Rémi Arca déçu par la non reconnaissance du travail accompli - photo B. Gourdon
TourMaG.com - Quelles sont les raisons de cette rupture ?
Rémy ARCA : "Nous ne sommes pas tombé d'accord sur le renouvellement de notre contrat. Depuis trois ans, nous avons investi dans la représentation de la marque et nous espérions que Carnival Cruise Line nous épaulerait en termes de marketing..."
T.M.com - Quelles sont les ventes réalisées en France pour Carnival ?
R.A. : "Nous avons vendu 280 croisières en 2004. Vous comprendrez que cette rupture ne porte pas à conséquence..."
T.M.com - Est-ce que cette fin de contrat remet en cause vos accords avec Seabourn et Cunard ?
R.A. : "Il ne faut pas confondre Carnival Coorporation et Carnival Cruise Line. Carnival Cruise Line est une société à part entière avec sa propre direction et cela n'affecte en aucun cas notre repésentation de Cunard et Seabourn."
T.M.com - Pensez-vous que Carnival n'a que faire du marché français, laissant sa filiale Costa occuper le marché européen.
R.A. : "Certainement, mais il faudrait que les choses soient plus claires et que l'on ne nous demande pas dans ce cas d'augmenter les ventes Carnival."
T.M.com - Que repprochez-vous le plus à Carnival Cruise Line ?
R.A. : "Je suis déçu par leur insensibilité et la non reconnaissance du travail que nous avons fourni depuis trois ans."
T.M.com - Comment faites-vous avec les enregistrements en cours ?
R.A. : "Nous honorons nos engagements jusqu'à la fin de l'année sur toutes les demandes qui s'effectueront, mais nous ne reprogrammerons aucun navire Carnival sur nos prochaines brochures."
T.M.com - Parlons de sujets qui fâchent moins. Comment se passent les ventes du Queen Mary 2 ?
R.A. : "Nous sommes très satisfaits du début de saison. Depuis novembre, nous avons enregistré 1718 passagers. Les réservations s'effectuent plusieurs mois à l'avance et nous avons déjà des passagers programmés pour 2006."
T.M.com - Le Queen Elisabeth 2 est-il toujours programmé ?
R.A. : "Oui et les ventes paradoxalement se portent particulièrement bien. On assiste à un effet de type « Mermoz ». Queen Elisabeth 2 évoque de plus en plus cette nostalgie des grands liners et les tours du monde fascinent toujours les voyageurs au long cours."
T.M.com - Vous venez de sortir une nouvelle brochure « prestige » comment se distingue t'elle ?
R.A. : Nous visons une clientèle très élitiste et des « packages » particulièrement attractifs comme ces transatlantiques à bord du Queen Mary 2 incluant un aller avion jusqu'à Londres, un transfert en voiture privée jusqu'à Southampton, une catégorie de cabine P, deux nuits à New York à l'hôtel Parker Meridien et le retour sur Air France en classe affaire pour 5 477 Euros TTC par personne."
Jean-François GOURDON - redaction@tourmag.com
Rémy ARCA : "Nous ne sommes pas tombé d'accord sur le renouvellement de notre contrat. Depuis trois ans, nous avons investi dans la représentation de la marque et nous espérions que Carnival Cruise Line nous épaulerait en termes de marketing..."
T.M.com - Quelles sont les ventes réalisées en France pour Carnival ?
R.A. : "Nous avons vendu 280 croisières en 2004. Vous comprendrez que cette rupture ne porte pas à conséquence..."
T.M.com - Est-ce que cette fin de contrat remet en cause vos accords avec Seabourn et Cunard ?
R.A. : "Il ne faut pas confondre Carnival Coorporation et Carnival Cruise Line. Carnival Cruise Line est une société à part entière avec sa propre direction et cela n'affecte en aucun cas notre repésentation de Cunard et Seabourn."
T.M.com - Pensez-vous que Carnival n'a que faire du marché français, laissant sa filiale Costa occuper le marché européen.
R.A. : "Certainement, mais il faudrait que les choses soient plus claires et que l'on ne nous demande pas dans ce cas d'augmenter les ventes Carnival."
T.M.com - Que repprochez-vous le plus à Carnival Cruise Line ?
R.A. : "Je suis déçu par leur insensibilité et la non reconnaissance du travail que nous avons fourni depuis trois ans."
T.M.com - Comment faites-vous avec les enregistrements en cours ?
R.A. : "Nous honorons nos engagements jusqu'à la fin de l'année sur toutes les demandes qui s'effectueront, mais nous ne reprogrammerons aucun navire Carnival sur nos prochaines brochures."
T.M.com - Parlons de sujets qui fâchent moins. Comment se passent les ventes du Queen Mary 2 ?
R.A. : "Nous sommes très satisfaits du début de saison. Depuis novembre, nous avons enregistré 1718 passagers. Les réservations s'effectuent plusieurs mois à l'avance et nous avons déjà des passagers programmés pour 2006."
T.M.com - Le Queen Elisabeth 2 est-il toujours programmé ?
R.A. : "Oui et les ventes paradoxalement se portent particulièrement bien. On assiste à un effet de type « Mermoz ». Queen Elisabeth 2 évoque de plus en plus cette nostalgie des grands liners et les tours du monde fascinent toujours les voyageurs au long cours."
T.M.com - Vous venez de sortir une nouvelle brochure « prestige » comment se distingue t'elle ?
R.A. : Nous visons une clientèle très élitiste et des « packages » particulièrement attractifs comme ces transatlantiques à bord du Queen Mary 2 incluant un aller avion jusqu'à Londres, un transfert en voiture privée jusqu'à Southampton, une catégorie de cabine P, deux nuits à New York à l'hôtel Parker Meridien et le retour sur Air France en classe affaire pour 5 477 Euros TTC par personne."
Jean-François GOURDON - redaction@tourmag.com