 guides, plus 70 salariés au siège. Nous devons impacter la vie de milliers de salariés en France.
Cela ne nous met aucune pression, nous faisons notre métier avec passion en vendant les voyages que nous aimons.
TourMaG.com - Vous avez des nouveaux projets à venir ?
Jean-Christophe Viard : Notre gros dossier actuel se situe au niveau de la technologie.
Le client maintenant veut une réponse rapide, une disponibilité et un prix immédiats. Nous devons avoir des canaux de connexion, avec les stocks en temps réel. Ce sont des gros investissements.
Nous avons aussi recruté une personne sur la RSE. Nos fameux employés piliers sont aussi nos associés. Ils ont des parts dans l'entreprise.
TourMaG.com - Vous hébergez dans vos bureaux une start-up Milo. Quel est le projet ?
Charles Frobisher : C'est un beau projet, né durant le covid.
Nous avons investi dans Milo, ce qui signifie : mon itinéraire local. Elle propose de faire découvrir aux Québécois, les attraits, expériences et les bonnes adresses du Québec. La start-up a développé une application, l'utilisateur est géolocalisé.
L'enjeu est de promouvoir un tourisme local, insolite, en créant une communauté. Pour y avoir accès, il est nécessaire de s'abonner. L'abonnement est rapidement rentabilisé car toutes les expériences recensées s'engagent à fournir des réductions assez importantes.
Tous nos clients internationaux auront directement un accès gratuit à cette application. Ils pourront vivre des expériences québécoises, tout en faisant plusieurs centaines de dollars d'économies. L'idée pourrait aussi débarquer en France, elle est géniale.
Toundrigo : Voici les nouveautés de la politique de l'entreprise
• Bonification de la politique de vacances : 1 semaine de congés supplémentaires pour tout le monde, peu importe l'ancienneté et dès l'entrée en poste
• Un crédit voyage basé sur l'ancienneté qui croit chaque année et distribué au mois
• Tous les lundis, petit-déjeuner servi au bureau, pour bien commencer la semaine
• 1 évènement mensuel (sortie ou 5 à 7) financé par l'entreprise en totalité
• 3 évènements mensuels, les mercredis, appelés "Toundribar" en fin de journée, avec des boissons et snacks à disposition en libre-service
• 1 jour anniversaire d'entreprise offert chaque année
• Abonnement BIXI offert (vélos en libre-service à Montréal)
• Création d'un système de parrain / marraine pour favoriser l'intégration et la cohésion chez Toundrigo
• Un abonnement MILO offert pour découvrir les bonnes adresses locales
• Possibilité de télétravailler depuis le chalet de l'entreprise en semaine,
• Recrutement de Mélissa, notre nouvelle coordonnatrice de la vie de bureau dont l'objectif est de rendre la vie de tous agréable et mettre en place les avantages listés ci-dessus entre autres !
• Mise en place d'un panneau d'affichage
• Récupération d'une salle pour les loisirs et sports
• Mise en place d'une boîte à idées
• Offre de cooptation renouvelée
• Reprise de notre infolettre interne, la Toundrinews
• Sondage prévu pour prendre la température en fin d'année...
• Un crédit voyage basé sur l'ancienneté qui croit chaque année et distribué au mois
• Tous les lundis, petit-déjeuner servi au bureau, pour bien commencer la semaine
• 1 évènement mensuel (sortie ou 5 à 7) financé par l'entreprise en totalité
• 3 évènements mensuels, les mercredis, appelés "Toundribar" en fin de journée, avec des boissons et snacks à disposition en libre-service
• 1 jour anniversaire d'entreprise offert chaque année
• Abonnement BIXI offert (vélos en libre-service à Montréal)
• Création d'un système de parrain / marraine pour favoriser l'intégration et la cohésion chez Toundrigo
• Un abonnement MILO offert pour découvrir les bonnes adresses locales
• Possibilité de télétravailler depuis le chalet de l'entreprise en semaine,
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• Mise en place d'une boîte à idées
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Publié par Romain Pommier
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