L'indice du dollar a légèrement reculé ces dernières semaines, principalement en raison de prises de bénéfices - Depositphotos.com, VadimVasenin
Il est désormais certain que la Réserve Fédérale américaine (Fed) ne baissera pas ses taux en juin.
Selon Christopher Waller, un gouverneur considéré comme strict, la Fed pourrait envisager de diminuer les taux dans trois mois, mais seulement si les prix à la consommation baissent de manière significative.
Les données économiques sont donc cruciales. Nous pensons que les chances d'un assouplissement monétaire cette année sont faibles. Rien ne changera en juin, et une baisse des taux en septembre est possible uniquement si l'inflation baisse sous 3% pendant plusieurs mois (elle est actuellement de 3,4%).
Novembre semble plus probable, mais cela coïnciderait avec l'élection présidentielle américaine, un moment peu propice à des changements de politique monétaire. Il est même possible que la Fed ne baisse pas ses taux cette année.
En revanche, la politique monétaire en zone euro est plus claire. Christine Lagarde a confirmé un pivot en juin, et le marché anticipe au moins trois baisses de taux cette année.
Cependant, si la Banque Centrale Européenne (BCE) baisse ses taux de 75 points de base tandis que la Fed les maintient, l'euro pourrait faiblir, risquant d'importer de l'inflation. Un taux de change EUR/USD autour de 1,0350-1,0300 serait problématique pour la BCE.
Pour l'instant, la confiance dans l'euro est soutenue par divers facteurs économiques positifs en Europe. Nous pensons cependant que l'EUR/USD aura du mal à dépasser durablement 1,10 sans un nouveau facteur de confiance.
À long terme, une politique budgétaire restrictive en Europe pourrait peser sur l'euro, surtout avec une politique budgétaire américaine plus expansionniste à venir.
Enfin, la hausse inattendue de l'inflation au Royaume-Uni rend incertain le calendrier des baisses de taux de la Banque d'Angleterre (BoE), qui voudra s'assurer que cette inflation est temporaire avant d'assouplir sa politique. Une baisse des taux en août est donc plus probable qu'en juin, comme pour la BCE.
En résumé, nous prévoyons des baisses de taux par la Banque du Canada (BoC) et la BCE en juin, suivies par la BoE en août et une deuxième baisse de la Banque Nationale Suisse (BNS) en septembre. Pour la Fed, aucun changement n'est attendu en juin ou juillet, car l'économie américaine n'a pas besoin de taux plus bas pour fonctionner.
Selon Christopher Waller, un gouverneur considéré comme strict, la Fed pourrait envisager de diminuer les taux dans trois mois, mais seulement si les prix à la consommation baissent de manière significative.
Les données économiques sont donc cruciales. Nous pensons que les chances d'un assouplissement monétaire cette année sont faibles. Rien ne changera en juin, et une baisse des taux en septembre est possible uniquement si l'inflation baisse sous 3% pendant plusieurs mois (elle est actuellement de 3,4%).
Novembre semble plus probable, mais cela coïnciderait avec l'élection présidentielle américaine, un moment peu propice à des changements de politique monétaire. Il est même possible que la Fed ne baisse pas ses taux cette année.
En revanche, la politique monétaire en zone euro est plus claire. Christine Lagarde a confirmé un pivot en juin, et le marché anticipe au moins trois baisses de taux cette année.
Cependant, si la Banque Centrale Européenne (BCE) baisse ses taux de 75 points de base tandis que la Fed les maintient, l'euro pourrait faiblir, risquant d'importer de l'inflation. Un taux de change EUR/USD autour de 1,0350-1,0300 serait problématique pour la BCE.
Pour l'instant, la confiance dans l'euro est soutenue par divers facteurs économiques positifs en Europe. Nous pensons cependant que l'EUR/USD aura du mal à dépasser durablement 1,10 sans un nouveau facteur de confiance.
À long terme, une politique budgétaire restrictive en Europe pourrait peser sur l'euro, surtout avec une politique budgétaire américaine plus expansionniste à venir.
Enfin, la hausse inattendue de l'inflation au Royaume-Uni rend incertain le calendrier des baisses de taux de la Banque d'Angleterre (BoE), qui voudra s'assurer que cette inflation est temporaire avant d'assouplir sa politique. Une baisse des taux en août est donc plus probable qu'en juin, comme pour la BCE.
