TAP Air Portugal a terminé l’exercice 2024 avec un bénéfice net de 53,7 millions d’euros, marquant ainsi sa troisième année consécutive de résultats positifs.
Cette performance, obtenue dans un environnement complexe, a été soutenue par une hausse des revenus d’exploitation, atteignant un niveau record de plus de 4,2 milliards d’euros. Malgré un contexte marqué par des défis opérationnels et des pertes de change, la compagnie parvient à maintenir des résultats stables.
TAP poursuit son redressement avec une amélioration de ses indicateurs financiers et opérationnels, tout en se préparant à la fin de son plan de restructuration en 2025.
Cette performance, obtenue dans un environnement complexe, a été soutenue par une hausse des revenus d’exploitation, atteignant un niveau record de plus de 4,2 milliards d’euros. Malgré un contexte marqué par des défis opérationnels et des pertes de change, la compagnie parvient à maintenir des résultats stables.
TAP poursuit son redressement avec une amélioration de ses indicateurs financiers et opérationnels, tout en se préparant à la fin de son plan de restructuration en 2025.
TAP Air Portugal : des résultats solides malgré un contexte difficile
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En 2024, TAP Air Portugal a enregistré un bénéfice net de 53,7 millions d’euros, poursuivant la trajectoire de redressement amorcée ces dernières années. Ce bénéfice, bien qu’impacté par « des provisions exceptionnelles pour le personnel et des pertes de change », témoigne d’une stabilité consolidée de la compagnie. Par rapport à 2019, dernière année avant la crise sanitaire, le bénéfice net a progressé de 149,4 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires a atteint un record historique de 4 242,4 millions d’euros, en progression de 0,7 % sur un an et de 28,6 % par rapport à 2019. Cette croissance est portée par l’augmentation de la capacité de transport (+1,6 %) et par une amélioration du taux de remplissage de 1,5 point. TAP a transporté 16,1 millions de passagers en 2024, une hausse de 1,6 % par rapport à 2023, représentant 94 % du niveau pré-pandémique. En revanche, le nombre total de vols opérés est en recul de 1,5 %, atteignant 86 % des niveaux de 2019.
Le revenu par siège disponible au kilomètre (PRASK) s’est établi à 7,13 centimes d’euro, en baisse de 2,3 % par rapport à 2023, mais en hausse de 28,4 % par rapport à 2019. Le segment Maintenance a connu une progression marquée (+44,6 %), notamment dans l’activité moteurs.
Les coûts d’exploitation récurrents ont atteint 3 859,8 millions d’euros (+0,8 % sur un an). Le coût unitaire par siège (CASK) est en léger recul de 0,7 %, s’établissant à 7,20 centimes d’euro. Hors carburant, ce coût est en hausse de 2,1 %, à 5,25 centimes d’euro. L’EBITDA récurrent s’élève à 875,3 millions d’euros (marge de 20,6 %) et l’EBIT récurrent à 382,7 millions d’euros (marge de 9 %), stable par rapport à l’année précédente.
TAP Air Portugal disposait, au 31 décembre 2024, d’une liquidité de 651,6 millions d’euros. Ce montant n’inclut pas les 343 millions d’euros versés le 17 janvier 2025 par l’actionnaire. Le ratio dette financière nette sur EBITDA s’établit à 2,2x après cette injection.
Le Président exécutif de TAP, Luís Rodrigues, a déclaré : « Les résultats de 2024 confirment la trajectoire de redressement de TAP Air Portugal entamée ces dernières années. » Il souligne également que 2025 sera « la dernière année du plan de restructuration » avec pour objectif de transformer la compagnie en une entreprise « durablement rentable ».
Le chiffre d’affaires a atteint un record historique de 4 242,4 millions d’euros, en progression de 0,7 % sur un an et de 28,6 % par rapport à 2019. Cette croissance est portée par l’augmentation de la capacité de transport (+1,6 %) et par une amélioration du taux de remplissage de 1,5 point. TAP a transporté 16,1 millions de passagers en 2024, une hausse de 1,6 % par rapport à 2023, représentant 94 % du niveau pré-pandémique. En revanche, le nombre total de vols opérés est en recul de 1,5 %, atteignant 86 % des niveaux de 2019.
Le revenu par siège disponible au kilomètre (PRASK) s’est établi à 7,13 centimes d’euro, en baisse de 2,3 % par rapport à 2023, mais en hausse de 28,4 % par rapport à 2019. Le segment Maintenance a connu une progression marquée (+44,6 %), notamment dans l’activité moteurs.
Les coûts d’exploitation récurrents ont atteint 3 859,8 millions d’euros (+0,8 % sur un an). Le coût unitaire par siège (CASK) est en léger recul de 0,7 %, s’établissant à 7,20 centimes d’euro. Hors carburant, ce coût est en hausse de 2,1 %, à 5,25 centimes d’euro. L’EBITDA récurrent s’élève à 875,3 millions d’euros (marge de 20,6 %) et l’EBIT récurrent à 382,7 millions d’euros (marge de 9 %), stable par rapport à l’année précédente.
