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Si vous ne savez pas à quoi sert un agent de voyages… 🔑

L'édito de Jean da Luz


On l’a appris ce dimanche : une nouvelle grève des hôtesses et stewards de Transavia aura lieu du 13 au 17 juillet prochain. Ce n’est pas un scoop dans le contexte actuel mais cela va replonger les professionnels dans les affres d’une nouvelle galère… Alors, si vous ne savez pas à quoi sert un agent de voyages, vous allez comprendre si vous partez en vacances cette semaine.


Rédigé par le Dimanche 10 Juillet 2022

Réserver un voyage en quelques clics, n’importe qui en est capable. Mais en cas de pépin, quand tout le monde tire la couverture à soi et cherche à se couvrir aux dépens de l’autre, il faut des professionnels compétents, exigeants et soucieux du bien-être de leurs clients. /crédit DepositPhoto
Réserver un voyage en quelques clics, n’importe qui en est capable. Mais en cas de pépin, quand tout le monde tire la couverture à soi et cherche à se couvrir aux dépens de l’autre, il faut des professionnels compétents, exigeants et soucieux du bien-être de leurs clients. /crédit DepositPhoto
Pendant des années les consommateurs se sont demandés à quoi pouvait bien servir une agence de voyage.

La profession n’avait pas forcément bonne presse. Quelques margoulins partis avec la caisse et des escroqueries répétées au Hadj (pèlerinage à la Mecque) en ont terni l’image.

Par ailleurs, l'avènement d’internet et les tarifs bradés des agences en ligne, n’ont fait que renforcer cette impression : les agents de voyage étaient des vils profiteurs qui se gavaient en grugeant les malheureux consommateurs.

Heureusement, les nouvelles technologies ont tout mis au pas et en coupe réglée. Avec la désintermédiation et la “transparence” des tarifs, c’en était fini des abus…

C’est ainsi que l’on a assisté au cours des 15 dernières années à l’éclosion d’une nouvelle génération de voyageurs “malins”. N’importe quel quidam pouvait composer et réserver son voyage en ligne sans passer par les fourches caudines des intermédiaires.

On s’en vantait dans les dîners en ville, d’avoir déniché et expérimenté des choses que l’on ne trouverait nulle part ailleurs… et à des tarifs canon !


Eyjafjallajökull : la Nature a corné son premier avertissement...

C’était tellement facile d’acheter, de créer et de composer son voyage sur la toile, qu’on se demandait bien à quoi pouvaient encore servir ces drôles de boutiques au frontispice desquelles on lisait : “agence de voyage”.

Ringardisés, sommés de suivre sous peine de disparaître, agences, voyagistes, destinations, réceptifs et intermédiaires de tout poil, ont poussé sur la Toile comme des champignons.

Un peu tard, hélas, car les pure-player avaient déjà ramassé la mise.

Pendant ce temps-là, les acteurs dits “mortar” (physiques), entamaient leur longue traversée du désert. Beaucoup se sont adaptés, d’autres se sont diversifiés et ceux qui ont fait le dos rond, en attendant que cela passe, ont disparu.

Entretemps, le commerce électronique a connu un développement exponentiel et le voyage en ligne a littéralement explosé.

Puis le balancier a fait son retour. Progressivement. L’”Eldorado” connût un premier couac avec les cendres du volcan islandais, au nom imprononçable (Eyjafjallajökull) qui a planté sur le tarmac des centaines de milliers de passagers dans le monde entier.

La Nature venait de corner son premier avertissement.

Cela s’appelle l’”effet papillon” : quelques grains de sable expulsés par un volcan quelque part dans le monde qui paralysent pendant plusieurs jours le transport aérien planétaire. Sic.

Après le “nuage” voici venir la pandémie

Stupéfaction : on avait oublié la puissance des forces naturelles. On pensait la technologie capable de résoudre tous les problèmes. On avait tort.

Après le “nuage” voici venir la pandémie. Le coronavirus Covid-19 débarque officiellement en France en mars 2020. L’Humanité va faire encore l'amère expérience d’une nature qu’il n’est pas possible de maîtriser, lorsqu'elle se déchaîne.

Pendant 24 mois entre confinement, masques, vaccins, pass sanitaire, restriction des libertés, contrôles administratifs tâtillons et déplacements compliqués voire impossibles, les voyageurs vont devoir ronger leur frein.

Ils comprennent alors que les conventions internationales, les alliances et les traités sont comme les promesses : ils n'engagent que ceux qui les reçoivent, pour citer notre “Chichi” national. Bref : en temps de pandémie, c’est chacun pour soi et les frontières seront bien gardées !

Les tours opérateurs et les agences de voyages qui avaient dépensé des fortunes pour rapatrier leurs clients lors de l’incident islandais, ont été encore plus héroïques lors de la pandémie, malgré la période économique compliquée.

Le message est passé : le voyage et l’évasion c’est génial quand ça se passe bien, mais ça peut devenir le pire des cauchemars, quand ça coince. Les assureurs en savent quelque chose...

Le raz de marée “renvenge travellers” a trouvé une digue plus solide

Et quand ça se décoince ça n’est pas forcément fini… Au cours des dernières semaines, le tsunami des “renvenge travellers” a tout emporté sur son passage. Mais ce raz de marée a trouvé une digue encore plus solide : les mécontentements et les revendications sociales qui depuis plusieurs semaines agitent aéroports et compagnies aériennes et menacent de stopper l’élan salvateur.

Et qui retrouve-t-on au charbon ? Les agents de voyages, bien sûr, chargés de reprotéger, reporter, héberger et parfois de rembourser les clients en carafe et en galère.

Réserver un voyage en quelques clics, n’importe qui en est capable. Mais en cas de pépin, quand tout le monde tire la couverture à soi et cherche à se couvrir aux dépens de l’autre, il faut des professionnels compétents, exigeants et soucieux du bien-être de leurs clients.

L’agent de voyages en est garant avant, pendant et après le voyage, lorsque les événements l’exigent et son devoir d’information est pour vous la meilleure des garanties.

Pour les grandes migrations estivales de la semaine dernière et de celles à venir, il y a fort à parier qu’elles seront encore sur le pont pour essayer de vous faire partir dans les meilleures conditions possibles.

Alors, avant de réserver un voyage, pensez-y !

Jean Da Luz L'éditorial de Jean Da Luz Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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