« On va être dans les meilleurs prix du marché », se réjouit Carole Pellicer, directrice générale déléguée de Plein Vent Voyages. A 565 euros la semaine en pension complète, le tour opérateur azuréen lance la Sicile avec « l’armada lourde ».
Et un contrat de trois ans avec Aeroviaggi portant sur 80 des 140 chambres Plaia d’Himera, un Club hôtel les pieds dans l’eau situé à une heure de Palerme et 15 minutes de Cefalù, un pittoresque village de la côte septentrionale aux allures médiévales avec sa cathédrale normande.
"En 2006, nous avons envoyé 500 clients en Sicile"
« En 2006, nous avons envoyé 500 clients en Sicile en circuit. La grande nouveauté de cette année, c’est que nous allons travailler en garantie et non avec des alotements. Nous apportons aux agents de voyage un stock de 5 000 places qui porte sur de l’aérien et du terrestre », souligne Carole Pellicer.
Et un contrat de trois ans avec Aeroviaggi portant sur 80 des 140 chambres Plaia d’Himera, un Club hôtel les pieds dans l’eau situé à une heure de Palerme et 15 minutes de Cefalù, un pittoresque village de la côte septentrionale aux allures médiévales avec sa cathédrale normande.
"En 2006, nous avons envoyé 500 clients en Sicile"
« En 2006, nous avons envoyé 500 clients en Sicile en circuit. La grande nouveauté de cette année, c’est que nous allons travailler en garantie et non avec des alotements. Nous apportons aux agents de voyage un stock de 5 000 places qui porte sur de l’aérien et du terrestre », souligne Carole Pellicer.
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Village de Cefalù
Un risque que peu de TO français ont pris jusqu’alors en dehors de Fram. « Nous le faisons pour disposer d’un outil de fidélisation vis à vis des agents de voyage qui peuvent vendre les produits jusqu’à la dernière minute », explique t-elle.
Départs garantis de Marseille, Lyon et Nice
Pour faire la différence, Plein Vent s’appuie en Sicile, comme ailleurs, sur une production de formules club, en entrée de gamme, qui présente « un excellent rapport qualité/prix ». De ce point de vue, le TO est plutôt confiant. « De gros opérateurs nous rachètent une partie de notre production sur du trois ou quatre étoile ».
Ensuite, Plein Vent « bétonne le marché régional » avec des départs garantis de Marseille, Lyon et Nice de mi-avril à fin septembre. « Début décembre, nous aurons une vision plus précise sur la manière dont l’offre sicilienne est perçue grâce à notre offre « early booking ».
Mais je suis confiante car la Sicile a un gros avantage en Méditerranée : c‘est de proposer une destination à la fois balnéaire et culturelle, qui cadre avec la grande sensibilité au prix de notre segment de marché. »
Départs garantis de Marseille, Lyon et Nice
Pour faire la différence, Plein Vent s’appuie en Sicile, comme ailleurs, sur une production de formules club, en entrée de gamme, qui présente « un excellent rapport qualité/prix ». De ce point de vue, le TO est plutôt confiant. « De gros opérateurs nous rachètent une partie de notre production sur du trois ou quatre étoile ».
Ensuite, Plein Vent « bétonne le marché régional » avec des départs garantis de Marseille, Lyon et Nice de mi-avril à fin septembre. « Début décembre, nous aurons une vision plus précise sur la manière dont l’offre sicilienne est perçue grâce à notre offre « early booking ».
Mais je suis confiante car la Sicile a un gros avantage en Méditerranée : c‘est de proposer une destination à la fois balnéaire et culturelle, qui cadre avec la grande sensibilité au prix de notre segment de marché. »
Hôtel Club Plaia d'Himera
Aeroviaggi : Un agent de voyage à la tête d’un petit empire
Antonio Mangia n’en fait pas mystère : le Plaia d’Himera ne pourrait peut-être pas (comme beaucoup d’hôtels italiens) revendiquer, en France, les quatre étoiles qu’il arbore fièrement sur sa devanture en pierre blonde. « Mais il est en bon état -nous l’avons en gestion depuis quatre ans- il est bien situé et au bord de mer », résume le patron d’Aeroviaggi, un groupe sicilien devenu incontournable sur le réceptif.
« J’ai fondé l’entreprise il y a une vingtaine d’année. A l’époque, j’étais fort mécontent des hôtels : quelqu’un qui part à quatre heure du matin n’a pas le droit à avoir un petit déjeuner ? C’est la même chose pour quelqu’un qui veut son repas à 23 heure. J’ai changé tout cela dans mes hôtels », explique Antonio Mangia qui en possède 13* (9 000 lits) dont 9 en Sicile (5 000 lits). Cet ancien agent de voyage de Palerme, qui avoue se référer au modèle Trigano, « celui des premiers âges », annonce des taux de remplissage moyens de 80 à 90 %.
"Notre clientèle est formée de 40 % d’Italiens et de 60 % de français"
« Dans tous les clubs que nous possédons, la recette est la même : notre clientèle est formée de 40 % d’Italiens et de 60 % de français. Ils s’entendent très bien. Et nous ne vendons pas aux autres », explique-t-il.
Au début, Antonio Mangia a lui même affrété les avions qui sont allés chercher la clientèle française. Le succès est considérable : avec 100 000 français à son actif, Aeroviaggi représente aujourd’hui un quart du marché touristique sicilien…
Le groupe a fait sa réputation sur la carte de ses restaurants en mettant en place une cuisine centrale qui livre les neufs établissements siciliens, ce qui permet de mieux amortir les coûts. Il a également fondé une école d’animateurs –la formation dure deux mois- pour disposer d’un deuxième point fort par rapport à la concurrence.
Enfin, Aeroviaggi fait tourner sa propre flotte de 12 bus de 55 places pour fournir des produits d’excursions aux hôtels du groupe.
* Deux en gestion dont le Plaia d’Himera, le reste en propriété. Aéroviaggi est présent en Sardaigne et à Paris.
Antonio Mangia n’en fait pas mystère : le Plaia d’Himera ne pourrait peut-être pas (comme beaucoup d’hôtels italiens) revendiquer, en France, les quatre étoiles qu’il arbore fièrement sur sa devanture en pierre blonde. « Mais il est en bon état -nous l’avons en gestion depuis quatre ans- il est bien situé et au bord de mer », résume le patron d’Aeroviaggi, un groupe sicilien devenu incontournable sur le réceptif.
« J’ai fondé l’entreprise il y a une vingtaine d’année. A l’époque, j’étais fort mécontent des hôtels : quelqu’un qui part à quatre heure du matin n’a pas le droit à avoir un petit déjeuner ? C’est la même chose pour quelqu’un qui veut son repas à 23 heure. J’ai changé tout cela dans mes hôtels », explique Antonio Mangia qui en possède 13* (9 000 lits) dont 9 en Sicile (5 000 lits). Cet ancien agent de voyage de Palerme, qui avoue se référer au modèle Trigano, « celui des premiers âges », annonce des taux de remplissage moyens de 80 à 90 %.
"Notre clientèle est formée de 40 % d’Italiens et de 60 % de français"
« Dans tous les clubs que nous possédons, la recette est la même : notre clientèle est formée de 40 % d’Italiens et de 60 % de français. Ils s’entendent très bien. Et nous ne vendons pas aux autres », explique-t-il.
Au début, Antonio Mangia a lui même affrété les avions qui sont allés chercher la clientèle française. Le succès est considérable : avec 100 000 français à son actif, Aeroviaggi représente aujourd’hui un quart du marché touristique sicilien…
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![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
