Michelle Laget-Herbaut reconnait que la profession dans son ensemble a tout intérêt à se regrouper mais à l’occasion de situations particulières, avec des objectifs précis et autour d’une représentation de professionnels qui a fait ses preuves
C’est par un flash-back sur les douze mois écoulés que la présidente du SNAV Ile-de-France a débuté son discours d’ouverture.
Du nuage volcanique (fin avril 2010) à la guerre civile en Libye, la liste des crises et catastrophes de toutes natures qui mettent à mal les professionnels du voyage semblait interminable.
« Alors que les experts nous prévoyaient la reprise, avouez que l’on pouvait rêver mieux pour la première année d’application de la nouvelle loi Novelli qui devait redynamiser le secteur en faisant jouer la libre concurrence ».
En dépit des aléas et des chaos d’un monde que leur métier engage à faire découvrir, les professionnels du tourisme et leur fameux pouvoir d’adaptation sont toujours là.
Enfin... pas tous. Certains ont déposé les armes. Les autres, ils s’adaptent et rebondissent encore. « Nous sommes là grâce à nos qualités managériales, notre sens du concret et du pragmatique. Nous savons, si besoin est, nous remettre en question ».
Michelle Laget-Herbaut est aussi un chef d’entreprise actif bien conscient des difficultés du moment.
Du nuage volcanique (fin avril 2010) à la guerre civile en Libye, la liste des crises et catastrophes de toutes natures qui mettent à mal les professionnels du voyage semblait interminable.
« Alors que les experts nous prévoyaient la reprise, avouez que l’on pouvait rêver mieux pour la première année d’application de la nouvelle loi Novelli qui devait redynamiser le secteur en faisant jouer la libre concurrence ».
En dépit des aléas et des chaos d’un monde que leur métier engage à faire découvrir, les professionnels du tourisme et leur fameux pouvoir d’adaptation sont toujours là.
Enfin... pas tous. Certains ont déposé les armes. Les autres, ils s’adaptent et rebondissent encore. « Nous sommes là grâce à nos qualités managériales, notre sens du concret et du pragmatique. Nous savons, si besoin est, nous remettre en question ».
Michelle Laget-Herbaut est aussi un chef d’entreprise actif bien conscient des difficultés du moment.
Les ventes du premier trimestre 2011 sont médiocres
Jacqueline Farreyrol députée de la Réunion et présidente de Ile de la Réunion Tourisme (IRT) entourée par Didier Robert président du Conseil Régional et Georges Colson président du SNAV.
Les ventes du premier trimestre 2011 impactées par les événements de Tunisie et d’Egypte sont médiocres. A cela s’ajoute l’inquiétude des clients sur leur avenir professionnel qui est, à sa façon, un frein au développement de la consommation.
Dans un tel contexte le conseil d’administration voulait une convention participative et interactive. Il voulait du pragmatique et du pratique. Il fut entendu.
Sous forme d’ateliers, trois thématiques classiques, juridique, nouvelles technologies, assurance et services à la clientèle répondaient aux questions posées par les adhérents par le biais d’un questionnaire qui leur avait été adressé en amont.
A cela se sont ajoutées deux thématiques hors des sentiers battus, à savoir « gérer son stress » et « gérer son temps ».
Dans un tel contexte le conseil d’administration voulait une convention participative et interactive. Il voulait du pragmatique et du pratique. Il fut entendu.
Sous forme d’ateliers, trois thématiques classiques, juridique, nouvelles technologies, assurance et services à la clientèle répondaient aux questions posées par les adhérents par le biais d’un questionnaire qui leur avait été adressé en amont.
A cela se sont ajoutées deux thématiques hors des sentiers battus, à savoir « gérer son stress » et « gérer son temps ».
Il faut se regrouper, mais pas avec n'importe qui...
Michelle Laget-Herbaut reconnait que la profession dans son ensemble a tout intérêt à se regrouper mais à l’occasion de situations particulières, avec des objectifs précis et autour d’une représentation de professionnels qui a fait ses preuves.
Et de citer le SNAV. Dans son discours de clôture elle a interpelé à distance ceux qui critiquent l‘institution.
« Qu’ont-ils fait de concret pour notre profession et ceux qui la composent ? Se sont-ils intéressés à nos problèmes de trésorerie ?
Ont-ils lutté contre ces entreprises qui, tous les jours, détournent nos clients par le biais du para-commercialisme ?
Se sont-ils intéressés à la formation professionnelle ou aux conséquences de la loi Novelli ?
Ont-ils préparé des dossiers solides pour être entendus par les parlementaires ?
Et de citer le SNAV. Dans son discours de clôture elle a interpelé à distance ceux qui critiquent l‘institution.
« Qu’ont-ils fait de concret pour notre profession et ceux qui la composent ? Se sont-ils intéressés à nos problèmes de trésorerie ?
Ont-ils lutté contre ces entreprises qui, tous les jours, détournent nos clients par le biais du para-commercialisme ?
Se sont-ils intéressés à la formation professionnelle ou aux conséquences de la loi Novelli ?
Ont-ils préparé des dossiers solides pour être entendus par les parlementaires ?
Opération parrainage pour rallier de nouveaus adhérents
Se sont-ils dotés de moyens pour conseiller les chefs d’entreprises que nous sommes sur les problèmes fiscaux, législatifs ou sociaux ? »
« Face à un ministre que pèserions-nous lors de négociations, par exemple, face à la FNAM dont on connait le poids alors que nos professions serons représentées, outre le SNAV, par le CETO, l’UDIV et pourquoi pas le CEREDF, l’ANAE ? »
En conclusion, elle a lancé une véritable opération de parrainage : que chacun des adhérents du SNAV Ile-de-France (qui regroupe 480 licences ou immatriculations représentant plus de 40 % du SNAV national) ait l’objectif de trouver d’ici la prochaine convention un nouvel adhérent.
Dire que Georges Colson président du SNAV national présent à cette convention était un président comblé et buvait du petit lait, c’est peu dire...
« Face à un ministre que pèserions-nous lors de négociations, par exemple, face à la FNAM dont on connait le poids alors que nos professions serons représentées, outre le SNAV, par le CETO, l’UDIV et pourquoi pas le CEREDF, l’ANAE ? »
En conclusion, elle a lancé une véritable opération de parrainage : que chacun des adhérents du SNAV Ile-de-France (qui regroupe 480 licences ou immatriculations représentant plus de 40 % du SNAV national) ait l’objectif de trouver d’ici la prochaine convention un nouvel adhérent.
Dire que Georges Colson président du SNAV national présent à cette convention était un président comblé et buvait du petit lait, c’est peu dire...