En résumé, nous prévoyons des baisses de taux par la Banque du Canada (BoC) et la BCE en juin, suivies par la BoE en août et une deuxième baisse de la Banque Nationale Suisse (BNS) en septembre. Pour la Fed, aucun changement n'est attendu en juin ou juillet, car l'économie américaine n'a pas besoin de taux plus bas pour fonctionner.
Le point technique :
L'indice du dollar a légèrement reculé ces dernières semaines, principalement en raison de prises de bénéfices.
Nous pensons que le dollar restera fort cette année, en partie à cause de l'écart croissant des taux d'intérêt entre les États-Unis et le reste du monde.
Le marché est un peu plus optimiste concernant l'euro, mais nous croyons que son potentiel de hausse est limité car les bonnes nouvelles sont déjà prises en compte. À long terme, l'euro devrait à nouveau baisser face au dollar.
Il est aussi question depuis quelques semaines d'une possible forte dévaluation du yuan chinois pour stimuler les exportations. En théorie, cela pourrait se produire car l'économie chinoise a des excédents de production à vendre à l'étranger.
Cependant, une telle dévaluation est risquée car elle pourrait entraîner des fuites de capitaux importantes, déstabilisant le système financier chinois. Nous pensons donc que cela est peu probable.
A lire aussi : Quelles perspectives économiques pour le tourisme ? 🔑
Nous pensons que le dollar restera fort cette année, en partie à cause de l'écart croissant des taux d'intérêt entre les États-Unis et le reste du monde.
Le marché est un peu plus optimiste concernant l'euro, mais nous croyons que son potentiel de hausse est limité car les bonnes nouvelles sont déjà prises en compte. À long terme, l'euro devrait à nouveau baisser face au dollar.
Il est aussi question depuis quelques semaines d'une possible forte dévaluation du yuan chinois pour stimuler les exportations. En théorie, cela pourrait se produire car l'économie chinoise a des excédents de production à vendre à l'étranger.
Cependant, une telle dévaluation est risquée car elle pourrait entraîner des fuites de capitaux importantes, déstabilisant le système financier chinois. Nous pensons donc que cela est peu probable.
A lire aussi : Quelles perspectives économiques pour le tourisme ? 🔑
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SUPPORTS HEBDO |
RESISTANCES HEBDO |
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S1 |
S2 |
R1 |
R2 |
|
EUR/USD |
1,0711 |
1,0644 |
1,0967 |
1,1030 |
|
EUR/GBP |
0,8411 |
0,8344 |
0,8699 |
0,8712 |
|
EUR/CHF |
0,9809 |
0,9690 |
1,0010 |
1,0055 |
|
EUR/CAD |
1,4609 |
1,4509 |
1,4934 |
1,5020 |
|
EUR/JPY |
168,11 |
167,55 |
171,01 |
172,55 |
Les annonces à suivre :
La principale statistique de cette semaine est la publication de l’indice PCE core qui est la mesure préférée de l’inflation par la Fed.
En tenant compte de l’évolution des prix à la production et des prix à la consommation, nous nous attendons à une hausse de 0,30% sur un mois. C’est un niveau toujours trop élevé pour permettre d’envisager une imminente baisse des taux aux États-Unis.
A lire aussi : Devises, taux de changes : quelles évolutions en vue ?
En tenant compte de l’évolution des prix à la production et des prix à la consommation, nous nous attendons à une hausse de 0,30% sur un mois. C’est un niveau toujours trop élevé pour permettre d’envisager une imminente baisse des taux aux États-Unis.
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Jour |
Heure |
Pays |
Indicateur |
A quoi s’attendre ? |
Impact |
27/05 |
10:00 |
Zone euro |
Indice IFO du climat des affaires (Mai) |
Précédent à 89,4. |
Moyen |
28/05 |
16:00 |
États-Unis |
Confiance des consommateurs du Conference Board (Mai) |
Précédent à 97,0. |
Moyen |
31/05 |
14:30 |
États-Unis |
Indice PCE core (Avril) |
Précédent à 0,3% sur un mois et 2,8% sur un an. |
Moyen |
Mondial Change est un établissement financier français, fondé en 2015, spécialisé dans la gestion des paiements internationaux et du risque de change.
Mondial Change accompagne notamment de nombreux acteurs du tourismes, agences de voyages, groupistes, tour-opérateurs, réceptifs...
www.mondialchange.com
Contact : nicolas@mondialchange.com
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