« Sur la Martinique, nous sommes à -44% de résas par rapport à l’année dernière et à -54% sur la Guadeloupe. On compense avec la Polynésie (+46%) et les Seychelles (+52%) »
« La reprise, elle est là ! », se félicite Geneviève Dimitropoulos, Directrice grands comptes chez Royal Tours qui a pâti de l’ouverture du ciel marocain au low cost.
En conséquence, le TO a du adapter son offre en proposant des produits sans transport (mais sous peu, Royal Tours disposera en machine de l’outil Amadeus Master Pricer qui recense l’offre low cost).
Cet automne, Geneviève constate « énormément de demandes. Pour autant les confirmations tardent à venir. Les dossiers sont longs à boucler car les clients réfléchissent plus longtemps. Et sur le Maroc, nous faisons dans la dentelle » (entendez, dans le sur-mesure).
« Pour la Toussaint, nos engagements ont été tenus. Depuis que nous disposons d’une offre hôtelière maison sur Marrakech, nous pouvons jouer sur les prix.
D’ici la fin de l’année, L’Eden Andalou accueillera un groupe Selectour de 500 personnes », confirme Geneviève plutôt optimiste pour la suite car « nous avons su nous adapter aux contraintes du marché ».
En conséquence, le TO a du adapter son offre en proposant des produits sans transport (mais sous peu, Royal Tours disposera en machine de l’outil Amadeus Master Pricer qui recense l’offre low cost).
Cet automne, Geneviève constate « énormément de demandes. Pour autant les confirmations tardent à venir. Les dossiers sont longs à boucler car les clients réfléchissent plus longtemps. Et sur le Maroc, nous faisons dans la dentelle » (entendez, dans le sur-mesure).
« Pour la Toussaint, nos engagements ont été tenus. Depuis que nous disposons d’une offre hôtelière maison sur Marrakech, nous pouvons jouer sur les prix.
D’ici la fin de l’année, L’Eden Andalou accueillera un groupe Selectour de 500 personnes », confirme Geneviève plutôt optimiste pour la suite car « nous avons su nous adapter aux contraintes du marché ».
"Martinique et Guadeloupe, c'est la catastrophe !"
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Chez Passion des Îles by Tourinter, Christophe Pérot, son PDG, se félicite de voir peu à peu s’estomper « la peur de la Grippe A qui a paralysé les ventes en septembre » (une appréciation que ne partage pas Australie Tours, comme nous le verrons plus loin).
« Les gens ont pris du recul. Après un mois de septembre très "hard", on enregistre sur les trois premières semaines d’octobre +12% de résas par rapport à l’an dernier. La tendance est à la reprise ».
Quelques sérieux bémols quand même : « Sur Maurice, ça devrait déjà être "full" pour les fêtes de fin d’année, mais des hôteliers nous ont confirmé qu’ils sont à 65 ou 70% d’occupation prévue ».
« Sur la Martinique, nous sommes à -44% de résas par rapport à l’année dernière et à -54% sur la Guadeloupe. On compense avec la Polynésie (+46%) et les Seychelles (+52%) ».
« Les gens ont pris du recul. Après un mois de septembre très "hard", on enregistre sur les trois premières semaines d’octobre +12% de résas par rapport à l’an dernier. La tendance est à la reprise ».
Quelques sérieux bémols quand même : « Sur Maurice, ça devrait déjà être "full" pour les fêtes de fin d’année, mais des hôteliers nous ont confirmé qu’ils sont à 65 ou 70% d’occupation prévue ».
« Sur la Martinique, nous sommes à -44% de résas par rapport à l’année dernière et à -54% sur la Guadeloupe. On compense avec la Polynésie (+46%) et les Seychelles (+52%) ».
"La psychose Grippe A savamment entretenue"
Hervé Papin, Directeur commercial d’Australie Tours, est plus « réservé » : « Après un mois d’août calamiteux, ça reprend peu à peu.
Nous travaillons beaucoup sur du long séjour haut de gamme, et nos clients restent frileux à cause de la Grippe A. Malgré l’assurance que nous leur proposons, ils craignent de l’attraper loin de chez eux ».
« Alors qu’on ne parle pas de cette maladie en Thaïlande ou en Australie, en France, la psychose est savamment entretenue. Il suffit que 2 joueurs de foot l’attrapent pour que ça fasse la Une des médias pendant 3 jours ! », déplore Hervé.
« J’estime que les réticences à l’achat sont donc plus psychologiques qu’économiques, sauf pour les voyages de noces où nous enregistrons une avance significative sur nos prévisions 2010. Cette niche ne souffre pas. Bien au contraire ! ».
« On va finir l’année en roue libre… Au final, nous serons à -15% par rapport à 2008, la meilleure année d’Australie Tours ».
Nous travaillons beaucoup sur du long séjour haut de gamme, et nos clients restent frileux à cause de la Grippe A. Malgré l’assurance que nous leur proposons, ils craignent de l’attraper loin de chez eux ».
« Alors qu’on ne parle pas de cette maladie en Thaïlande ou en Australie, en France, la psychose est savamment entretenue. Il suffit que 2 joueurs de foot l’attrapent pour que ça fasse la Une des médias pendant 3 jours ! », déplore Hervé.
« J’estime que les réticences à l’achat sont donc plus psychologiques qu’économiques, sauf pour les voyages de noces où nous enregistrons une avance significative sur nos prévisions 2010. Cette niche ne souffre pas. Bien au contraire ! ».
« On va finir l’année en roue libre… Au final, nous serons à -15% par rapport à 2008, la meilleure année d’Australie Tours ».
"C’est tout et son contraire !"
Bilan contrasté aussi du côté de la Compagnie Internationale de Croisières.
« C’est assez étrange. On fait de très beaux dossiers (des tours du Monde) et beaucoup de dernière minute. C’est tout et son contraire ! », admet Corinne Renard, sa Directrice commerciale.
« Globalement, on enregistre une baisse du panier moyen. Pour autant, nous sommes à +37% de départs en octobre (qui correspondent évidemment à des ventes en amont) ».
« Pour 2010, on est sur une dynamique encourageante, confirmée par les bons résultats du "Jour le plus long". Si la croisière a été épargnée par la récession, je constate que les clients sont de plus en plus opportunistes ; ils sont très attentifs aux offres promotionnelles et aux opérations commerciales. C’est donc en se bougeant qu’on obtient des résultats ».
« C’est assez étrange. On fait de très beaux dossiers (des tours du Monde) et beaucoup de dernière minute. C’est tout et son contraire ! », admet Corinne Renard, sa Directrice commerciale.
« Globalement, on enregistre une baisse du panier moyen. Pour autant, nous sommes à +37% de départs en octobre (qui correspondent évidemment à des ventes en amont) ».
« Pour 2010, on est sur une dynamique encourageante, confirmée par les bons résultats du "Jour le plus long". Si la croisière a été épargnée par la récession, je constate que les clients sont de plus en plus opportunistes ; ils sont très attentifs aux offres promotionnelles et aux opérations commerciales. C’est donc en se bougeant qu’on obtient des résultats ».