Dès lors que la question du prix est abordée, près de 3 voyageurs sur 4 sont prêts à payer plus cher (d’au moins 5%) pour s’assurer que 100% des émissions liées à leur voyage sont absorbées. Depositphotos.com carloscastilla
A l’heure où certains s’interrogent sur le monde d’après, Orchestra a mené une étude* sur les attentes des voyageurs en termes de tourisme durable.
Cette étude a été réalisée auprès d’un public de voyageurs aguerris (52% des sondés voyagent plus de 2 fois par an).**
Parmi les résultats à retenir en numéro 1: c'est le rôle central que les voyageurs souhaitent que les professionnels endossent.
En effet 2/3 d’entre eux désirent s’appuyer sur l’expertise de ces derniers (compagnies aériennes, croisiéristes, hôteliers, voyagistes) pour mettre en place des programmes d’absorption et un quart plaident même pour que cela devienne obligatoire.
Et dès lors que la question du prix est abordée, près de 3 voyageurs sur 4 sont prêts à payer plus cher (d’au moins 5%) pour s’assurer que 100% des émissions liées à leur voyage sont absorbées.
Cette étude a été réalisée auprès d’un public de voyageurs aguerris (52% des sondés voyagent plus de 2 fois par an).**
Parmi les résultats à retenir en numéro 1: c'est le rôle central que les voyageurs souhaitent que les professionnels endossent.
En effet 2/3 d’entre eux désirent s’appuyer sur l’expertise de ces derniers (compagnies aériennes, croisiéristes, hôteliers, voyagistes) pour mettre en place des programmes d’absorption et un quart plaident même pour que cela devienne obligatoire.
Et dès lors que la question du prix est abordée, près de 3 voyageurs sur 4 sont prêts à payer plus cher (d’au moins 5%) pour s’assurer que 100% des émissions liées à leur voyage sont absorbées.
Les préoccupations environnementales aussi pendant le voyage
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Autre question soulevée par l'étude, celle de la lisibilité des actions mises en place et des labels.
Si 40% des voyageurs déclarent regarder les engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) lors de l’achat d’un package, une large majorité (70%) trouvent que cette information est présentée de façon trop confidentielle et attendent donc une plus grande lisibilité.
Cela pourrait se traduire par l’apposition d’un label compréhensible par chacun ou par la mise en place d’une grille de notation environnementale.
Une fois arrivés à destination, la prise de conscience des voyageurs reste vive puisqu’une majorité d’entre eux (respectivement 52% et 57%) remarquent les efforts des hôteliers et sont prêts à consommer exclusivement des produits locaux.
Lorsque l’on traite de l’impact environnemental, les questions de l’eau, du plastique, du traitement des déchets et de la gestion de l’énergie sont clés. Et sur ces éléments concrets, les voyageurs se disent prêts à ne plus avoir de bouteille en plastique et utiliser des gourdes prêtées par l’hôtel (93%), garder la même serviette de toilette pendant une semaine et ne plus prendre de bain (82%).
« Dans une période extrêmement difficile pour notre secteur, cette étude nous indique que l’expertise des professionnels est reconnue et qu’elle est aussi attendue en termes de préoccupations environnementales. On note que les actions déjà menées sont appréciées par les voyageurs. Une dynamique durable est en train de naître et professionnels comme voyageurs s’inscrivent dans cette démarche d’amélioration continue. » indique Christian Sabbagh, Président Fondateur d’Orchestra.
Si 40% des voyageurs déclarent regarder les engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) lors de l’achat d’un package, une large majorité (70%) trouvent que cette information est présentée de façon trop confidentielle et attendent donc une plus grande lisibilité.
Cela pourrait se traduire par l’apposition d’un label compréhensible par chacun ou par la mise en place d’une grille de notation environnementale.
Une fois arrivés à destination, la prise de conscience des voyageurs reste vive puisqu’une majorité d’entre eux (respectivement 52% et 57%) remarquent les efforts des hôteliers et sont prêts à consommer exclusivement des produits locaux.
Lorsque l’on traite de l’impact environnemental, les questions de l’eau, du plastique, du traitement des déchets et de la gestion de l’énergie sont clés. Et sur ces éléments concrets, les voyageurs se disent prêts à ne plus avoir de bouteille en plastique et utiliser des gourdes prêtées par l’hôtel (93%), garder la même serviette de toilette pendant une semaine et ne plus prendre de bain (82%).
« Dans une période extrêmement difficile pour notre secteur, cette étude nous indique que l’expertise des professionnels est reconnue et qu’elle est aussi attendue en termes de préoccupations environnementales. On note que les actions déjà menées sont appréciées par les voyageurs. Une dynamique durable est en train de naître et professionnels comme voyageurs s’inscrivent dans cette démarche d’amélioration continue. » indique Christian Sabbagh, Président Fondateur d’Orchestra.
*Au cours des mois d’août et de septembre 2020, une étude en ligne a été menée auprès de 893 voyageurs (en partenariat avec le portail travel, Voyager Loin) pour récolter cette précieuse matière à réflexion.
** Répartition du nombre de voyages
o Plus de 3 voyages par an : 28%
o 2 à 3 voyages par an : 24%
o 1 voyage par an : 42%
o Moins d’un voyage par an : 6%
** Répartition du nombre de voyages
o Plus de 3 voyages par an : 28%
o 2 à 3 voyages par an : 24%
o 1 voyage par an : 42%
o Moins d’un voyage par an : 6%