Exemple de la composition du tarif d’un billet d’avion entre Paris et Nice pour l'année 2019 pré-COVID sur une compagnie française - DR : FNAM
Après les propos tenus mercredi 1er décembre 2021 par Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF, lors d’une audition à l’Assemblée Nationale au sujet des coûts comparés des différents modes de transport, la FNAM réagit.
Alors que Jean-Pierre Farandou a notamment appelé à une taxation supplémentaire du transport aérien, la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers déclare, elle, rester "attachée à une approche complémentaire des modes de transport qui doivent répondre au mieux aux attentes des passagers tant en termes de service que de politique tarifaire, dans un communiqué.
La concurrence constitue par ailleurs un puissant vecteur de qualité de service et permet aujourd’hui au plus grand nombre l’accès au voyage", ajoute-t-elle.
Elle précise que les tarifs compétitifs du transport aérien ne proviennent pas d’une absence de taxation du secteur (voir sur la photo ci-dessus, la composition du tarif d’un billet d’avion entre Paris et Nice pour l'année 2019 pré-COVID sur une compagnie française. Ce cas concret illustre le poids que représentent déjà les taxes et redevances en France puisque, dans cet exemple, celles-ci représentent plus de la moitié du prix total payé par le passager (53%)).
Alors que Jean-Pierre Farandou a notamment appelé à une taxation supplémentaire du transport aérien, la Fédération Nationale de l’Aviation et de ses Métiers déclare, elle, rester "attachée à une approche complémentaire des modes de transport qui doivent répondre au mieux aux attentes des passagers tant en termes de service que de politique tarifaire, dans un communiqué.
La concurrence constitue par ailleurs un puissant vecteur de qualité de service et permet aujourd’hui au plus grand nombre l’accès au voyage", ajoute-t-elle.
Elle précise que les tarifs compétitifs du transport aérien ne proviennent pas d’une absence de taxation du secteur (voir sur la photo ci-dessus, la composition du tarif d’un billet d’avion entre Paris et Nice pour l'année 2019 pré-COVID sur une compagnie française. Ce cas concret illustre le poids que représentent déjà les taxes et redevances en France puisque, dans cet exemple, celles-ci représentent plus de la moitié du prix total payé par le passager (53%)).
Une taxation particulièrement malvenue dans une période de crise inédite
La FNAM poursuit en indiquant que "le transport aérien est en réalité le mode de transport le moins coûteux pour la collectivité en termes d’infrastructures et d’externalités", avec une infographie à l'appui (voir ci-dessus).
Quant aux problématiques de décarbonation, la FNAM rappelle qu'"un transport aérien décarboné sera le moyen le plus efficace de répondre aux besoins de déplacement de nombreux Français.
Ses représentants appellent les pouvoirs publics à contribuer aux investissements nécessaires - notamment dans le domaine des carburants alternatifs durables (SAF) - permettant d’atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé l’Union européenne".
Enfin, la FNAM assure qu’"une taxation supplémentaire du transport aérien n’aiderait en rien à cette transition énergétique et priverait au contraire certains passagers de l’accès à un mode de transport sûr et compétitif.
Elle serait par ailleurs particulièrement malvenue dans une période de crise inédite liée à la pandémie mondiale de Covid-19 où le secteur et ses salariés sont particulièrement touchés et vulnérables".
LIRE AUSSI : Taxe Kérosène : "Est-ce à la SNCF d'appeler à la taxation de l'aérien ?"
Quant aux problématiques de décarbonation, la FNAM rappelle qu'"un transport aérien décarboné sera le moyen le plus efficace de répondre aux besoins de déplacement de nombreux Français.
Ses représentants appellent les pouvoirs publics à contribuer aux investissements nécessaires - notamment dans le domaine des carburants alternatifs durables (SAF) - permettant d’atteindre l’objectif de neutralité carbone que s’est fixé l’Union européenne".
Enfin, la FNAM assure qu’"une taxation supplémentaire du transport aérien n’aiderait en rien à cette transition énergétique et priverait au contraire certains passagers de l’accès à un mode de transport sûr et compétitif.
Elle serait par ailleurs particulièrement malvenue dans une période de crise inédite liée à la pandémie mondiale de Covid-19 où le secteur et ses salariés sont particulièrement touchés et vulnérables".
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