Le Seto, prenant acte du décret concernant les déplacements, a demandé aux producteurs et aux agences de voyages d’annuler tous les voyages de leurs clients jusqu’au 30 novembre 2020. Oui, certes, mais les grandes plateformes en ont-elles la même lecture ?
Il semblerait en effet que profitant du flou actuel les Expedia, Booking et consorts passent outre et ne prennent pas les mêmes précautions...
Il paraît que nul n’est censé ignorer la Loi sauf peut-être ceux qui s’engouffrent dans les vides juridiques pour poursuivre leur business as usual...
Vous me direz... à qui la faute ? Quand on autorise les grandes surfaces à vendre des livres et d’autres babioles alors que les petits commerçants sont à la peine et ne relèveront peut-être jamais le rideau baissé, on peut se poser des questions.
La période actuelle est très confuse. Particulièrement en matière de voyages. Beaucoup de candidats au départ se pointent à l’aéroport où ils ne rencontrent guère de résistance pour quitter le territoire. En effet, l’éventuelle contravention de 135 euros n’est guère dissuasive quant on a déjà déboursé 3 ou 4000.
Il faudrait, une fois pour toutes, savoir si l’interdiction de déplacement s’applique ou pas. Malgré nos efforts pour essayer de tirer l'affaire au clair ces derniers jours, nous n’en savons pas davantage... même si pour Me Emmanuelle Llop cela ne fait pas de doute (LIRE).
Le flou artistique est total et la latitude laissée aux DOM-TOM n’arrange pas les choses. L’exemple de la Polynésie où le confinement n’est pas appliqué et le tourisme à l’import encouragé, est un cas d’école.
Lire : Voyages sous confinement : la Polynésie défierait-elle Jean Castex ?
Il semblerait en effet que profitant du flou actuel les Expedia, Booking et consorts passent outre et ne prennent pas les mêmes précautions...
Il paraît que nul n’est censé ignorer la Loi sauf peut-être ceux qui s’engouffrent dans les vides juridiques pour poursuivre leur business as usual...
Vous me direz... à qui la faute ? Quand on autorise les grandes surfaces à vendre des livres et d’autres babioles alors que les petits commerçants sont à la peine et ne relèveront peut-être jamais le rideau baissé, on peut se poser des questions.
La période actuelle est très confuse. Particulièrement en matière de voyages. Beaucoup de candidats au départ se pointent à l’aéroport où ils ne rencontrent guère de résistance pour quitter le territoire. En effet, l’éventuelle contravention de 135 euros n’est guère dissuasive quant on a déjà déboursé 3 ou 4000.
Il faudrait, une fois pour toutes, savoir si l’interdiction de déplacement s’applique ou pas. Malgré nos efforts pour essayer de tirer l'affaire au clair ces derniers jours, nous n’en savons pas davantage... même si pour Me Emmanuelle Llop cela ne fait pas de doute (LIRE).
Le flou artistique est total et la latitude laissée aux DOM-TOM n’arrange pas les choses. L’exemple de la Polynésie où le confinement n’est pas appliqué et le tourisme à l’import encouragé, est un cas d’école.
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Mettre un terme à l'iniquité qui profite aux géants du Net
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En avril 2021, malgré le confinement est-il encore possible de voyager ?
Je pense qu’il faudrait une fois pour toutes mettre un terme à cette iniquité qui profite aux géants du Net qui ne paient guère d’impôts en France mais en exploitent à fond les failles de la législation.
Loin de nous l’idée de brider les voyages, bien au contraire. Mais les décrets et les règlements de la République seraient-ils à géométrie variable ? Ce que les tour opérateurs français s’interdisent pour de légitimes raisons, les plateformes numériques y échapperaient-elles ?
Ne faudrait-il pas obliger ces OTA à mentionner lors d’un achat que les forfaits et autres prestations achetés sont soumis aux conditions actuellement en vigueur et que leur responsabilité n’est pas engagée en cas d’annulation des vols et autres contretemps pouvant surgir dans le cadre du confinement actuel ?
Les compagnies aériennes, en recherche de trésorerie désespérément, ne découragent pas non plus les acheteurs. Bref, la situation semble convenir à tout le monde, sauf à ceux qui en font les frais.
Peut-être faudrait-il aussi expliquer aux consommateurs qu’en cas de pépin, ces mêmes plateformes et ces mêmes transporteurs se mettent souvent aux abonnés absents comme on a pu le constater lors du premier confinement.
Il serait peut-être temps que la DGCCRF siffle la fin du match et renvoie tout ce beau monde dans leurs buts. La situation critique des professionnels du tourisme n’autorise plus le moindre laxisme.
Loin de nous l’idée de brider les voyages, bien au contraire. Mais les décrets et les règlements de la République seraient-ils à géométrie variable ? Ce que les tour opérateurs français s’interdisent pour de légitimes raisons, les plateformes numériques y échapperaient-elles ?
Ne faudrait-il pas obliger ces OTA à mentionner lors d’un achat que les forfaits et autres prestations achetés sont soumis aux conditions actuellement en vigueur et que leur responsabilité n’est pas engagée en cas d’annulation des vols et autres contretemps pouvant surgir dans le cadre du confinement actuel ?
Les compagnies aériennes, en recherche de trésorerie désespérément, ne découragent pas non plus les acheteurs. Bref, la situation semble convenir à tout le monde, sauf à ceux qui en font les frais.
Peut-être faudrait-il aussi expliquer aux consommateurs qu’en cas de pépin, ces mêmes plateformes et ces mêmes transporteurs se mettent souvent aux abonnés absents comme on a pu le constater lors du premier confinement.
Il serait peut-être temps que la DGCCRF siffle la fin du match et renvoie tout ce beau monde dans leurs buts. La situation critique des professionnels du tourisme n’autorise plus le moindre laxisme.
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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