Subvention aérienne, Air France attaque le modèle économique des low cost - Crédit photo : Air France
Air France n'en finit plus de faire parler d'elle, cette semaine la compagnie nationale a décidé d'attaquer la métropole de Montpellier pour en finir avec les subventions accordées aux low cost.
Nos confrères du Midi Libre rapportent que la compagnie nationale a saisi le tribunal administratif de Montpellier, afin de demander l'annulation de la délibération votée le 24 novembre 2016. Cette décision de la métropole concernait la promotion des flux touristiques, pour une somme de 747 500€.
Dans son argumentaire, l'avocat d'Air France site l'exemple de Ryanair, qui a reçu "une subvention de 29,80€ par passager en 2013 et 19€ en 2014, alors qu'elle assure, moins de 10% du trafic de l'aéroport" selon le quotidien régional.
Nos confrères du Midi Libre rapportent que la compagnie nationale a saisi le tribunal administratif de Montpellier, afin de demander l'annulation de la délibération votée le 24 novembre 2016. Cette décision de la métropole concernait la promotion des flux touristiques, pour une somme de 747 500€.
Dans son argumentaire, l'avocat d'Air France site l'exemple de Ryanair, qui a reçu "une subvention de 29,80€ par passager en 2013 et 19€ en 2014, alors qu'elle assure, moins de 10% du trafic de l'aéroport" selon le quotidien régional.
KlM a touché ces mêmes subvention
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Si le rapporteur public a demandé au juge administratif de rejeter la requête d'Air France, l'avocat montpelliérain Jean-Marc Maillot, conseil de l'APFTE, a rappelé que le groupe Air France -KLM a aussi bénéficié de ces sommes d'argent.
"Non seulement le recours d'Air France a dépassé le délai des deux mois maximum qui suivait la délibération pour déposer un recours, mais, également, ces soutiens financiers ont bénéficié à la compagnie néerlandaise KLM, qui propose une liaison vers Amsterdam et qui est une filiale du groupe Air France-KLM.
Elle ne peut donc s'estimer lésée." L'objectif de la manoeuvre n'est pas de mettre à mal sa compagnie soeur, mais plutôt d'attaquer le modèle économique des compagnies low cost.
La délibération est attendue d'ici une quinzaine de jours.
"Non seulement le recours d'Air France a dépassé le délai des deux mois maximum qui suivait la délibération pour déposer un recours, mais, également, ces soutiens financiers ont bénéficié à la compagnie néerlandaise KLM, qui propose une liaison vers Amsterdam et qui est une filiale du groupe Air France-KLM.
Elle ne peut donc s'estimer lésée." L'objectif de la manoeuvre n'est pas de mettre à mal sa compagnie soeur, mais plutôt d'attaquer le modèle économique des compagnies low cost.
La délibération est attendue d'ici une quinzaine de jours.