Laurent Abitbol, au centre des questionnements des TO - DR
Il était attendu et suscitait de nombreuses interrogations... (craintes ?) l'appel d'offres de Selectour est arrivé.
Le réseau demande aux tour-opérateurs souhaitant être référencés des prix fixes et un taux de commission de 16% pour les référencés Argent et de 17,5% pour les référencés Or.
Des demandes qui, si elles n'étonnent personne, ("on connaît les méthodes") ne plaisent pas à tout le monde... Pour ne pas dire qu'elles ne plaisent à personne !
Des niveaux "incroyables" et "jamais atteints" qui visent, selon certains à "tordre le cou" aux producteurs.
Une position qui s'appuie notamment sur les déclarations de Laurent Abitbol, qui avait trouvé trop nombreux les TO sur le marché français.
En tout cas, ils sont nombreux à s'inquiéter de ne pas pouvoir répondre à cette exigence, et se demandent si une solution alternative existe et laquelle.
Réponse ? "Aucune, ils nous tiennent par... où vous imaginez ! On n'a pas le choix, si ce n'est créer une union contre cette arnaque généralisée" affirme un TO.
Le réseau demande aux tour-opérateurs souhaitant être référencés des prix fixes et un taux de commission de 16% pour les référencés Argent et de 17,5% pour les référencés Or.
Des demandes qui, si elles n'étonnent personne, ("on connaît les méthodes") ne plaisent pas à tout le monde... Pour ne pas dire qu'elles ne plaisent à personne !
Des niveaux "incroyables" et "jamais atteints" qui visent, selon certains à "tordre le cou" aux producteurs.
Une position qui s'appuie notamment sur les déclarations de Laurent Abitbol, qui avait trouvé trop nombreux les TO sur le marché français.
En tout cas, ils sont nombreux à s'inquiéter de ne pas pouvoir répondre à cette exigence, et se demandent si une solution alternative existe et laquelle.
Réponse ? "Aucune, ils nous tiennent par... où vous imaginez ! On n'a pas le choix, si ce n'est créer une union contre cette arnaque généralisée" affirme un TO.
Un manque de négociation ?
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Une peur à laquelle s'ajoute un sentiment d'impunité de la part du réseau de distribution, qui n'aurait pas une démarche de dialogue propre à la négociation, mais qui viserait à "écraser les partenaires, par sa position monopolistique".
Le GIE réunissant Selectour et Havas Voyages représente environ 1/3 des distributeurs en France. Il est dirigé par Laurent Abitbol, par ailleurs président du groupe Marietton Developpement.
"Autant vous dire que si vous vous opposez à lui et vous voulez vous implanter à Lyon, vous êtes morts", ironise un TO.
Certains parient sur une simple technique visant, justement, à effrayer pour pouvoir peser plus fort : "c'est un positionnement tellement aberrant, il y aura forcément des négociations"...
Mais ce qui est certain, c'est que les plus petits et les TO proposant majoritairement des clubs et des charters ne sont pas en position de force face au mastodonte.
"La rémunération comme seul et unique critère ? C'est une hérésie !", s'indigne un TO, et il n'est pas le seul. Ne pouvant actionner d'autres leviers, beaucoup s'inquiètent d'être obligés, à terme, de déposer le bilan.
Le GIE réunissant Selectour et Havas Voyages représente environ 1/3 des distributeurs en France. Il est dirigé par Laurent Abitbol, par ailleurs président du groupe Marietton Developpement.
"Autant vous dire que si vous vous opposez à lui et vous voulez vous implanter à Lyon, vous êtes morts", ironise un TO.
Certains parient sur une simple technique visant, justement, à effrayer pour pouvoir peser plus fort : "c'est un positionnement tellement aberrant, il y aura forcément des négociations"...
Mais ce qui est certain, c'est que les plus petits et les TO proposant majoritairement des clubs et des charters ne sont pas en position de force face au mastodonte.
"La rémunération comme seul et unique critère ? C'est une hérésie !", s'indigne un TO, et il n'est pas le seul. Ne pouvant actionner d'autres leviers, beaucoup s'inquiètent d'être obligés, à terme, de déposer le bilan.
Un danger pour la distribution ?
Certains prédisent une guerre entre TO : des référencés qui, s'ils y gagnent sur le court terme, seront par la suite obligés de suivre le mouvement sans possibilité de négociation, et les non-référencés qui joueront sur les prix, en se tournant vers les autres réseaux, intégrés ou non, et le B2C.
Une compétition accrue entre les TO... Mais aussi au sein des réseaux de distribution pour lesquels bon nombre de voyagistes s'inquiètent.
Et beaucoup de prophétiser la fin de l'indépendance du réseau, avec la montée en puissance des quelques référencés, qui pourront imposer leurs vues et demander, en échange du prix qu'ils paient, des comptes aux agents de voyages.
De leur côté, les AGV pourraient bien ne plus avoir le choix que leur procure leur statut d'indépendant... Un statut qui pourrait être en danger.
Le rapprochement Havas / Selectour dans le viseur, certains TO estiment que les agents pourraient devenir de simples revendeurs de Voyamar, dont Laurent Abitbol est propriétaire.
"L'uniformité, ça n'est jamais bon" jugent-ils, rappelant que de plus en plus de clients souhaitent une offre originale et sur-mesure.
Quid de la différence ? "ils iront la chercher ailleurs, en direct par exemple".
Une compétition accrue entre les TO... Mais aussi au sein des réseaux de distribution pour lesquels bon nombre de voyagistes s'inquiètent.
Et beaucoup de prophétiser la fin de l'indépendance du réseau, avec la montée en puissance des quelques référencés, qui pourront imposer leurs vues et demander, en échange du prix qu'ils paient, des comptes aux agents de voyages.
De leur côté, les AGV pourraient bien ne plus avoir le choix que leur procure leur statut d'indépendant... Un statut qui pourrait être en danger.
Le rapprochement Havas / Selectour dans le viseur, certains TO estiment que les agents pourraient devenir de simples revendeurs de Voyamar, dont Laurent Abitbol est propriétaire.
"L'uniformité, ça n'est jamais bon" jugent-ils, rappelant que de plus en plus de clients souhaitent une offre originale et sur-mesure.
Quid de la différence ? "ils iront la chercher ailleurs, en direct par exemple".