TAP Air Portugal disposait, au 31 décembre 2024, d’une liquidité de 651,6 millions d’euros. Ce montant n’inclut pas les 343 millions d’euros versés le 17 janvier 2025 par l’actionnaire. Le ratio dette financière nette sur EBITDA s’établit à 2,2x après cette injection.
Le Président exécutif de TAP, Luís Rodrigues, a déclaré : « Les résultats de 2024 confirment la trajectoire de redressement de TAP Air Portugal entamée ces dernières années. » Il souligne également que 2025 sera « la dernière année du plan de restructuration » avec pour objectif de transformer la compagnie en une entreprise « durablement rentable ».
Une amélioration progressive de l’activité opérationnelle
L’année 2024 a été marquée par une consolidation des performances opérationnelles de TAP Air Portugal. La compagnie a transporté un total de 16,1 millions de passagers, en hausse de 1,6 % par rapport à 2023. Ce chiffre représente 94 % du niveau de 2019, démontrant une reprise significative du trafic post-Covid. Cette croissance s’est accompagnée d’un taux de remplissage en amélioration, en progression de 1,5 point par rapport à l’année précédente.
En revanche, le nombre total de vols opérés est resté en retrait, avec une baisse de 1,5 %, atteignant 86 % du volume de 2019. Cette contraction partielle s’explique notamment par des ajustements d’offre et des contraintes liées aux capacités opérationnelles. TAP a néanmoins compensé cette réduction en optimisant l’utilisation de ses appareils et en améliorant le rendement moyen par passager.
Le revenu moyen par siège disponible au kilomètre (PRASK) s’est établi à 7,13 centimes d’euro, soit une baisse de 2,3 % sur un an. Cependant, ce niveau reste supérieur de 28,4 % à celui observé en 2019, ce qui traduit une meilleure valorisation de l’offre commerciale. Dans le détail, les segments long-courriers et premium ont contribué à cette performance, soutenus par une demande soutenue sur les liaisons transatlantiques et vers l’Afrique.
L’activité de maintenance a également connu une croissance significative, avec une hausse de 44,6 %, portée en grande partie par l’activité moteurs. Cette performance témoigne du développement progressif des services techniques, un axe stratégique de diversification pour TAP.
Sur le plan des coûts, la compagnie a su contenir ses dépenses. Le coût unitaire par siège disponible (CASK) a baissé de 0,7 %, à 7,20 centimes d’euro. Hors carburant, il affiche une légère hausse de 2,1 %, à 5,25 centimes, en lien avec l’inflation des coûts opérationnels. Malgré ce contexte, la marge opérationnelle a été préservée, avec un EBIT récurrent de 382,7 millions d’euros, représentant 9 % du chiffre d’affaires.
Enfin, TAP maintient une position financière solide. À la fin 2024, la compagnie disposait d’une trésorerie de 651,6 millions d’euros. Cette situation de liquidité est renforcée par l’apport de 343 millions d’euros effectué par l’actionnaire le 17 janvier 2025. Le ratio dette nette sur EBITDA, après prise en compte de cette injection, s’élève à 2,2x.
En revanche, le nombre total de vols opérés est resté en retrait, avec une baisse de 1,5 %, atteignant 86 % du volume de 2019. Cette contraction partielle s’explique notamment par des ajustements d’offre et des contraintes liées aux capacités opérationnelles. TAP a néanmoins compensé cette réduction en optimisant l’utilisation de ses appareils et en améliorant le rendement moyen par passager.
Le revenu moyen par siège disponible au kilomètre (PRASK) s’est établi à 7,13 centimes d’euro, soit une baisse de 2,3 % sur un an. Cependant, ce niveau reste supérieur de 28,4 % à celui observé en 2019, ce qui traduit une meilleure valorisation de l’offre commerciale. Dans le détail, les segments long-courriers et premium ont contribué à cette performance, soutenus par une demande soutenue sur les liaisons transatlantiques et vers l’Afrique.
L’activité de maintenance a également connu une croissance significative, avec une hausse de 44,6 %, portée en grande partie par l’activité moteurs. Cette performance témoigne du développement progressif des services techniques, un axe stratégique de diversification pour TAP.
Sur le plan des coûts, la compagnie a su contenir ses dépenses. Le coût unitaire par siège disponible (CASK) a baissé de 0,7 %, à 7,20 centimes d’euro. Hors carburant, il affiche une légère hausse de 2,1 %, à 5,25 centimes, en lien avec l’inflation des coûts opérationnels. Malgré ce contexte, la marge opérationnelle a été préservée, avec un EBIT récurrent de 382,7 millions d’euros, représentant 9 % du chiffre d’affaires.
Enfin, TAP maintient une position financière solide. À la fin 2024, la compagnie disposait d’une trésorerie de 651,6 millions d’euros. Cette situation de liquidité est renforcée par l’apport de 343 millions d’euros effectué par l’actionnaire le 17 janvier 2025. Le ratio dette nette sur EBITDA, après prise en compte de cette injection, s’élève à 2,2x.