TourMaG.com. Le congrès de vos concurrents Afat/Selectour a précédé de quelques jours le vôtre. Un commentaire ?
Richard Vainopoulos. J'ai lu dans vos colonnes qu'il y avait beaucoup d'annonces, beaucoup de promesses, beaucoup d'engagements encore en attente de signatures.
Mon avis est que les rapports de force sont dépassés. Les fournisseurs n'ont plus les moyens de donner plus... J'ai le sentiment que AS Voyages a fermé des portes avant d'en ouvrir de nouvelles.
Je ne crois pas au gigantisme franco-français mais à la mutualisation des services.
Les objectifs de Tourcom sont différents. Nous sommes des indépendants qui agissons pour valoriser l'identité de nos adhérents et non une enseigne.
Richard Vainopoulos. J'ai lu dans vos colonnes qu'il y avait beaucoup d'annonces, beaucoup de promesses, beaucoup d'engagements encore en attente de signatures.
Mon avis est que les rapports de force sont dépassés. Les fournisseurs n'ont plus les moyens de donner plus... J'ai le sentiment que AS Voyages a fermé des portes avant d'en ouvrir de nouvelles.
Je ne crois pas au gigantisme franco-français mais à la mutualisation des services.
Les objectifs de Tourcom sont différents. Nous sommes des indépendants qui agissons pour valoriser l'identité de nos adhérents et non une enseigne.
Ne pas jouer à la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf
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T.M.c. Comment vous placez-vous face aux producteurs-distributeurs TUI et Thomas Cook ?
R.V. Ce sont deux mastodontes européens qui développent un tourisme de masse industriel. Ils ont du stock et des transports aériens. Leur produits réalisent le plus gros des ventes. Mais les consommateurs demandent aussi des produits haut de gamme, des voyages sur mesure à forte valeur ajoutée que seule une minorité de tour-opérateurs est capable d'assurer.
Avec la mise en place de « Tourcom à la carte » notre réseau dispose de tous les outils et des partenaires référencés dans 70 pays à travers le monde pour assurer ce type de ventes.
Ces réceptifs qui adhèrent à notre centrale de paiement nous représentent et sont nos ambassadeurs à l'étranger. A chacun de choisir ses partenaires et négocier intelligemment avec ce que l'on a sans jouer à la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf.
T.M.c. Comment le réseau Tourcom termine-t-il l'année 2009
R.V. Nous nous en sortons bien par rapport à ce qui aurait pu arriver et nos chiffres prévisionnels montrent une bonne résistance face à la crise. Notre volume d’affaires global sera de 1,45 milliard d'euros. Il marque un fléchissement de – 9 % des TO référencés 2008/2009. La billetteris BSP a chuté de - 15 %.
Le volume d'affaires généré par Tourcom à la carte et Tourcom groupes représente 7 M€ hors billetterie contre 5 M€ en 2008. C'est un service qui se met en place et devrait atteindre sa vitesse croisière d'ici deux ou trois ans.
Nous terminons l'année avec 540 points de ventes en tenant compte d'une trentaine de radiations, fermetures ou dépôts de bilans. Les agences se répartissent pour 63 % en province et 37 % en région parisienne.
R.V. Ce sont deux mastodontes européens qui développent un tourisme de masse industriel. Ils ont du stock et des transports aériens. Leur produits réalisent le plus gros des ventes. Mais les consommateurs demandent aussi des produits haut de gamme, des voyages sur mesure à forte valeur ajoutée que seule une minorité de tour-opérateurs est capable d'assurer.
Avec la mise en place de « Tourcom à la carte » notre réseau dispose de tous les outils et des partenaires référencés dans 70 pays à travers le monde pour assurer ce type de ventes.
Ces réceptifs qui adhèrent à notre centrale de paiement nous représentent et sont nos ambassadeurs à l'étranger. A chacun de choisir ses partenaires et négocier intelligemment avec ce que l'on a sans jouer à la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf.
T.M.c. Comment le réseau Tourcom termine-t-il l'année 2009
R.V. Nous nous en sortons bien par rapport à ce qui aurait pu arriver et nos chiffres prévisionnels montrent une bonne résistance face à la crise. Notre volume d’affaires global sera de 1,45 milliard d'euros. Il marque un fléchissement de – 9 % des TO référencés 2008/2009. La billetteris BSP a chuté de - 15 %.
Le volume d'affaires généré par Tourcom à la carte et Tourcom groupes représente 7 M€ hors billetterie contre 5 M€ en 2008. C'est un service qui se met en place et devrait atteindre sa vitesse croisière d'ici deux ou trois ans.
Nous terminons l'année avec 540 points de ventes en tenant compte d'une trentaine de radiations, fermetures ou dépôts de bilans. Les agences se répartissent pour 63 % en province et 37 % en région parisienne.
Une production « France » en préparation
T.M.c. Avez vous des ambitions sur le marché domestique et vendre un jour la France aux Français ?
R.V. Le marché français est très particulier et nous y travaillons.
Nous avons les structures pour développer une telle production. Une centaine de nos adhérents sont des autocaristes qui représentent un parc de 3 000 autocars à travers la France. Ce sera notre réponse aux hôteliers et prestataires qui ne jouent pas le jeu.
T.M.c. Combien de participants à votre convention et quel en sera le fil rouge ?
