Les attentats de Pâques devraient entrainer une baisse de la fréquentation touristique au Sri Lanka de l’ordre de 30% . - Depositphotos
Suite aux attentats du 21 avril 2019 au Sri Lanka, qui ont fait plus de 250 morts, l’ambassadeur en France, M. Buddhi K. Athauda, a souhaité rassurer les principaux tour-opérateurs programmant la destination.
Une rencontre a été organisée, ce lundi 29 avril 2019, au lendemain de la modification de l’avis du Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères sur les voyages au Sri Lanka recommandant de limiter les déplacements dans la capitale Colombo, ainsi que de se tenir à l’écart des lieux de culte et rassemblements à travers toute l’île.
Un avis suivi par le SETO.
Après avoir rappeler que le Sri Lanka est un pays libre, l’ambassadeur a tenu à rappeler l’absence de conflits ces dix dernières années, soit la fin de la guerre civile, et de préciser que deux groupes radicalisés ont été identifiés.
Une situation qui justifie certainement la levée du couvre-feu instauré à la suite des attentats pour l’ensemble de l’île, sauf autour de Kalmunai, Sammanthurai et Chavalakade (province orientale).
Cependant, les communications, en particulier Internet et réseaux sociaux, sont perturbées.
Autre mesure sécuritaire : le report du programme jusqu'à nouvel ordre. « Un moyen de contrôle temporaire », a précisé l’ambassadeur du Sri Lanka en France.
Une rencontre a été organisée, ce lundi 29 avril 2019, au lendemain de la modification de l’avis du Ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères sur les voyages au Sri Lanka recommandant de limiter les déplacements dans la capitale Colombo, ainsi que de se tenir à l’écart des lieux de culte et rassemblements à travers toute l’île.
Un avis suivi par le SETO.
Après avoir rappeler que le Sri Lanka est un pays libre, l’ambassadeur a tenu à rappeler l’absence de conflits ces dix dernières années, soit la fin de la guerre civile, et de préciser que deux groupes radicalisés ont été identifiés.
Une situation qui justifie certainement la levée du couvre-feu instauré à la suite des attentats pour l’ensemble de l’île, sauf autour de Kalmunai, Sammanthurai et Chavalakade (province orientale).
Cependant, les communications, en particulier Internet et réseaux sociaux, sont perturbées.
Autre mesure sécuritaire : le report du programme jusqu'à nouvel ordre. « Un moyen de contrôle temporaire », a précisé l’ambassadeur du Sri Lanka en France.
Le retour des touristes Français cet hiver ?
Ces dix dernières années, le Sri Lanka a connu une hausse de 500% de sa fréquentation touristique. Une activité indispensable à l’économie du pays, « qui profite aux locaux », a souligné l’ambassadeur.
2,5 millions de touristes ont été accueillis sur l’île en 2018, ce qui a engendré six milliards de dollars de recettes. "Les attentats de Pâques devraient causer une baisse de la fréquentation touristique de l’ordre de 30%, soit une perte de 1,5 milliards de dollars de pertes de revenus », a précisé Son Excellence, M. Buddhi K. Athauda.
La France est le troisième pays émetteur selon les chiffres du SETO avec 106 446 touristes en 2018.
Les mois de mai et juin sont traditionnellement une période creuse pour la destination. Parmi les tour-opérateurs réunis autour de l’ambassadeur, aucun n’a eu recours à des annulations. « La France a du mal à intégrer le Sri Lanka comme une destination été », justifie Catriona Dempster, directrice de marché circuits chez Kuoni.
De son côté, Kuwait Airways a annoncé le remboursement total de ses vols du mois d’avril : "La moitié de nos vols sont vides. Tous les touristes annulent..."
« Nous avons besoin d’avoir des informations, d’actions de promotion, de messages positifs pour convaincre les clients d’aller au Sri Lanka », a insisté Karine Vampouille, chez de marché chez Asia. Un élément important à l’heure des réservations pour l’hiver.
Le Sri Lanka espère retrouver rapidement l’intérêt des touristes d’ici à l’hiver 2019. « L’objectif est d’attirer cinq millions de touristes dans les trois à quatre prochaines années », a précisé l’ambassadeur, Son Excellence M. Buddhi K. Athauda.
2,5 millions de touristes ont été accueillis sur l’île en 2018, ce qui a engendré six milliards de dollars de recettes. "Les attentats de Pâques devraient causer une baisse de la fréquentation touristique de l’ordre de 30%, soit une perte de 1,5 milliards de dollars de pertes de revenus », a précisé Son Excellence, M. Buddhi K. Athauda.
La France est le troisième pays émetteur selon les chiffres du SETO avec 106 446 touristes en 2018.
Les mois de mai et juin sont traditionnellement une période creuse pour la destination. Parmi les tour-opérateurs réunis autour de l’ambassadeur, aucun n’a eu recours à des annulations. « La France a du mal à intégrer le Sri Lanka comme une destination été », justifie Catriona Dempster, directrice de marché circuits chez Kuoni.
De son côté, Kuwait Airways a annoncé le remboursement total de ses vols du mois d’avril : "La moitié de nos vols sont vides. Tous les touristes annulent..."
« Nous avons besoin d’avoir des informations, d’actions de promotion, de messages positifs pour convaincre les clients d’aller au Sri Lanka », a insisté Karine Vampouille, chez de marché chez Asia. Un élément important à l’heure des réservations pour l’hiver.
Le Sri Lanka espère retrouver rapidement l’intérêt des touristes d’ici à l’hiver 2019. « L’objectif est d’attirer cinq millions de touristes dans les trois à quatre prochaines années », a précisé l’ambassadeur, Son Excellence M. Buddhi K. Athauda.