Le tourisme responsable est un secteur très tendance en ce moment.
Autrefois confiné aux TO d’aventures, il débarque désormais dans la politique commerciale des plus grands.
Pourtant, certains peinent à recruter du personnel. Olivier Thery, directeur de Chemins de Sable et Ushuaïa tente depuis quelques semaines de trouver un commercial pour son entreprise.
Mais les candidats ne se bousculent pas à sa porte. « Le tourisme responsable apparaît comme le parent pauvre de la profession. On croit que c’est mal payé et peu intéressant » déplore-t-il.
Olivier Thery ne s’attend pas à trouver un spécialiste dans le domaine du durable, mais il souhaite que le candidat ait un minimum d’intérêt et de conviction pour ce secteur. De toute façon, il sait qu’il devra le former.
Autrefois confiné aux TO d’aventures, il débarque désormais dans la politique commerciale des plus grands.
Pourtant, certains peinent à recruter du personnel. Olivier Thery, directeur de Chemins de Sable et Ushuaïa tente depuis quelques semaines de trouver un commercial pour son entreprise.
Mais les candidats ne se bousculent pas à sa porte. « Le tourisme responsable apparaît comme le parent pauvre de la profession. On croit que c’est mal payé et peu intéressant » déplore-t-il.
Olivier Thery ne s’attend pas à trouver un spécialiste dans le domaine du durable, mais il souhaite que le candidat ait un minimum d’intérêt et de conviction pour ce secteur. De toute façon, il sait qu’il devra le former.
Encore peu de postes
Ses difficultés ne surprennent pas Guillaume Cromer, consultant dans le domaine. «Le métier de commercial ne fait pas rêver les étudiants qui sortent de master en tourisme responsable » explique-t-il.
« Ils préfèrent construire les produits que les vendre ». En clair, tout monde rêve d’être chef de produit chez Voyageurs du Monde, mais la réalité est bien différente.
Pour ne pas avoir de désillusions, les étudiants doivent savoir à quoi s’attendre. Pour travailler dans le tourisme responsable, une solide formation est nécessaire mais pas suffisante.
Julien Buot de l’ATES juge nécessaire un fort engagement personnel, par exemple au sein associations. En effet, le monde du tourisme responsable est encore assez fermé, dans lequel recrutement se fait souvent en fonction du bouche à oreille.
Il ne faut donc pas penser que cette mode du tourisme responsable va forcément être une source d’emploi.
Pour Céline Barthon, responsable de la licence professionnelle concepteur accompagnateur en écotourisme à Angers, il existe une demande émergente mais il faut rester lucide. « Les entreprises vont certainement privilégier la formation en interne au recrutement de jeunes diplômés ».
« Ils préfèrent construire les produits que les vendre ». En clair, tout monde rêve d’être chef de produit chez Voyageurs du Monde, mais la réalité est bien différente.
Pour ne pas avoir de désillusions, les étudiants doivent savoir à quoi s’attendre. Pour travailler dans le tourisme responsable, une solide formation est nécessaire mais pas suffisante.
Julien Buot de l’ATES juge nécessaire un fort engagement personnel, par exemple au sein associations. En effet, le monde du tourisme responsable est encore assez fermé, dans lequel recrutement se fait souvent en fonction du bouche à oreille.
Il ne faut donc pas penser que cette mode du tourisme responsable va forcément être une source d’emploi.
Pour Céline Barthon, responsable de la licence professionnelle concepteur accompagnateur en écotourisme à Angers, il existe une demande émergente mais il faut rester lucide. « Les entreprises vont certainement privilégier la formation en interne au recrutement de jeunes diplômés ».