Le 5 juillet dernier, l'univers des réseaux sociaux a vu émerger un nouveau venu.
Meta, la maison mère de Facebook, vient de lancer Threads, une application arrivant en confrontation directe avec Twitter.
L'entreprise d'Elon Musk cherche par tous les moyens à trouver un business modèle viable, alors que ses pertes se creusent, allant même jusqu'à limiter la lecture des tweets à 600 par jour, pour ceux qui ne sont pas abonnés.
Profitant des déboires de son concurrent, Mark Zuckerberg a lancé Threads, en s'appuyant sur la force d'Instagram, mais en l'étendant au texte, "en créant un espace positif et créatif pour exprimer vos idées."
L'application propose un fil général, à l'image de Facebook ou Twitter, dans lequel apparaissent les messages des personnes auxquels les utilisateurs sont abonnés. Les textes sont comme sur le réseau à l'oiseau bleu, limités à 500 caractères, contre 280 pour son concurrent.
Les utilisateurs peuvent en outre y partager des vidéos, photos et des histoires apparaissant comme des fils de message (ou Thread en anglais).
Pour s'inscrire sur ce nouveau réseau social, Meta n'y est pas allé par 4 chemins en profitant de la toute-puissance d'Instagram.
Meta, la maison mère de Facebook, vient de lancer Threads, une application arrivant en confrontation directe avec Twitter.
L'entreprise d'Elon Musk cherche par tous les moyens à trouver un business modèle viable, alors que ses pertes se creusent, allant même jusqu'à limiter la lecture des tweets à 600 par jour, pour ceux qui ne sont pas abonnés.
Profitant des déboires de son concurrent, Mark Zuckerberg a lancé Threads, en s'appuyant sur la force d'Instagram, mais en l'étendant au texte, "en créant un espace positif et créatif pour exprimer vos idées."
L'application propose un fil général, à l'image de Facebook ou Twitter, dans lequel apparaissent les messages des personnes auxquels les utilisateurs sont abonnés. Les textes sont comme sur le réseau à l'oiseau bleu, limités à 500 caractères, contre 280 pour son concurrent.
Les utilisateurs peuvent en outre y partager des vidéos, photos et des histoires apparaissant comme des fils de message (ou Thread en anglais).
Pour s'inscrire sur ce nouveau réseau social, Meta n'y est pas allé par 4 chemins en profitant de la toute-puissance d'Instagram.
Threads : 100 millions d'utilisateurs en... 5 jours
Pour se connecter à l'application, il est simplement nécessaire d'utiliser son identifiant... Instagram.
Un subterfuge permettant de doper les inscrits sur Threads et d'éviter l'écueil du précédent projet fou de Mark Zuckerberg, puisque son métavers serait totalement dépeuplé et abandonné par les quelques curieux ayant souhaité découvrir son monde virtuel.
A Lire : TikTok, concurrent d'Instagram pour le tourisme ?
Si Twitter est en disgrâce, son concurrent a lui connu un taux d'adoption record. En seulement quelques heures, 5 puis 30 millions de personnes s'y sont inscrits.
Ce lundi 10 juillet, ils seraient presque 100 millions à avoir un compte sur Threads, selon le média américain Search Engine Journal. Le précédent record d'adoption la plus rapide de l'histoire était attribué à OpenIA, l'entreprise ayant mis en ligne ChatGPT.
Le célèbre chatbot boosté à l'intelligence artificielle a mis 2 mois, pour atteindre ce cap, devenant en janvier 2023, l'application grand public à la croissance la plus rapide de l'histoire. Threads aura mis 5 jours.
"Certains influenceurs de Twitter estiment que le lancement de Threads pourrait constituer une menace sérieuse pour Twitter, car l'application a capitalisé sur les récents problèmes techniques de Twitter et a fait l'éloge des caractéristiques de l'expérience utilisateur des applications Threads.
Les influenceurs sont préoccupés par la question de la confidentialité des données de la plateforme car Meta, la société mère, a déjà fait l'objet d'énormes critiques pour censure dans le passé," analyse Smitarani Tripathy, analyste des médias sociaux chez GlobalData.
Un subterfuge permettant de doper les inscrits sur Threads et d'éviter l'écueil du précédent projet fou de Mark Zuckerberg, puisque son métavers serait totalement dépeuplé et abandonné par les quelques curieux ayant souhaité découvrir son monde virtuel.
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Si Twitter est en disgrâce, son concurrent a lui connu un taux d'adoption record. En seulement quelques heures, 5 puis 30 millions de personnes s'y sont inscrits.
