Trois temps forts ont marqué les XVes Journées des Dirigeants de Manor qui s'est tenu la semaine dernière à Nice.
Rappelons que ce Réseau n'a pas souhaité inviter la presse professionnelle à ses débats se contentant de nous adresser ce communiqué de compte rendu que nous reproduisons in extenso.
Seuls le titre et les inter titres sont de la Rédaction.
"Tout d’abord, l’Assemblée générale statutaire, avec la participation effective de 80 % des adhérents (97 % des points de vente), a approuvé l’entrée dans le GIE de 5 nouvelles entreprises, enregistrant ainsi une centaine de millions d’euros de volume d’affaires supplémentaire.
Le dernier exercice se termine avec un chiffre d’affaires consolidé de 1,5 milliard d’euros (+4 %), dont près des 2/3 en billetterie.
Rappelons que ce Réseau n'a pas souhaité inviter la presse professionnelle à ses débats se contentant de nous adresser ce communiqué de compte rendu que nous reproduisons in extenso.
Seuls le titre et les inter titres sont de la Rédaction.
"Tout d’abord, l’Assemblée générale statutaire, avec la participation effective de 80 % des adhérents (97 % des points de vente), a approuvé l’entrée dans le GIE de 5 nouvelles entreprises, enregistrant ainsi une centaine de millions d’euros de volume d’affaires supplémentaire.
Le dernier exercice se termine avec un chiffre d’affaires consolidé de 1,5 milliard d’euros (+4 %), dont près des 2/3 en billetterie.
Entrée dans le GIE de 5 nouvelles entreprises
Le respect général des accords passés avec l’ensemble des partenaires référencés permet d’engranger un montant d’incentives au moins égal à l’exercice précédent, versé en intégralité aux adhérents.
Pour ce qui concerne le renouvellement de l’adhésion du réseau au SNAV, l’AG attend des précisions complémentaires quant à l’assiette et au montant des cotisations avant d’adopter une décision qui pourrait être prise à la fin du mois de janvier.
Ensuite, en séance plénière et en présence des 37 fournisseurs invités, trois conférences suivies de questions-réponses ont permis d’entendre successivement deux oratrices de l’industrie du tourisme exposant leur vision de l’avenir en collaboration avec les agents de voyages… et un banquier.
Retenons, des déclarations de Marylise Colombo-Lecomte, pour la SNCF, « un renforcement de l’offre PRO avec des produits packagés ; la dématérialisation progressive des titres de transport ; un objectif, en 2009, de 1,3% du chiffre d’affaires des agences des voyages pour le portail Entreprises lancé par la SNCF, culminant à 2,5 % à trois ans ».
Pour ce qui concerne le renouvellement de l’adhésion du réseau au SNAV, l’AG attend des précisions complémentaires quant à l’assiette et au montant des cotisations avant d’adopter une décision qui pourrait être prise à la fin du mois de janvier.
Ensuite, en séance plénière et en présence des 37 fournisseurs invités, trois conférences suivies de questions-réponses ont permis d’entendre successivement deux oratrices de l’industrie du tourisme exposant leur vision de l’avenir en collaboration avec les agents de voyages… et un banquier.
Retenons, des déclarations de Marylise Colombo-Lecomte, pour la SNCF, « un renforcement de l’offre PRO avec des produits packagés ; la dématérialisation progressive des titres de transport ; un objectif, en 2009, de 1,3% du chiffre d’affaires des agences des voyages pour le portail Entreprises lancé par la SNCF, culminant à 2,5 % à trois ans ».
2009 : « Le secteur Loisirs moins impacté que le secteur Affaires »
Agnès Gascoin, pour Air France, a constaté, entre autres, que « la croissance du transport aérien étant habituellement le double de la croissance du PIB mondial, la crise actuelle se fera ressentir durement l’année prochaine, le PIB mondial risquant d’être proche de zéro. Cependant, le secteur Loisirs devrait être moins impacté que le secteur Affaires ».
Emmanuel Barthélémy, président-directeur général de la Société Marseillaise de Crédit (qui a rejoint récemment le groupe des Banques Populaires), au cours de son brillant exposé très apprécié des auditeurs pour sa clarté et sa franchise, a affirmé que « la crise financière est derrière nous, ainsi que la crise boursière.
Après une période de croissance remarquable, nous sommes entrés dans une crise économique grave mais le modèle économique mondial n’est pas périmé !
