La FFTV regrette les propos du président de la République sur les saisonniers - Depositphotos @TpaBMa2
Depuis le début de la semaine, TourMaG.com a lancé le débat sur la réforme de l'assurance chômage.
Mardi dernier, Alex Nicola, le président de la Fédération Française des employeurs du Tourisme et des Vacances (FFTV) réclamait une adaptation pour prendre mieux en compte la situation des saisonniers du tourisme.
"En plus de la diabolisation, la réforme du chômage nous pénalise. Nous sommes demandeurs d'un statut spécifique du chômage pour les saisonniers," nous expliquait alors le président de la branche professionnelle du tourisme social et familial.
L'enjeu est de faciliter le recrutement des profils qui se détournent du secteur, car ils ne pourront derrière plus être assurés de toucher le chômage après une saison, en attendant de trouver un autre emploi.
Une requête que le président de la République a balayée d'un revers de manche.
Pour ce dernier, la réforme du chômage est venue corriger "un système hypocrite", puisque selon Emmanuel Macron "il suffisait d'aller travailler quatre mois dans les stations de sport d'hiver pour avoir le chômage tout le reste de l'année".
La réponse du président de la République n'est pas bien passée auprès des professionnels du tourisme social et familial.
Mardi dernier, Alex Nicola, le président de la Fédération Française des employeurs du Tourisme et des Vacances (FFTV) réclamait une adaptation pour prendre mieux en compte la situation des saisonniers du tourisme.
"En plus de la diabolisation, la réforme du chômage nous pénalise. Nous sommes demandeurs d'un statut spécifique du chômage pour les saisonniers," nous expliquait alors le président de la branche professionnelle du tourisme social et familial.
L'enjeu est de faciliter le recrutement des profils qui se détournent du secteur, car ils ne pourront derrière plus être assurés de toucher le chômage après une saison, en attendant de trouver un autre emploi.
Une requête que le président de la République a balayée d'un revers de manche.
Pour ce dernier, la réforme du chômage est venue corriger "un système hypocrite", puisque selon Emmanuel Macron "il suffisait d'aller travailler quatre mois dans les stations de sport d'hiver pour avoir le chômage tout le reste de l'année".
La réponse du président de la République n'est pas bien passée auprès des professionnels du tourisme social et familial.
"Remettre en question le fonctionnement de l’activité saisonnière... c'est envoyer le secteur à sa perte"
La FFTV a décidé de nous adresser une réponse, suite aux propos d'Emmanuel Macron.
Le syndicat patronal "regrette les propos du Président de la République," il tient aussi à rappeler que l’ancien système d’indemnisation "était avant tout un cercle vertueux."
Ce dernier était avantageux aussi bien pour les entreprises que pour les saisonniers, notamment titulaires.
La FFTV ne remet pas en cause l'intégralité de la réforme, mais réclame juste une attention particulière pour un secteur qui emploie des millions de personnes en France.
"Remettre en question le fonctionnement de l’activité saisonnière, c’est remettre aussi en question sa nature économique et donc envoyer le secteur à sa perte, qui plus est après deux ans de pandémie."
Et la FFTV d'insister sur le fait que le système est plutôt gagnant-gagnant qu'hypocrite, comme l'a qualifié Emmanuel Macron.
"Pour le saisonnier, c’est profiter de l’ascenseur social que représente le tourisme en général. Pour accéder à cette évolution tout en sécurisant son installation sur un territoire en prenant en compte l’alternance de périodes travaillées et indemnisées.
Pour l’entreprise c’est la fidélisation des savoirs faire et la garantie du maintien d’une qualité de services."
Le problème de la réforme est double, puisque le mode de calcul de la nouvelle indemnisation chômage pénalise les saisonniers et elle condamne directement leur activité.
"Alors que cette base, qui permet de déterminer le montant de l’allocation chômage (ARE), était jusqu’alors calculée en prenant en compte l’ensemble des jours travaillés.
Aujourd’hui ce calcul se fait sur l’ensemble des jours calendaires couverts par la période observée : à savoir les périodes travaillées et les périodes d’inactivité."
La FFTV souhaite avant tout ouvrir le dialogue avec le gouvernement.
Le message est passé !
Le syndicat patronal "regrette les propos du Président de la République," il tient aussi à rappeler que l’ancien système d’indemnisation "était avant tout un cercle vertueux."
Ce dernier était avantageux aussi bien pour les entreprises que pour les saisonniers, notamment titulaires.
La FFTV ne remet pas en cause l'intégralité de la réforme, mais réclame juste une attention particulière pour un secteur qui emploie des millions de personnes en France.
"Remettre en question le fonctionnement de l’activité saisonnière, c’est remettre aussi en question sa nature économique et donc envoyer le secteur à sa perte, qui plus est après deux ans de pandémie."
Et la FFTV d'insister sur le fait que le système est plutôt gagnant-gagnant qu'hypocrite, comme l'a qualifié Emmanuel Macron.
"Pour le saisonnier, c’est profiter de l’ascenseur social que représente le tourisme en général. Pour accéder à cette évolution tout en sécurisant son installation sur un territoire en prenant en compte l’alternance de périodes travaillées et indemnisées.
Pour l’entreprise c’est la fidélisation des savoirs faire et la garantie du maintien d’une qualité de services."
Le problème de la réforme est double, puisque le mode de calcul de la nouvelle indemnisation chômage pénalise les saisonniers et elle condamne directement leur activité.
"Alors que cette base, qui permet de déterminer le montant de l’allocation chômage (ARE), était jusqu’alors calculée en prenant en compte l’ensemble des jours travaillés.
Aujourd’hui ce calcul se fait sur l’ensemble des jours calendaires couverts par la période observée : à savoir les périodes travaillées et les périodes d’inactivité."
La FFTV souhaite avant tout ouvrir le dialogue avec le gouvernement.
Le message est passé !