Top of Travel : "Je veux des professionnels concentrés et dédiés..."

L’Italie, l'île de Kos et la Crète sont trois nouvelles destinations du catalogue 2016 du voyagiste Top of Travel.

Elles rejoignent une longue liste de « pays sûrs » du bassin méditerranéen : « nous sommes leaders sur Madère et la Croatie... », énumère Philippe Jolivet, responsable marketing et web du voyagiste créé il y a près de vingt ans.

Autres particularités : une activité « groupe » très forte et une large palette de départs en région à partir d'Épinal, de Reims ou encore de Pau. « Avec nos 28 localités régionales, contre une douzaine en moyenne pour les autres sociétés, nous allons chercher le client là où il réside », déclare Philippe Jolivet.

Le tourisme dans les pays voisins connaît un regain d'attractivité ces dernières années dont profite Top of Travel.

La société, qui vend ses produits majoritairement de façon classique, en B to B, via des agences de voyages (AS Voyages, Leclerc, Vacances Carrefour, Havas...), affiche 57 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2015, soit une hausse de 13 % par rapport à 2014, et « une bonne progression est annoncée pour cet été », se réjouit Philippe Jolivet.

Pour répondre à cet accroissement d'activité, les effectifs ont augmenté de 10 %.

L'équipe se compose d'une quarantaine de personnes régionalisées, à l'instar de la dizaine de commerciaux en province, et d'autres employés travaillant dans les locaux parisiens sur la réservation, le suivi de groupes, le support, etc.

« Nous recherchons à présent un yielder pour l'équipe de production », ajoute Philippe Jolivet. Pour lui, les candidats aux postes salariés doivent impérativement connaître le métier du tourisme et du voyage, posséder 5 à 10 ans d'expérience et être bons dans les chiffres.

Ils doivent en outre se révéler dynamiques, autonomes, force de proposition et de décision, parce que « l'équipe est de taille moyenne et toujours en flux tendu », précise-t-il.

Top of Travel fait peu appel aux collaborateurs externes : « nous avons des avions à remplir, beaucoup de ''feux à éteindre''. Je veux des professionnels concentrés et entièrement dédiés à nos activités », signale Philippe Jolivet.

S'ils sont peu recrutés, les jeunes diplômés se voient donner les conseils suivants : prendre le travail à pleines mains, ne pas se poser de question, être généreux avec ses acquis de formation et en énergie.

« J'ai démarré comme assistant marketing, se souvient Philippe Jolivet, je prenais tout sans rechigner, je ne comptais pas mes heures ni ne donnais d'importance à mon statut. »

Il recommande d'acquérir ainsi une expérience, sur un à deux ans, puis de partir vers un poste meilleur. « Le confort se construit petit à petit. » Selon le professionnel, beaucoup de jeunes actifs se voient travailler chez un pureplayer, comme Marco Vasco ou Evaneos, alors qu'« il reste énormément de business à faire de façon traditionnelle », via les agences de voyages et les groupistes, comme c'est le cas dans son entreprise.