Si les représentants du personnel de TUI France sont d'accord pour signer les deux textes, ceux de Transat France souhaitent encore négocier - Photo : BillionPhotos.com-Fotolia.com
Les relations entre les représentants du personnel de TUI France et ceux de Transat France sont tendues.
Mercredi 7 décembre 2016, les syndicats de TUI France ont claqué la porte de la 3e réunion programmée pour la création d'un comité central d'entreprise (CCE) de la nouvelle unité économique et sociale (UES).
Des rencontres pour négocier les conditions de la signature d'un accord pour la naissance de ce CCE. Mais aussi d'un accord de structuration qui prévoit, entre autres, les moyens alloués au futur CCE.
Deux textes que les 3 syndicats de TUI France (CGT, FO et CFE-CGC) comptent parapher.
Plusieurs points les satisfont : le budget du futur CCE, le financement des expertises pour le CCE et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), les frais d'avocat, les déplacements des élus, les heures de délégation illimitées pour les élus et la possibilité de rencontrer les salariés et les comités d'intégration en amont des réunions du futur CCE.
Mercredi 7 décembre 2016, les syndicats de TUI France ont claqué la porte de la 3e réunion programmée pour la création d'un comité central d'entreprise (CCE) de la nouvelle unité économique et sociale (UES).
Des rencontres pour négocier les conditions de la signature d'un accord pour la naissance de ce CCE. Mais aussi d'un accord de structuration qui prévoit, entre autres, les moyens alloués au futur CCE.
Deux textes que les 3 syndicats de TUI France (CGT, FO et CFE-CGC) comptent parapher.
Plusieurs points les satisfont : le budget du futur CCE, le financement des expertises pour le CCE et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), les frais d'avocat, les déplacements des élus, les heures de délégation illimitées pour les élus et la possibilité de rencontrer les salariés et les comités d'intégration en amont des réunions du futur CCE.
"Ce qui se prépare, c'est un tsunami"
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"Nous estimons que ces accords sont satisfaisants pour défendre les salariés, résume Lazare Razkallah, délégué CGT et secrétaire général du CE de TUI France. Car ce qui se prépare, c'est un tsunami et si nous ne nous y préparons pas, nous serons tous submergés."
Des avantages obtenus en contrepartie d'un raccourcissement du « calendrier » relatif au déploiement du plan de départs volontaires (PDV) prévu par la direction.
L'avis pourra être rendu le 2 juin 2017 au lieu de fin juin 2017. Ce qui permettra d'effectuer un appel aux départs volontaires des salariés du groupe dès le mois de juin (au lieu de juillet ou août 2017) pour des départs effectifs à partir de septembre 2017.
En revanche, l'Usapie et la CFDT, les deux organisations de Transat France, sont bien moins satisfaites du contenu des accords.
Pour le moment, les syndicats de l'ex-filiale du groupe canadien campent sur leurs positions et ne souhaitent pas les signer.
"Mais, à la CFDT, nous restons ouverts à la négociation, nuance Stéphanie Dayan, déléguée CFDT. Ne perdons pas de vue que la priorité reste la défense des salariés."
Surtout que l'entrée en vigueur de l'accord relatif à la création du CCE et de l'accord de structuration est soumise à l'approbation d'une double majorité : du nombre de syndicats et de leur représentativité.
Par conséquent, si la CGT (45%), FO (15%) et la CFE-CGC (10%) signent, cela suffira. L'éventuelle non-signature de l'Usapie (19%) et de la CFDT (10%) ne pourra rien changer.
Des avantages obtenus en contrepartie d'un raccourcissement du « calendrier » relatif au déploiement du plan de départs volontaires (PDV) prévu par la direction.
L'avis pourra être rendu le 2 juin 2017 au lieu de fin juin 2017. Ce qui permettra d'effectuer un appel aux départs volontaires des salariés du groupe dès le mois de juin (au lieu de juillet ou août 2017) pour des départs effectifs à partir de septembre 2017.
En revanche, l'Usapie et la CFDT, les deux organisations de Transat France, sont bien moins satisfaites du contenu des accords.
Pour le moment, les syndicats de l'ex-filiale du groupe canadien campent sur leurs positions et ne souhaitent pas les signer.
"Mais, à la CFDT, nous restons ouverts à la négociation, nuance Stéphanie Dayan, déléguée CFDT. Ne perdons pas de vue que la priorité reste la défense des salariés."
Surtout que l'entrée en vigueur de l'accord relatif à la création du CCE et de l'accord de structuration est soumise à l'approbation d'une double majorité : du nombre de syndicats et de leur représentativité.
Par conséquent, si la CGT (45%), FO (15%) et la CFE-CGC (10%) signent, cela suffira. L'éventuelle non-signature de l'Usapie (19%) et de la CFDT (10%) ne pourra rien changer.
"Les salariés ne comprendraient pas que les syndicats se chamaillent"
"Je pense que les syndicats de Transat France n'ont pas encore pris la mesure de ce qui va arriver. Ils sont peut-être dans une forme de panique, ce que je peux comprendre, analyse Lazare Razkallah.
Mais, de notre côté, nous avons l'habitude des plans sociaux et savons que nous avons besoin de moyens pour bien défendre les salariés."
Il considère qu'il serait dommage que les syndicats de Transat France restent sur le bord de la route. "S'ils pensent qu'en ne signant pas, ils vont retarder le projet de la direction, ils se trompent", prévient le secrétaire général du CE de TUI France.
D'autant plus qu'en interne, "les salariés détestent la désunion de leurs représentants. Ils ne comprendraient pas que les syndicats se chamaillent.
Il faut plutôt se mobiliser pour que le projet et les conditions du PDV soient les plus favorables possibles pour les salariés de TUI France et de Transat France. Pour ceux qui veulent partir comme pour ceux qui veulent rester", ajoute-t-il.
Les deux accords devraient être ratifiés ce vendredi 9 décembre 2016. Le CCE sera ensuite mis en place après des CE extraordinaires de TUI France et Transat France au cours desquels seront nommés des représentants.
Ce sont eux qui se réuniront dans les 8 jours qui suivent pour le premier CCE avec, à l'ordre du jour, la désignation de ses membres et l'élection de son (sa) secrétaire général(e).
Mais, de notre côté, nous avons l'habitude des plans sociaux et savons que nous avons besoin de moyens pour bien défendre les salariés."
Il considère qu'il serait dommage que les syndicats de Transat France restent sur le bord de la route. "S'ils pensent qu'en ne signant pas, ils vont retarder le projet de la direction, ils se trompent", prévient le secrétaire général du CE de TUI France.
D'autant plus qu'en interne, "les salariés détestent la désunion de leurs représentants. Ils ne comprendraient pas que les syndicats se chamaillent.
Il faut plutôt se mobiliser pour que le projet et les conditions du PDV soient les plus favorables possibles pour les salariés de TUI France et de Transat France. Pour ceux qui veulent partir comme pour ceux qui veulent rester", ajoute-t-il.
Les deux accords devraient être ratifiés ce vendredi 9 décembre 2016. Le CCE sera ensuite mis en place après des CE extraordinaires de TUI France et Transat France au cours desquels seront nommés des représentants.
Ce sont eux qui se réuniront dans les 8 jours qui suivent pour le premier CCE avec, à l'ordre du jour, la désignation de ses membres et l'élection de son (sa) secrétaire général(e).