Quels sont les repreneurs potentiels à la reprise de Thomas Cook France ? - Photo DR
Les candidats potentiels à la reprise de Thomas Cook France ont jusqu'au 22 octobre 2019 pour déposer leurs offres.
Une date qui n'a pas été fixée par l'administrateur, comme à l'accoutumée mais "par le Tribunal de Commerce lui-même. Ce dernier serait particulièrement confiant quand à l'issue du dossier de reprise" nous rapporte un employé de la filiale française.
Selon nos informations, Havas Voyages (Groupe Marietton) se positionnerait sur une partie du réseau composé de 174 agences de voyages intégrées en regroupant derrière lui Salaün Holidays, le groupe Sainte-Claire dirigé par Eric Kuo et quelques distributeurs qui se joignent à eux pour la reprise, au coup par coup, de quelques points de ventes.
Un autocariste de l'Est de la France serait également sur les rangs. Mais François Piot, PDG de Prêt-à-Partir a botté en touche.
Univairmer étudierait également encore à l'heure où nous écrivons ses lignes "la possibilité de reprendre entre 7 et 8 boutiques complémentaires à son maillage" nous confirme Jean Dionnet, directeur général.
Le nom d'Alain de Mendonça aurait aussi circulé... Nous avons tenté de le joindre mais sans succès à l'heure où vous lisez ces lignes.
Une date qui n'a pas été fixée par l'administrateur, comme à l'accoutumée mais "par le Tribunal de Commerce lui-même. Ce dernier serait particulièrement confiant quand à l'issue du dossier de reprise" nous rapporte un employé de la filiale française.
Selon nos informations, Havas Voyages (Groupe Marietton) se positionnerait sur une partie du réseau composé de 174 agences de voyages intégrées en regroupant derrière lui Salaün Holidays, le groupe Sainte-Claire dirigé par Eric Kuo et quelques distributeurs qui se joignent à eux pour la reprise, au coup par coup, de quelques points de ventes.
Un autocariste de l'Est de la France serait également sur les rangs. Mais François Piot, PDG de Prêt-à-Partir a botté en touche.
Univairmer étudierait également encore à l'heure où nous écrivons ses lignes "la possibilité de reprendre entre 7 et 8 boutiques complémentaires à son maillage" nous confirme Jean Dionnet, directeur général.
Le nom d'Alain de Mendonça aurait aussi circulé... Nous avons tenté de le joindre mais sans succès à l'heure où vous lisez ces lignes.
Peu d'informations sur les agences à reprendre
D'autres candidats à la reprise auraient renoncé aussi en raison du peu d'informations communiquées.
"C'est trop flou et le risque est trop grand" nous confie un franchisé qui était intéressé au départ par la reprise de quelques points de ventes.
"Nous avons le chiffre d'affaires par agence et la masse salariale globale. Mais nous n'avons rien sur la répartition du chiffre d'affaires : billetterie, tourisme... sur les charges nous n'avons pas les frais centraux, pas le détail des loyers ni celui des salaires.
Rien non plus sur l'ancienneté des collaborateurs. Pour faire une offre de reprise ciblée sauf à prendre des risques... c'est très compliqué" ajoute un autre patron de mini-réseau.
"Il faut compter à la louche 20 000 € de frais par boutique et notamment tomber l'enseigne. Ensuite 30% du chiffre d'affaires annuel est mort et une partie de la clientèle est d'ores et déjà partie à la concurrence.
Sur la première année d'exploitation il sera très compliqué d'être dans le vert" ajoute t-il.
Quant à Jet tours, si NG Travel avait montré son intérêt, Olivier Kervella, PDG a finalement abandonné tout projet de reprise : "Après en avoir discuté avec Siparex nous avons décidé de ne pas faire d'offre de reprise sur le TO Jet Tours.
Jet Tours est une superbe marque et ses équipes sont très compétentes mais nous avons également de belles marques à fort potentiel en interne (notamment Directours, Club Coralia et bien évidemment Kappa Club)"
Un observateur du secteur précise sur Jet tours : "Il n'y a pas grand chose voire même aucune offre. Peut être qu'il y aura quelqu'un pour racheter la marque, mais pas l'entreprise. Ceux qui se sont approchés du dossier ne sont pas restés dessus."
"C'est trop flou et le risque est trop grand" nous confie un franchisé qui était intéressé au départ par la reprise de quelques points de ventes.
"Nous avons le chiffre d'affaires par agence et la masse salariale globale. Mais nous n'avons rien sur la répartition du chiffre d'affaires : billetterie, tourisme... sur les charges nous n'avons pas les frais centraux, pas le détail des loyers ni celui des salaires.