Nous sommes aujourd’hui au cœur de la crise, la situation va encore empirer à très court terme, mais la reprise devrait être sensible à partir du second semestre 2009. Quant à l’attitude des banques envers les PME-PMI, dont les agences de voyages, elle ne prévoit pas de restriction de crédit… »
Enfin, à la satisfaction générale, les fournisseurs et les adhérents ont pratiqué, pour la première fois, une formule de rendez-vous pré-programmés, manifestement plus efficace qu’un work-shop classique. 366 rendez-vous ont pu ainsi se tenir, répartis sur près de 5 heures.
Emmanuel Barthélémy, président-directeur général de la Société Marseillaise de Crédit (qui a rejoint récemment le groupe des Banques Populaires), au cours de son brillant exposé très apprécié des auditeurs pour sa clarté et sa franchise, a affirmé que « la crise financière est derrière nous, ainsi que la crise boursière.
Après une période de croissance remarquable, nous sommes entrés dans une crise économique grave mais le modèle économique mondial n’est pas périmé !
Nous sommes aujourd’hui au cœur de la crise, la situation va encore empirer à très court terme, mais la reprise devrait être sensible à partir du second semestre 2009. Quant à l’attitude des banques envers les PME-PMI, dont les agences de voyages, elle ne prévoit pas de restriction de crédit… »
Enfin, à la satisfaction générale, les fournisseurs et les adhérents ont pratiqué, pour la première fois, une formule de rendez-vous pré-programmés, manifestement plus efficace qu’un work-shop classique. 366 rendez-vous ont pu ainsi se tenir, répartis sur près de 5 heures.
La part de marché France d'Amadeus est de 83%
Pour la dernière journée, les adhérents de Manor ont répondu à une invitation de Amadeus de visiter les superbes installations de Sophia Antipolis. L’occasion, pour Philippe Chérèque, vice-président exécutif monde, Jean-Louis Richard, pdg France, et Georges Rudas, directeur commercial, de dire leur vision de l’avenir.
Pour Philippe Chérèque : « Le premier trimestre 2009 sera le plus touché par la crise, avec des baisses de bookings sans doute supérieures à 7 %, la reprise s’amorçant dès le 3e trimestre. Les Loisirs seront moins impactés, la classe arrière sera largement privilégiée.
La part de marché mondiale de Amadeus est de 35,2 % ; de 83 % pour la France ». De son côté, Jean-Louis Richard a insisté sur le fait que « l’ère du multicanal (un canal à côté des autres) est déjà dépassée, celle de l’intercanal (avec une grande porosité entre les canaux) étant arrivée ».
En conclusion, Jean Korcia, président du GIE Manor, a déclaré : « Des journées comme celles que nous venons de vivre ensemble sont indispensables : elles enrichissent la réflexion de chacun, créent des liens encore plus étroits entre les adhérents et avec nos partenaires ; cette complicité positive est vitale à un moment où nous sommes tous confrontés à des difficultés graves que nous ne pourrions surmonter individuellement.
C’est la chance et la force que donne un réseau comme le nôtre, solidaire, cohérent, dynamique sans chercher d’effet d’annonces…dont la priorité est de préserver les emplois de ses collaborateurs. »
Pour Philippe Chérèque : « Le premier trimestre 2009 sera le plus touché par la crise, avec des baisses de bookings sans doute supérieures à 7 %, la reprise s’amorçant dès le 3e trimestre. Les Loisirs seront moins impactés, la classe arrière sera largement privilégiée.
La part de marché mondiale de Amadeus est de 35,2 % ; de 83 % pour la France ». De son côté, Jean-Louis Richard a insisté sur le fait que « l’ère du multicanal (un canal à côté des autres) est déjà dépassée, celle de l’intercanal (avec une grande porosité entre les canaux) étant arrivée ».
En conclusion, Jean Korcia, président du GIE Manor, a déclaré : « Des journées comme celles que nous venons de vivre ensemble sont indispensables : elles enrichissent la réflexion de chacun, créent des liens encore plus étroits entre les adhérents et avec nos partenaires ; cette complicité positive est vitale à un moment où nous sommes tous confrontés à des difficultés graves que nous ne pourrions surmonter individuellement.
C’est la chance et la force que donne un réseau comme le nôtre, solidaire, cohérent, dynamique sans chercher d’effet d’annonces…dont la priorité est de préserver les emplois de ses collaborateurs. »