Ce lundi 10 juillet, ils seraient presque 100 millions à avoir un compte sur Threads, selon le média américain Search Engine Journal. Le précédent record d'adoption la plus rapide de l'histoire était attribué à OpenIA, l'entreprise ayant mis en ligne ChatGPT.
Le célèbre chatbot boosté à l'intelligence artificielle a mis 2 mois, pour atteindre ce cap, devenant en janvier 2023, l'application grand public à la croissance la plus rapide de l'histoire. Threads aura mis 5 jours.
"Certains influenceurs de Twitter estiment que le lancement de Threads pourrait constituer une menace sérieuse pour Twitter, car l'application a capitalisé sur les récents problèmes techniques de Twitter et a fait l'éloge des caractéristiques de l'expérience utilisateur des applications Threads.
Les influenceurs sont préoccupés par la question de la confidentialité des données de la plateforme car Meta, la société mère, a déjà fait l'objet d'énormes critiques pour censure dans le passé," analyse Smitarani Tripathy, analyste des médias sociaux chez GlobalData.
Threads : un problème avec l'Europe ?
Et la gestion des données explique ce pour quoi Threads n'est pas encore disponible en Europe et donc en France.
En effet, alors que Meta a du notifier à la Commission européenne être un potentiel "Gatekeeper" soit un contrôleur d'accès, dans le digital de l'UE, le lancement de ce nouveau réseau social a été mis en stand-by afin de mieux appréhender les possibles poursuites de l'instance européenne.
Comme le rappellent nos confrères de France Info, "les données d'un utilisateur qui a déjà un compte sur Instagram seront par exemple reprises sur Threads.
Les utilisateurs d'Instagram pourront utiliser leurs identifiants pour se connecter sur Threads, où ils retrouveront les personnes auxquelles ils sont abonnés."
C'est tout le problème, en agissant de la sorte, Facebook agit en tant que contrôleur d'accès du numérique européen.
Le croisement de données est interdit par ce nouveau règlement, alors que sans Instagram, le concurrent de Twitter ne sera sans doute pas, là où il en est aujourd'hui, en termes d'audience.
"Le problème que posent les GAFAM, c'est leur manière de développer leurs services sur un marché, puis à partir de cette position dominante, ils sont allés sur d'autres marchés.
Et sur ceux-là, ils se retrouvent aussi en position dominante et empêchent à toute concurrence d'émerger. En résumé, les GAFAM enferment les utilisateurs dans un écosystème.
Le DMA vient interdire le traitement de faveur apporté aux propres filiales de ces entreprises," nous expliquait Emmanuel Mounier, le secrétaire général de l'EU Travel Tech.
Pour se conformer à ces nouvelles règles, mais aussi en connaître mieux leurs impacts, Adam Mosseri a déclaré avoir besoin de plus de temps, avant de débarquer en Europe.
Pour le patron de Threads, il est sûr que le réseau social débarquera en Europe, reste à savoir quand...
En effet, alors que Meta a du notifier à la Commission européenne être un potentiel "Gatekeeper" soit un contrôleur d'accès, dans le digital de l'UE, le lancement de ce nouveau réseau social a été mis en stand-by afin de mieux appréhender les possibles poursuites de l'instance européenne.
Comme le rappellent nos confrères de France Info, "les données d'un utilisateur qui a déjà un compte sur Instagram seront par exemple reprises sur Threads.
Les utilisateurs d'Instagram pourront utiliser leurs identifiants pour se connecter sur Threads, où ils retrouveront les personnes auxquelles ils sont abonnés."
C'est tout le problème, en agissant de la sorte, Facebook agit en tant que contrôleur d'accès du numérique européen.
Le croisement de données est interdit par ce nouveau règlement, alors que sans Instagram, le concurrent de Twitter ne sera sans doute pas, là où il en est aujourd'hui, en termes d'audience.
"Le problème que posent les GAFAM, c'est leur manière de développer leurs services sur un marché, puis à partir de cette position dominante, ils sont allés sur d'autres marchés.
Et sur ceux-là, ils se retrouvent aussi en position dominante et empêchent à toute concurrence d'émerger. En résumé, les GAFAM enferment les utilisateurs dans un écosystème.
Le DMA vient interdire le traitement de faveur apporté aux propres filiales de ces entreprises," nous expliquait Emmanuel Mounier, le secrétaire général de l'EU Travel Tech.
Pour se conformer à ces nouvelles règles, mais aussi en connaître mieux leurs impacts, Adam Mosseri a déclaré avoir besoin de plus de temps, avant de débarquer en Europe.
Pour le patron de Threads, il est sûr que le réseau social débarquera en Europe, reste à savoir quand...