La réforme de trop pour César Balderacchi ?
Ce mardi 30 novembre 2004 est une date quasiment historique dans la vie du Syndicat.
La situation est intéressante à plus d'un titre.
Lorsque on aura fini tout à l'heure de dépouiller les votes dans les Salons Hoche, nous saurons également si les présidents de Réseau tels Jean-Pierre Mas (Afat), Richard Vainopoulos (TourCom) ou Adriana Minchella (Cediv), qui ont fait clairement campagne pour le "NON" ont, oui ou non, une quelconque influence sur leurs troupes...
Cette fois-ci, la mobilisation de deux des "ténors" de la profession est sans ambiguïté. S'il est vrai que seulement 23% des adhérents de TourCom sont également membres du Syndicat, il n'en va pas de même pour Afat Voyages, dont la cotisation au Snav est réglée globalement dans le montant de l'adhésion.
Pas de changement des règles avant la fin de la partie
J.-P. Mas qui répète à l'envi qu'il n'a aucune ambition présidentielle, s'est beaucoup engagé au cours des dernières semaines.
Deux arguments-massue : "Sur la forme, je trouve particulièrement inconvenante une modification en catimini des règles du jeu à quelques minutes de la fin de la partie.
Sur le fond, ce sont justement les administrateurs qui ne peuvent plus se présenter qui, en 1995, ont rédigé et voté les statuts actuels du syndicat..."
Voilà qui a le mérite d'être CLAIR. La fermeté ne manque pas non plus chez Richard Vainopoulos qui se prononce contre une réforme des statuts à quelques mois des élections.
Lui aussi, a exclu de se représenter mais a une idée très précise sur le background du futur président : "Le président du Snav doit être l'incarnation de l'intérêt général, totalement indépendant des entreprises et des réseaux membres du syndicat. Il faut un président à temps plein et rémunéré par le Syndicat et qui soit un agent de voyages..."
La Fédération ne fédère pas les 2 présidents...
En revanche, les deux hommes divergent sur un point capital : J.-P. Mas veut une fédération qui regroupe les 3 métiers (réceptif, distribution, production) et qui aurait en charge les questions transversales, tandis que R. Vainopoulos écarte l'idée d'une fédération qui selon lui existe déjà dans les faits.
Il souhaite que toutes les questions engageant l'avenir de la profession soient soumises au Conseil national et une plus grande implication des adhérents grâce à une consultation annuelle.
Mais n'allons pas trop vite en besogne, car les adhérents pourraient mettre tout le monde d'accord en votant "OUI" et décidant ainsi de... ne rien décider ! Alors, attendons le verdict des urnes...
La situation est intéressante à plus d'un titre.
Lorsque on aura fini tout à l'heure de dépouiller les votes dans les Salons Hoche, nous saurons également si les présidents de Réseau tels Jean-Pierre Mas (Afat), Richard Vainopoulos (TourCom) ou Adriana Minchella (Cediv), qui ont fait clairement campagne pour le "NON" ont, oui ou non, une quelconque influence sur leurs troupes...
Cette fois-ci, la mobilisation de deux des "ténors" de la profession est sans ambiguïté. S'il est vrai que seulement 23% des adhérents de TourCom sont également membres du Syndicat, il n'en va pas de même pour Afat Voyages, dont la cotisation au Snav est réglée globalement dans le montant de l'adhésion.
Pas de changement des règles avant la fin de la partie
J.-P. Mas qui répète à l'envi qu'il n'a aucune ambition présidentielle, s'est beaucoup engagé au cours des dernières semaines.
Deux arguments-massue : "Sur la forme, je trouve particulièrement inconvenante une modification en catimini des règles du jeu à quelques minutes de la fin de la partie.
Sur le fond, ce sont justement les administrateurs qui ne peuvent plus se présenter qui, en 1995, ont rédigé et voté les statuts actuels du syndicat..."
Voilà qui a le mérite d'être CLAIR. La fermeté ne manque pas non plus chez Richard Vainopoulos qui se prononce contre une réforme des statuts à quelques mois des élections.
Lui aussi, a exclu de se représenter mais a une idée très précise sur le background du futur président : "Le président du Snav doit être l'incarnation de l'intérêt général, totalement indépendant des entreprises et des réseaux membres du syndicat. Il faut un président à temps plein et rémunéré par le Syndicat et qui soit un agent de voyages..."
La Fédération ne fédère pas les 2 présidents...
En revanche, les deux hommes divergent sur un point capital : J.-P. Mas veut une fédération qui regroupe les 3 métiers (réceptif, distribution, production) et qui aurait en charge les questions transversales, tandis que R. Vainopoulos écarte l'idée d'une fédération qui selon lui existe déjà dans les faits.
Il souhaite que toutes les questions engageant l'avenir de la profession soient soumises au Conseil national et une plus grande implication des adhérents grâce à une consultation annuelle.
Mais n'allons pas trop vite en besogne, car les adhérents pourraient mettre tout le monde d'accord en votant "OUI" et décidant ainsi de... ne rien décider ! Alors, attendons le verdict des urnes...