Flash back : le 26 avril 1986, à 1h23 du matin, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, une installation de conception soviétique des années 1960, fond et explose.
La réaction en chaîne soulève et fait voler en éclats la dalle en béton d’un poids de 2000 tonnes. La puissance de l'explosion représente l’équivalent de 400 bombes d’Hiroshima !
Des erreurs humaines, un matériel et une construction défaillants, seraient à l’origine de l’accident. La minimisation de l’accident par les autorités soviétiques de l’époque, n’arrange pas les choses.
Toujours est-il que les pompiers, appelés dans la nuit à la rescousse, parviennent à circonscrire le feu. Gravement irradiés, plusieurs d’entre eux succombent immédiatement à leur blessures. Pendant plusieurs semaines les autorités vont s’efforcer de combler le trou du réacteur avec des largages de sable par une armada d'hélicoptères..
Puis dans les semaines qui suivent, des centaines de milliers (600 000) d’ouvriers venus des Etats voisins, (Ukraine, Biélorussie, Lettonie Lituanie et Russie), sont chargés de nettoyer la chape de poussière et de déchets radioactifs déposés par l’explosion.
Baptisés les “liquidateurs”, ils ne disposent que d’outils rudimentaires pour mener leur tâche à bien. Leur protection est quasiment inexistante.
Ils travaillent pour la plupart à mains nues dans un environnement radioactif hostile et très nocif. Beaucoup d’entre eux développeront par la suite des cancers et des leucémies.
La réaction en chaîne soulève et fait voler en éclats la dalle en béton d’un poids de 2000 tonnes. La puissance de l'explosion représente l’équivalent de 400 bombes d’Hiroshima !
Des erreurs humaines, un matériel et une construction défaillants, seraient à l’origine de l’accident. La minimisation de l’accident par les autorités soviétiques de l’époque, n’arrange pas les choses.
Toujours est-il que les pompiers, appelés dans la nuit à la rescousse, parviennent à circonscrire le feu. Gravement irradiés, plusieurs d’entre eux succombent immédiatement à leur blessures. Pendant plusieurs semaines les autorités vont s’efforcer de combler le trou du réacteur avec des largages de sable par une armada d'hélicoptères..
Puis dans les semaines qui suivent, des centaines de milliers (600 000) d’ouvriers venus des Etats voisins, (Ukraine, Biélorussie, Lettonie Lituanie et Russie), sont chargés de nettoyer la chape de poussière et de déchets radioactifs déposés par l’explosion.
Baptisés les “liquidateurs”, ils ne disposent que d’outils rudimentaires pour mener leur tâche à bien. Leur protection est quasiment inexistante.
Ils travaillent pour la plupart à mains nues dans un environnement radioactif hostile et très nocif. Beaucoup d’entre eux développeront par la suite des cancers et des leucémies.
Tchernobyl : Un paysage fantomatique et des masques à gaz qui jonchent le sol
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Plusieurs dizaines de villages aux alentours de l’épicentre ont été rayés de la carte. La zone devient un no mans land et les experts estiment qu’il faudra plus de 20000 ans avant que ce territoire redevienne habitable.
Trente cinq ans après le cataclysme, la nature a repris ses droits. Au milieu d’épais rideaux d’arbre on aperçoit des routes, des rues, des maisons occultées par le feuillage épais et même des manèges forains, couronnés par une grande roue.
Un paysage fantomatique, des masques à gaz qui jonchent le sol, des poupées désarticulées et des meubles rouillés...
Voilà les derniers vestiges de la folie des hommes, apprentis-sorciers, incapables de maîtriser le déchainement des éléments qu’ils défient.
Aujourd’hui on peut (on doit) visiter Tchernobyl. Ne serait-ce que pour l’exemplarité de la démarche et se dire : "plus jamais ça !". Quelques guides ukrainiens, compteur Geiger à la main, vous accompagnent, à distance respectable du réacteur, emballé dans son énorme sarcophage, tel une oeuvre de Cristo.
On aperçoit les “héros” de l’Union soviétique, matérialisés par des fresques sur un mur et une liste de noms des victimes directes de la catastrophe.
Les becquerels font crépiter le compteur pendant la visite et l’aiguille indique une intensité supportable et inoffensive (encore heureux) pour l’être humain. Si vous avez l’occasion de vous rendre sur le site de Tchernobyl, ne manquez pas la visite du musée éponyme à Kiev. (MUSEE KIEV)
Très fourni, avec des photos, coupures de presse, simulations, vidéos d’époque, etc, il est un complément indispensable pour comprendre l’ampleur de la catastrophe qui a endeuillé des dizaines de milliers de familles.
Trente cinq ans après le cataclysme, la nature a repris ses droits. Au milieu d’épais rideaux d’arbre on aperçoit des routes, des rues, des maisons occultées par le feuillage épais et même des manèges forains, couronnés par une grande roue.
Un paysage fantomatique, des masques à gaz qui jonchent le sol, des poupées désarticulées et des meubles rouillés...
Voilà les derniers vestiges de la folie des hommes, apprentis-sorciers, incapables de maîtriser le déchainement des éléments qu’ils défient.
Aujourd’hui on peut (on doit) visiter Tchernobyl. Ne serait-ce que pour l’exemplarité de la démarche et se dire : "plus jamais ça !". Quelques guides ukrainiens, compteur Geiger à la main, vous accompagnent, à distance respectable du réacteur, emballé dans son énorme sarcophage, tel une oeuvre de Cristo.
On aperçoit les “héros” de l’Union soviétique, matérialisés par des fresques sur un mur et une liste de noms des victimes directes de la catastrophe.
Les becquerels font crépiter le compteur pendant la visite et l’aiguille indique une intensité supportable et inoffensive (encore heureux) pour l’être humain. Si vous avez l’occasion de vous rendre sur le site de Tchernobyl, ne manquez pas la visite du musée éponyme à Kiev. (MUSEE KIEV)
Très fourni, avec des photos, coupures de presse, simulations, vidéos d’époque, etc, il est un complément indispensable pour comprendre l’ampleur de la catastrophe qui a endeuillé des dizaines de milliers de familles.
L'éditorial de Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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