Rien non plus sur l'ancienneté des collaborateurs. Pour faire une offre de reprise ciblée sauf à prendre des risques... c'est très compliqué" ajoute un autre patron de mini-réseau.
"Il faut compter à la louche 20 000 € de frais par boutique et notamment tomber l'enseigne. Ensuite 30% du chiffre d'affaires annuel est mort et une partie de la clientèle est d'ores et déjà partie à la concurrence.
Sur la première année d'exploitation il sera très compliqué d'être dans le vert" ajoute t-il.
Quant à Jet tours, si NG Travel avait montré son intérêt, Olivier Kervella, PDG a finalement abandonné tout projet de reprise : "Après en avoir discuté avec Siparex nous avons décidé de ne pas faire d'offre de reprise sur le TO Jet Tours.
Jet Tours est une superbe marque et ses équipes sont très compétentes mais nous avons également de belles marques à fort potentiel en interne (notamment Directours, Club Coralia et bien évidemment Kappa Club)"
Un observateur du secteur précise sur Jet tours : "Il n'y a pas grand chose voire même aucune offre. Peut être qu'il y aura quelqu'un pour racheter la marque, mais pas l'entreprise. Ceux qui se sont approchés du dossier ne sont pas restés dessus."
Des repreneurs étrangers ?
"Ce qui est intéressant de savoir" explique René-Marc Chikli président du SETO "c'est que comme dans les autres cas de figure en Belgique et Allemagne on peut se demander s'il y aura un candidat extérieur à la France ?"
D'après un employé de Thomas Cook France, il y aurait pour l'heure entre 6 et 7 repreneurs déclarés, dont un étranger, mais son nom n' a pas filtré fans les couloirs du siège parisien.
Quid alors des repreneurs étrangers ? Plusieurs groupes allemands pourraient montrer un intérêt à savoir Der Touristik (Maison mère de Travel Lab SAS Kuoni France) ou FTI Group. La filiale tourisme de REWE nous a informé ce matin ne pas être intéressée par Thomas Cook.
Contacté par nos soins Axel Mazerolles, directeur général France de FTI France nous a précisé de son côté : "nous observons et étudions toutes les opportunités sur le marché français, mais ce n'est pas un sujet validé, nous cherchons une croissance naturelle.
Nous n'allons pas dans la direction de la croissance externe, donc il n'y aura pas de suite donné au dossier Jet Tours, tout comme le réseau distribution."
Une source syndicale faisait aussi état de rumeurs autour de Fosun il y a quelques jours et qui ont aujourd'hui disparu.
Si cette piste a fait sourire plus d'un observateur lorsque nous l'avons évoqué, certains se demandent si "cela ne pourrait pas être une stratégie de leur part pour avancer masqué..."
Alors affabulation ou coup de poker ? Nul ne le sait pour le moment, mais "la direction se montre très confiante et même réjoui sur l'avancement du projet de reprise" selon une source interne.
Signe du positivisme ambiant, les salariés ont récemment reçu un mail, que nous avons pu consulter, leur indiquant qu'il n'était plus nécessaire de poser des congés payés, après le 4 novembre 2019.
D'après un employé de Thomas Cook France, il y aurait pour l'heure entre 6 et 7 repreneurs déclarés, dont un étranger, mais son nom n' a pas filtré fans les couloirs du siège parisien.
Quid alors des repreneurs étrangers ? Plusieurs groupes allemands pourraient montrer un intérêt à savoir Der Touristik (Maison mère de Travel Lab SAS Kuoni France) ou FTI Group. La filiale tourisme de REWE nous a informé ce matin ne pas être intéressée par Thomas Cook.
Contacté par nos soins Axel Mazerolles, directeur général France de FTI France nous a précisé de son côté : "nous observons et étudions toutes les opportunités sur le marché français, mais ce n'est pas un sujet validé, nous cherchons une croissance naturelle.
Nous n'allons pas dans la direction de la croissance externe, donc il n'y aura pas de suite donné au dossier Jet Tours, tout comme le réseau distribution."
Une source syndicale faisait aussi état de rumeurs autour de Fosun il y a quelques jours et qui ont aujourd'hui disparu.
Si cette piste a fait sourire plus d'un observateur lorsque nous l'avons évoqué, certains se demandent si "cela ne pourrait pas être une stratégie de leur part pour avancer masqué..."
Alors affabulation ou coup de poker ? Nul ne le sait pour le moment, mais "la direction se montre très confiante et même réjoui sur l'avancement du projet de reprise" selon une source interne.
Signe du positivisme ambiant, les salariés ont récemment reçu un mail, que nous avons pu consulter, leur indiquant qu'il n'était plus nécessaire de poser des congés payés, après le 4 novembre 2019.