SNAV : ''Une stratégie claire, avec des objectifs précis et des moyens correspondants...''
Pour Richard Vainopoulos, Président de TourCom, « il est impossible de faire un bilan de l’année passée sans parler de la disparition des commissions.
"Nous vivons l’avènement d’un nouveau modèle économique où l’agence exerce de plus en plus le métier de commerçant car sa rémunération repose de plus en plus sur le client final.
Pour la billetterie, les choses sont très claires. Il faut vendre en prenant des frais et vendre des compagnies qui nous intéressent financièrement à leur réussite.
Mais les choses sont aussi très claires dans le domaine du tourisme de loisir. Toutes les agences n’ont pas encore le réflexe de prendre des frais ni de privilégier certains TO plutôt que d’autres. Mais c’est pourtant ce qu’il faut faire.
La fidélisation atout concurrentiel déterminant
Pour le président de TourCom, il faut "faire payer le client pour le service rendu. Ce réflexe est aujourd’hui de plus en plus pratiqué par les agences qui ont bien compris qu’il valait mieux, à tout choisir, faire de la marge plutôt que faire du volume.
C’est ce qui explique que vous soyez une écrasante majorité à estimer que le passage à la commission zéro s’est globalement mieux passé que vous ne l’imaginiez l’année dernière.
Alors, bien sûr, il y a le problème de la clientèle de passage qui accepte parfois moins facilement la facturation d’honoraires que les entreprises. Il faut incontestablement y réfléchir pour affiner les arguments et trouver des solutions.
Mais ce qu’on sait déjà c’est que la fidélisation est et sera plus que jamais un atout concurrentiel déterminant. "Face à l’affirmation de ce nouveau modèle économique en 2004, les agences se sont adaptées. Et elles se sont d’autant mieux adaptées qu’elles ont fait le choix d’appartenir à un réseau".
Un chiffre record de 105 adhésions
TourCom a été très sollicité en 2004, selon R.V. et selon lui "le chiffre record de 105 adhésions ne reflète pas le nombre de demandes qui nous a été adressé (...) Mais je ne participe pas à la course au plus grand réseau. Mon ambition, c’est que TourCom soit le réseau le plus performant et, de ce point de vue, nos partenaires nous confirment que nous sommes très bien placés..."
En matière de référencements, le réseau concentre ses efforts sur la qualité et la fiabilité des accords, refond intégralement son offre de formation et devrait achever en 2005 la rénovation de l’ensemble de ses outils internet. Le site grand public Consovoyages.fr sera bientôt accessible de même que l’extranet TourCom réservé aux adhérents.
Face aux défis que nous lance le nouveau modèle économique, souligne-t-il, "le SNAV doit faire ses preuves car la profession n’acceptera plus que ses espoirs soient déçus." Le mieux que l’on puisse souhaiter, c’est que le Syndicat ressemble au plus vite au Medef d’aujourd’hui, a-t-il rappelé mettant en exergue l'exemplarité du dispositif mis en place pour l’élection du nouveau président.
"J’espère que Georges Colson saura suivre cet exemple et pourra se prévaloir d’un bilan aussi fort. J’espère qu’il ne tardera pas à mettre en place les réformes indispensables pour que notre syndicat acquière rapidement la crédibilité qu’il mérite..."
Le Medef : un exemple de renouveau pour le SNAV
"2005, a-t-il ajouté, c’est enfin l’année ou jamais pour le SNAV de renforcer ses capacités de négociation avec les fournisseurs comme avec les pouvoirs publics. Des capacités de négociation qui ont été mises à mal, c’est le moins qu’on puisse dire, par les tristes épisodes de la réforme de la loi de 92 et de la commission zéro.
Le SNAV peut y parvenir : en dotant enfin la profession de chiffres complets et fiables qui feront la preuve de son poids économique, en étant plus ferme vis-à-vis des transporteurs et plus pédagogique vis-à-vis des pouvoirs publics.
Pour toutes ces missions, nous sommes en droit d’attendre que le SNAV, comme n’importe quelle organisation, mette au point une stratégie claire, avec des objectifs précis et des moyens correspondants.
Ces différentes propositions que je viens d’énoncer, je les avais déjà formulées il y a un peu plus de trois ans. A l’époque, elles étaient d’actualité. Aujourd’hui, elles sont de la première urgence. Sans ces évolutions, sans ces sursauts, sans ces réformes en profondeur, l’espoir des agences de voyages – qui est immense après douze ans d’attente – serait déçu de manière irréversible...»