R.V. L'édition 2009 fait le plein avec 280 inscrits. Nous limitons le nombre de participants afin d'assurer les meilleurs conditions de travail à nos ateliers.
L'objectif est d'élargir nos parts de marché et d'être prêts pour gérer la sortie de crise avec les outils B2B2C les plus performants. Notre convention se déroulera sur le thème « Nouveaux enjeux et nouveaux services ».
Vous savez, la distribution est reine, c'est elle qui a le pouvoir. Encore faut-il rester attentif et adapter services et produits à une clientèle qui change.
R.V. Le marché français est très particulier et nous y travaillons.
Nous avons les structures pour développer une telle production. Une centaine de nos adhérents sont des autocaristes qui représentent un parc de 3 000 autocars à travers la France. Ce sera notre réponse aux hôteliers et prestataires qui ne jouent pas le jeu.
T.M.c. Combien de participants à votre convention et quel en sera le fil rouge ?
R.V. L'édition 2009 fait le plein avec 280 inscrits. Nous limitons le nombre de participants afin d'assurer les meilleurs conditions de travail à nos ateliers.
L'objectif est d'élargir nos parts de marché et d'être prêts pour gérer la sortie de crise avec les outils B2B2C les plus performants. Notre convention se déroulera sur le thème « Nouveaux enjeux et nouveaux services ».
Vous savez, la distribution est reine, c'est elle qui a le pouvoir. Encore faut-il rester attentif et adapter services et produits à une clientèle qui change.
Les ateliers de la Convention
« Valoriser ses acquis »... et choisir les bonnes orientations au moment de la sortie de crise par le biais d'une nouvelle offre de diagnostic. Développée par la centrale de paiement cette offre permettra à chaque agence d'identifier ses ressources, ses gisements de production et de prendre les bonnes décisions stratégiques. Disponible dès janvier 2010 ce diagnostic est complété par une offre de conseils personnalisés par des consultants en gestion, comptabilité et ressources humaines mis à disposition des agences pour effectuer un travail d'accompagnement et de suivi de projet.
- « La nouvelle boîte à outils technologique du réseau » : cet atelier présentera aux adhérents le nouveau portail intranet TourCom, opérationnel dès janvier. Plus complet et performant, il vise à permettre aux agences de gagner du temps et de la productivité.
Cet atelier sera aussi l’occasion d’une présentation officielle de Traveltainment et des déclinaisons B2B et B2C de ce portail loisirs. L’atelier présentera aux adhérents les nouveaux outils informatiques négociés par le réseau pour le secteur affaires (portail de réservation hôtelière, self booking tools…).
- "Les évolutions réglementaires et les perspectives en matière de responsabilité". TourCom consacrera deux moments de sa Convention aux évolutions réglementaires historiques en cours dans le secteur touristique. Après un atelier de travail sur les conséquences concrètes de la loi de juillet 2009 sur les agences de voyages, le débat du samedi 28 novembre abordera un sujet décisif :
« Responsabilité des acteurs du tourisme : et si l’Europe changeait la donne ? ».
Les intervenants :
Georges Colson, président du SNAV, Raoul Nabet, président de l’APS, Anne-Sophie Treca, responsable des litiges à la Fédération Nationale des Usagers des Transports (FNAUT) et Nicolas Brumelot, directeur général de Go Voyages débattront avec Richard Vainopoulos des évolutions possibles du régime de responsabilité des agences de voyages mais aussi des compagnies aériennes. En introduction de ce débat, les deux parlementaires rapporteurs de la loi de modernisation des services touristiques, le député Jean-Louis Léonard et la sénatrice Bariza Khiari donneront leur point de vue sur le sujet via un témoignage vidéo.
- « La nouvelle boîte à outils technologique du réseau » : cet atelier présentera aux adhérents le nouveau portail intranet TourCom, opérationnel dès janvier. Plus complet et performant, il vise à permettre aux agences de gagner du temps et de la productivité.
Cet atelier sera aussi l’occasion d’une présentation officielle de Traveltainment et des déclinaisons B2B et B2C de ce portail loisirs. L’atelier présentera aux adhérents les nouveaux outils informatiques négociés par le réseau pour le secteur affaires (portail de réservation hôtelière, self booking tools…).
- "Les évolutions réglementaires et les perspectives en matière de responsabilité". TourCom consacrera deux moments de sa Convention aux évolutions réglementaires historiques en cours dans le secteur touristique. Après un atelier de travail sur les conséquences concrètes de la loi de juillet 2009 sur les agences de voyages, le débat du samedi 28 novembre abordera un sujet décisif :
« Responsabilité des acteurs du tourisme : et si l’Europe changeait la donne ? ».
Les intervenants :
Georges Colson, président du SNAV, Raoul Nabet, président de l’APS, Anne-Sophie Treca, responsable des litiges à la Fédération Nationale des Usagers des Transports (FNAUT) et Nicolas Brumelot, directeur général de Go Voyages débattront avec Richard Vainopoulos des évolutions possibles du régime de responsabilité des agences de voyages mais aussi des compagnies aériennes. En introduction de ce débat, les deux parlementaires rapporteurs de la loi de modernisation des services touristiques, le député Jean-Louis Léonard et la sénatrice Bariza Khiari donneront leur point de vue sur le sujet via un témoignage vidéo.