"La première de ces évidences, c’est que le projet d’octroyer une licence aux associations ne rassemble pas, mais divise. Jamais notre profession ne s’est autant mobilisée et opposée sur une mesure.
La deuxième évidence, c’est que les agences ont tranché, et en toute connaissance de cause. Les arguments des uns et des autres ont été largement exposés : les miens, ceux de l’APS, puis les arguments du SNAV, qui nous a répondu.
Contrairement à ce que pense le SNAV, les agences ont très bien compris l’enjeu du débat : peut-on, oui ou non, dispenser les associations de devenir des entreprises lorsqu’elles veulent faire le même métier que des agences de voyages ?
A cette question posée par le Collectif 92 puis par l’APS, les agences de voyages ont presque unanimement répondu : non.
La dernière évidence, c’est que le SNAV a aujourd’hui le choix entre deux solutions.
César Balderacchi peut choisir de passer en force, c’est-à-dire imposer son projet et l’expliquer ensuite aux agences comme il l’a envisagé. Aussi paradoxal soit-il, ce choix est bien sûr possible.
Mais le Président du SNAV doit avoir conscience qu’il s’agira alors d’une victoire à la Pyrrhus dont notre représentation syndicale risque de souffrir et de garder longtemps les séquelles.
L’autre solution qui s’offre au SNAV est celle du bon sens et de l’apaisement. Elle consiste à bien analyser le problème du paracommercialisme, à entamer un vrai dialogue et une vraie concertation pour construire un projet partagé par les agences de voyages.
A quelques jours de l’expiration du délai accordé par le Secrétaire d’Etat au Tourisme pour faire parvenir un texte définitif, je souhaite que le SNAV entende la voix de la raison que l’APS, par la voix de son Président Olivier Delaire, a exprimée avec beaucoup de justesse lors de son assemblée générale."
La deuxième évidence, c’est que les agences ont tranché, et en toute connaissance de cause. Les arguments des uns et des autres ont été largement exposés : les miens, ceux de l’APS, puis les arguments du SNAV, qui nous a répondu.
Contrairement à ce que pense le SNAV, les agences ont très bien compris l’enjeu du débat : peut-on, oui ou non, dispenser les associations de devenir des entreprises lorsqu’elles veulent faire le même métier que des agences de voyages ?
A cette question posée par le Collectif 92 puis par l’APS, les agences de voyages ont presque unanimement répondu : non.
La dernière évidence, c’est que le SNAV a aujourd’hui le choix entre deux solutions.
César Balderacchi peut choisir de passer en force, c’est-à-dire imposer son projet et l’expliquer ensuite aux agences comme il l’a envisagé. Aussi paradoxal soit-il, ce choix est bien sûr possible.
Mais le Président du SNAV doit avoir conscience qu’il s’agira alors d’une victoire à la Pyrrhus dont notre représentation syndicale risque de souffrir et de garder longtemps les séquelles.
L’autre solution qui s’offre au SNAV est celle du bon sens et de l’apaisement. Elle consiste à bien analyser le problème du paracommercialisme, à entamer un vrai dialogue et une vraie concertation pour construire un projet partagé par les agences de voyages.
A quelques jours de l’expiration du délai accordé par le Secrétaire d’Etat au Tourisme pour faire parvenir un texte définitif, je souhaite que le SNAV entende la voix de la raison que l’APS, par la voix de son Président Olivier Delaire, a exprimée avec beaucoup de justesse lors de son assemblée générale."