Alain Richardson, déjà Président du Conseil territorial de l’île, est également Président de l’Office du Tourisme, et Jeanne Vanterpool, chef d'entreprise, devient sa vice-Présidente - Photo B.F
Ça bouge à Saint Martin. Avec les dernières élections, une nouvelle équipe a pris les commandes de l’office du tourisme.
Désormais, Alain Richardson, déjà Président du Conseil territorial de l’île, est également Président de l’Office du Tourisme, et Jeanne Vanterpool, chef d'entreprise, devient sa vice-Présidente.
Tout deux originaires de l’île, ils sont très impliqués dans la vie économique, culturelle et associative de Saint Martin et comptent bien profiter de l’autonomie que leur donne le statut administratif de 2007 (article 74 de la constitution).
Celui-ci fait de Saint Martin une "collectivité d’Outre-mer à part entière", avec la possibilité de "réformer le code du tourisme qui lui est applicable", précise le document de la collectivité de Saint Martin.
Désormais, Alain Richardson, déjà Président du Conseil territorial de l’île, est également Président de l’Office du Tourisme, et Jeanne Vanterpool, chef d'entreprise, devient sa vice-Présidente.
Tout deux originaires de l’île, ils sont très impliqués dans la vie économique, culturelle et associative de Saint Martin et comptent bien profiter de l’autonomie que leur donne le statut administratif de 2007 (article 74 de la constitution).
Celui-ci fait de Saint Martin une "collectivité d’Outre-mer à part entière", avec la possibilité de "réformer le code du tourisme qui lui est applicable", précise le document de la collectivité de Saint Martin.
Une classification hôtelière plus américaine que française
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Totalement libre, l’île a donc travaillé depuis mai 2010 sur la nouvelle classification hôtelière que lui imposait la réglementation française en tenant compte de ses spécificités locales.
Le chauffage, obligatoire en métropole, est vraiment superfétatoire à Saint Martin ; question de bon sens. De même que la climatisation est indispensable à Saint Martin tandis qu’elle est accessoire en métropole…
Des détails qui ont leur importance quand les américains représentent 50 % de la clientèle.
"Évidemment, nous avons comparé la grille proposée par la métropole et celles qui existent aux USA : « AAA Diamond Rating » et « Mobil Travel Guide Hotel Rating, explique Stéphanie Bessière, la directrice du tourisme, ce qui nous a permis d’identifier les critères de service qui n’existaient pas dans la nomenclature française. "
Le chauffage, obligatoire en métropole, est vraiment superfétatoire à Saint Martin ; question de bon sens. De même que la climatisation est indispensable à Saint Martin tandis qu’elle est accessoire en métropole…
Des détails qui ont leur importance quand les américains représentent 50 % de la clientèle.
"Évidemment, nous avons comparé la grille proposée par la métropole et celles qui existent aux USA : « AAA Diamond Rating » et « Mobil Travel Guide Hotel Rating, explique Stéphanie Bessière, la directrice du tourisme, ce qui nous a permis d’identifier les critères de service qui n’existaient pas dans la nomenclature française. "
Une grille de critères plus rigoureuse qu’en métropole
Tout en conservant l’architecture générale des recommandations métropolitaines, la nouvelle classification hôtelière de Saint Martin prévoit ainsi 227 critères quand la France n’en impose que 219 pour le service hôtelier et 200 au lieu de 153 pour les résidences.
"On peut presque dire que notre grille est plus rigoureuse que celle de la métropole, souligne Maurice Pierre-Maréchal, représentant des hôteliers insulaires, et cette exigence a été le déclencheur d’une volonté de montée en gamme chez tous les professionnels de l’hébergement."
C’est ainsi que pour avoir 5 étoiles, un hôtel doit avoir un service de plage, ce qui n’est pas expressément requis en métropole, ou bien un room service 24h/24.
Pour le moment, sur les 18 hôtels et les deux résidences classés, un seul établissement a reçu ses 5* et, pour susciter les vocations, c’est Alain Richardson en personne qui lui a remis officiellement ce Graal.
"On peut presque dire que notre grille est plus rigoureuse que celle de la métropole, souligne Maurice Pierre-Maréchal, représentant des hôteliers insulaires, et cette exigence a été le déclencheur d’une volonté de montée en gamme chez tous les professionnels de l’hébergement."
C’est ainsi que pour avoir 5 étoiles, un hôtel doit avoir un service de plage, ce qui n’est pas expressément requis en métropole, ou bien un room service 24h/24.
Pour le moment, sur les 18 hôtels et les deux résidences classés, un seul établissement a reçu ses 5* et, pour susciter les vocations, c’est Alain Richardson en personne qui lui a remis officiellement ce Graal.
Une opération bouclée fin 2013
Alors que le nouveau système est entré en vigueur le 13 juillet 2011, l’impact de cette cérémonie a du être immédiat, car la majorité des chambres, soit 1 000 sur 1 800, est déjà classée.
"D’ici la fin 2012, nous en aurons 200 de plus, et fin 2013, nous devrions avoir bouclé le dossier", confie Maurice Pierre-Maréchal.
Comme quoi, loin de Paris, on sait aller vite.
"D’ici la fin 2012, nous en aurons 200 de plus, et fin 2013, nous devrions avoir bouclé le dossier", confie Maurice Pierre-Maréchal.
Comme quoi, loin de Paris, on sait aller vite.