"A titre personnel, je ne m'engagerais pas sur l'achat d'un billet d'avion. Ne soyons pas trop pressés de faire des réservations" /crédit DepositPhoto
Quelques gîtes, chambres d’hôte et campings, notent un frémissement dans leurs carnets de commandes.
Non seulement le rythme des annulations a diminué mais quelques timides réservations fleurissent même ça et là avec l’arrivée du printemps.
Mais les fruits passeront-ils la promesse des fleurs ?
La question mérite d’être posée, surtout après l’intervention en forme de coup de semonce du ministre de la Santé ce dimanche dans une interview exclusive à notre confrère “Le Parisien”.
Selon le quotidien, Olivier Véran explique que la date du 11 mai 2020 n’est pas du béton gravé dans le marbre et qu’elle pourrait même être reportée si le nombre des malades du coronavirus repartait à la hausse.
"Nous avons un objectif : qu'au 11 mai, il y ait suffisamment peu de malades par jour à tester, tracer et isoler pour réussir le déconfinement. Si le nombre de nouveaux malades devait être trop élevé, la date de lever du confinement pourrait être remise en question et sera appréciée selon les départements".
Voilà qui douche quelque peu l’optimisme naissant des professionnels du tourisme qui n’en peuvent plus de la galère actuelle et se demandent quand ils vont pouvoir accueillir de nouveau des clients.
Surtout que beaucoup s’activent d’ores et déjà en fonction et ont engagé des investissements supplémentaires (alors que leurs revenus sont gelés) pour pouvoir satisfaire aux exigences sanitaires incontournables et préalables à l’accueil du public.
Certains se sont même lancés dans la mise en place de chartes sanitaires ou l’adhésion à des labels qui surgissent fort opportunément ici ou là.
Non seulement le rythme des annulations a diminué mais quelques timides réservations fleurissent même ça et là avec l’arrivée du printemps.
Mais les fruits passeront-ils la promesse des fleurs ?
La question mérite d’être posée, surtout après l’intervention en forme de coup de semonce du ministre de la Santé ce dimanche dans une interview exclusive à notre confrère “Le Parisien”.
Selon le quotidien, Olivier Véran explique que la date du 11 mai 2020 n’est pas du béton gravé dans le marbre et qu’elle pourrait même être reportée si le nombre des malades du coronavirus repartait à la hausse.
"Nous avons un objectif : qu'au 11 mai, il y ait suffisamment peu de malades par jour à tester, tracer et isoler pour réussir le déconfinement. Si le nombre de nouveaux malades devait être trop élevé, la date de lever du confinement pourrait être remise en question et sera appréciée selon les départements".
Voilà qui douche quelque peu l’optimisme naissant des professionnels du tourisme qui n’en peuvent plus de la galère actuelle et se demandent quand ils vont pouvoir accueillir de nouveau des clients.
Surtout que beaucoup s’activent d’ores et déjà en fonction et ont engagé des investissements supplémentaires (alors que leurs revenus sont gelés) pour pouvoir satisfaire aux exigences sanitaires incontournables et préalables à l’accueil du public.
Certains se sont même lancés dans la mise en place de chartes sanitaires ou l’adhésion à des labels qui surgissent fort opportunément ici ou là.
" Je ne m'engagerais pas sur l'achat d'un billet d'avion..."
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Là encore, Olivier Véran joue les rabat-joie : "A titre personnel, je ne m'engagerais pas sur l'achat d'un billet d'avion. Ne soyons pas trop pressés de faire des réservations".
Voilà de quoi refréner l’envie de vacances des Français sevrés depuis plus de 50 jours de déplacements et séjours. La crainte d’un relâchement et d’une deuxième vague est dans toutes les têtes.
"Le fameux R0 - le facteur de reproduction du virus - qui était descendu à 0,5 est aujourd'hui remonté à 0,6, s'inquiète le ministre. C'est le signe d'un certain relâchement, même si en l'état l'épidémie reste en déclin, puisque 0,6, cela signifie que 10 malades ne contaminent que 6 malades la semaine suivante."
Voilà pourquoi le Gouvernement s’est laissé une marge de manœuvre en prolongeant jusqu'au 24 juillet 2020, de l'état d'urgence sanitaire en France pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Un délai qui pourrait être mis à profit pour reprendre des initiative supplémentaires voire des mesures coercitives si la situation l’exigeait.
Bien entendu, ces doutes et les discours anxiogènes, ne font pas l’affaire des professionnels. En effet, l’à-valoir n’est pas aujourd’hui une garantie suffisante pour les consommateurs, qui ne veulent pas voir le budget des vacances bloqué 18 mois pour un remboursement éventuel.
Un sondage récent de Maeva révélait qu’ils sont toujours “partants” (90%) pour prendre des congés d’été mais que très peu (28%) d’entre eux sont passés à l’acte...
Voilà de quoi refréner l’envie de vacances des Français sevrés depuis plus de 50 jours de déplacements et séjours. La crainte d’un relâchement et d’une deuxième vague est dans toutes les têtes.
"Le fameux R0 - le facteur de reproduction du virus - qui était descendu à 0,5 est aujourd'hui remonté à 0,6, s'inquiète le ministre. C'est le signe d'un certain relâchement, même si en l'état l'épidémie reste en déclin, puisque 0,6, cela signifie que 10 malades ne contaminent que 6 malades la semaine suivante."
Voilà pourquoi le Gouvernement s’est laissé une marge de manœuvre en prolongeant jusqu'au 24 juillet 2020, de l'état d'urgence sanitaire en France pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Un délai qui pourrait être mis à profit pour reprendre des initiative supplémentaires voire des mesures coercitives si la situation l’exigeait.
Bien entendu, ces doutes et les discours anxiogènes, ne font pas l’affaire des professionnels. En effet, l’à-valoir n’est pas aujourd’hui une garantie suffisante pour les consommateurs, qui ne veulent pas voir le budget des vacances bloqué 18 mois pour un remboursement éventuel.
Un sondage récent de Maeva révélait qu’ils sont toujours “partants” (90%) pour prendre des congés d’été mais que très peu (28%) d’entre eux sont passés à l’acte...