"Nous vivons l’avènement d’un nouveau modèle économique où l’agence exerce de plus en plus le métier de commerçant car sa rémunération repose de plus en plus sur le client final.
Pour la billetterie, les choses sont très claires. Il faut vendre en prenant des frais et vendre des compagnies qui nous intéressent financièrement à leur réussite.
Mais les choses sont aussi très claires dans le domaine du tourisme de loisir. Toutes les agences n’ont pas encore le réflexe de prendre des frais ni de privilégier certains TO plutôt que d’autres. Mais c’est pourtant ce qu’il faut faire.
La fidélisation atout concurrentiel déterminant
Pour le président de TourCom, il faut "faire payer le client pour le service rendu. Ce réflexe est aujourd’hui de plus en plus pratiqué par les agences qui ont bien compris qu’il valait mieux, à tout choisir, faire de la marge plutôt que faire du volume.
C’est ce qui explique que vous soyez une écrasante majorité à estimer que le passage à la commission zéro s’est globalement mieux passé que vous ne l’imaginiez l’année dernière.
Alors, bien sûr, il y a le problème de la clientèle de passage qui accepte parfois moins facilement la facturation d’honoraires que les entreprises. Il faut incontestablement y réfléchir pour affiner les arguments et trouver des solutions.
Mais ce qu’on sait déjà c’est que la fidélisation est et sera plus que jamais un atout concurrentiel déterminant. "Face à l’affirmation de ce nouveau modèle économique en 2004, les agences se sont adaptées. Et elles se sont d’autant mieux adaptées qu’elles ont fait le choix d’appartenir à un réseau".
Un chiffre record de 105 adhésions
TourCom a été très sollicité en 2004, selon R.V. et selon lui "le chiffre record de 105 adhésions ne reflète pas le nombre de demandes qui nous a été adressé (...) Mais je ne participe pas à la course au plus grand réseau. Mon ambition, c’est que TourCom soit le réseau le plus performant et, de ce point de vue, nos partenaires nous confirment que nous sommes très bien placés..."
En matière de référencements, le réseau concentre ses efforts sur la qualité et la fiabilité des accords, refond intégralement son offre de formation et devrait achever en 2005 la rénovation de l’ensemble de ses outils internet. Le site grand public Consovoyages.fr sera bientôt accessible de même que l’extranet TourCom réservé aux adhérents.
Face aux défis que nous lance le nouveau modèle économique, souligne-t-il, "le SNAV doit faire ses preuves car la profession n’acceptera plus que ses espoirs soient déçus." Le mieux que l’on puisse souhaiter, c’est que le Syndicat ressemble au plus vite au Medef d’aujourd’hui, a-t-il rappelé mettant en exergue l'exemplarité du dispositif mis en place pour l’élection du nouveau président.
"J’espère que Georges Colson saura suivre cet exemple et pourra se prévaloir d’un bilan aussi fort. J’espère qu’il ne tardera pas à mettre en place les réformes indispensables pour que notre syndicat acquière rapidement la crédibilité qu’il mérite..."
Le Medef : un exemple de renouveau pour le SNAV
"2005, a-t-il ajouté, c’est enfin l’année ou jamais pour le SNAV de renforcer ses capacités de négociation avec les fournisseurs comme avec les pouvoirs publics. Des capacités de négociation qui ont été mises à mal, c’est le moins qu’on puisse dire, par les tristes épisodes de la réforme de la loi de 92 et de la commission zéro.
Le SNAV peut y parvenir : en dotant enfin la profession de chiffres complets et fiables qui feront la preuve de son poids économique, en étant plus ferme vis-à-vis des transporteurs et plus pédagogique vis-à-vis des pouvoirs publics.
Pour toutes ces missions, nous sommes en droit d’attendre que le SNAV, comme n’importe quelle organisation, mette au point une stratégie claire, avec des objectifs précis et des moyens correspondants.
Ces différentes propositions que je viens d’énoncer, je les avais déjà formulées il y a un peu plus de trois ans. A l’époque, elles étaient d’actualité. Aujourd’hui, elles sont de la première urgence. Sans ces évolutions, sans ces sursauts, sans ces réformes en profondeur, l’espoir des agences de voyages – qui est immense après douze ans d’attente – serait déçu de manière irréversible...»