Le secteur des transports touristiques par autocar a perdu 80% de chiffre d’affaires en 2020.
Face à cette situation dramatique, deux groupements d'autocaristes espèrent faire entendre leurs voix.
Ce vendredi 12 mars, près de 70 entreprises, membres du GATF (Groupement des Autocaristes du Tourisme Français) et du CAI (Collectif des Autocaristes Indépendants) notamment défileront dans les rues de Paris, à partir de 8h.
Le cortège de quelque 150 autocars et d’une longueur de plus de 2 kilomètres se rendra du Cours de Vincennes à la Place Jacques Rueff, dans le respect des règles de sécurité et sanitaires en vigueur.
"Les porte-paroles du GATF et les représentants du CAI demandent à être reçus en délégation par le Premier Ministre, afin de lui exposer, à travers des chiffres concrets, les incertitudes des professionnels du secteur et leur mort programmée, faute de mesures adaptées pour sauver la profession", expliquent ces autocaristes dans un communiqué.
Face à cette situation dramatique, deux groupements d'autocaristes espèrent faire entendre leurs voix.
Ce vendredi 12 mars, près de 70 entreprises, membres du GATF (Groupement des Autocaristes du Tourisme Français) et du CAI (Collectif des Autocaristes Indépendants) notamment défileront dans les rues de Paris, à partir de 8h.
Le cortège de quelque 150 autocars et d’une longueur de plus de 2 kilomètres se rendra du Cours de Vincennes à la Place Jacques Rueff, dans le respect des règles de sécurité et sanitaires en vigueur.
"Les porte-paroles du GATF et les représentants du CAI demandent à être reçus en délégation par le Premier Ministre, afin de lui exposer, à travers des chiffres concrets, les incertitudes des professionnels du secteur et leur mort programmée, faute de mesures adaptées pour sauver la profession", expliquent ces autocaristes dans un communiqué.
Les transporteurs vont devoir reprendre les remboursements de prêts et redevances
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En effet, "malgré toute la bonne volonté du Gouvernement et notamment la prolongation du fonds de solidarité, de l’activité partielle, du report possible des PGE pour les structures qui ont eu la chance de l’obtenir, ces mesures ne permettront pas au secteur de s’en sortir", poursuivent les autocaristes.
Ils précisent : "à compter du mois de mars, les transporteurs vont devoir reprendre les remboursements de prêts et redevances de crédit-baux, notamment sur les véhicules qui représentent des investissements lourds et incontournables (de 280 à 480 K€ l’unité).
Malgré les recommandations d’assouplissement des conditions de reprise de ces encours, portées par le Gouvernement et la Fédération Bancaire Française, les établissements financiers demeurent inflexibles quant à la reprise des échéances.
Or, la plupart des entreprises du secteur ne disposent pas de la trésorerie suffisante pour faire face à ces échéances.
En outre, une des spécificités du secteur est le montant colossal des investissements nécessaires à l’exploitation et principalement le coût d’acquisition des véhicules.
A ce titre, les montants à rembourser représentent plus de 20% des coûts fixes."
Ils précisent : "à compter du mois de mars, les transporteurs vont devoir reprendre les remboursements de prêts et redevances de crédit-baux, notamment sur les véhicules qui représentent des investissements lourds et incontournables (de 280 à 480 K€ l’unité).
Malgré les recommandations d’assouplissement des conditions de reprise de ces encours, portées par le Gouvernement et la Fédération Bancaire Française, les établissements financiers demeurent inflexibles quant à la reprise des échéances.
Or, la plupart des entreprises du secteur ne disposent pas de la trésorerie suffisante pour faire face à ces échéances.
En outre, une des spécificités du secteur est le montant colossal des investissements nécessaires à l’exploitation et principalement le coût d’acquisition des véhicules.
A ce titre, les montants à rembourser représentent plus de 20% des coûts fixes."
Quelles revendications ?
Parmi les revendications et demandes adressées au Gouvernement, les autocaristes proposent :
- de segmenter la part de chiffres d’affaires liée à l’activité tourisme afin d’étendre l’accès aux aides d’Etat
- d'étendre les aides aux entreprises du secteur S1 qui subissent une baisse d’activité dès 40% de perte de chiffres d’affaires
- la suppression du seuil d’un million d’euros de chiffres d’affaires mensuels pour être éligible au dispositif de prise en charge d’une partie des coûts fixes
- le report sine die des échéances de toutes les immobilisations pour au moins 6 mois
- d'être inclus au dispositif de prise en charge des coûts fixes, au même titre que les loisirs indoor (salle d’escalade, bowling, etc.) les salles de sport, les zoos, les établissements thermaux, les entreprises du secteur HCR et les résidences de tourisme situées en montagne.
- de segmenter la part de chiffres d’affaires liée à l’activité tourisme afin d’étendre l’accès aux aides d’Etat
- d'étendre les aides aux entreprises du secteur S1 qui subissent une baisse d’activité dès 40% de perte de chiffres d’affaires
- la suppression du seuil d’un million d’euros de chiffres d’affaires mensuels pour être éligible au dispositif de prise en charge d’une partie des coûts fixes
- le report sine die des échéances de toutes les immobilisations pour au moins 6 mois
- d'être inclus au dispositif de prise en charge des coûts fixes, au même titre que les loisirs indoor (salle d’escalade, bowling, etc.) les salles de sport, les zoos, les établissements thermaux, les entreprises du secteur HCR et les résidences de tourisme situées en montagne.