Mme Keller a appelé le gouvernement français, dans un communiqué cosigné avec le président de la communauté urbaine Robert Grossmann (UMP), à ne pas laisser "sa capitale européenne, siège du parlement, sans des liaisons aériennes confortables".
"Cette compagnie (ndlr: Air France), qui elle même bénéficiait d'importantes subventions sans jamais baisser ses tarifs, ne peut en aucun cas s'inscrire soudainement dans un contexte de capitalisme sauvage et concurrence hyper libérale", ont-ils souligné.
"Elle a des devoirs que son statut lui assigne et qui sont d'intérêt général", ont-ils poursuivi en en appelant "à l'Etat, actionnaire principal d'Air France" et qui "doit jouer un rôle de régulateur et d'arbitre des liaisons aériennes".
La décision de Ryanair "constitue un pied de nez à la capitale européenne puisque la compagnie décide de traverser la frontière et de s'installer à quelques kilomètres en Allemagne où selon les versions officielles il n'y aurait pas d'aide publique", ont-ils ajouté.
La décision de Ryanair "constitue un pied de nez..."
Après la décision de Ryanair, annoncée le 26 août, de quitter Strasbourg en raison d'un jugement du tribunal administratif annulant des subventions qui lui avaient été accordées par la chambre de commerce et celle de Brit Air, filiale d'Air France, de se retirer de Strasbourg le 17 mai, la ligne Strasbourg-Londres ne sera plus desservie par aucune compagnie aérienne à partir du 25 septembre.
Cependant, Air France n'envisage pas d'assurer à nouveau la desserte entre la capitale britannique et la capitale parlementaire européenne tant que la justice saisie en appel ne sera pas prononcée.
La Rédaction avec AFP - 1er septembre 2003
redaction@tourmag.com
"Cette compagnie (ndlr: Air France), qui elle même bénéficiait d'importantes subventions sans jamais baisser ses tarifs, ne peut en aucun cas s'inscrire soudainement dans un contexte de capitalisme sauvage et concurrence hyper libérale", ont-ils souligné.
"Elle a des devoirs que son statut lui assigne et qui sont d'intérêt général", ont-ils poursuivi en en appelant "à l'Etat, actionnaire principal d'Air France" et qui "doit jouer un rôle de régulateur et d'arbitre des liaisons aériennes".
La décision de Ryanair "constitue un pied de nez à la capitale européenne puisque la compagnie décide de traverser la frontière et de s'installer à quelques kilomètres en Allemagne où selon les versions officielles il n'y aurait pas d'aide publique", ont-ils ajouté.
La décision de Ryanair "constitue un pied de nez..."
Après la décision de Ryanair, annoncée le 26 août, de quitter Strasbourg en raison d'un jugement du tribunal administratif annulant des subventions qui lui avaient été accordées par la chambre de commerce et celle de Brit Air, filiale d'Air France, de se retirer de Strasbourg le 17 mai, la ligne Strasbourg-Londres ne sera plus desservie par aucune compagnie aérienne à partir du 25 septembre.
Cependant, Air France n'envisage pas d'assurer à nouveau la desserte entre la capitale britannique et la capitale parlementaire européenne tant que la justice saisie en appel ne sera pas prononcée.
La Rédaction avec AFP - 1er septembre 2003
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