La technologie au service de prix raisonnables pour les voyages spaciaux
La station Aurora, qui gravitera en orbite terrestre basse à plus de 320 km d'altitude, accueillera dès 2022 ses premiers passagers. - Photo Orion Span Facebook
Le 29 avril Blue Origin a réussi son premier vol surborbital de l'année en envoyant la fusée New Shepard coiffée d'une capsule capable d'emporter cinq passagers.
Pour ce vol, un seul passager non humain à bord : Skywalker. Il s’agissait d’un mannequin doté d'une série d'instruments pour mesurer les paramètres exacts du vol.
Mais le plus important dans ce huitième vol d'essai, c’est que la firme de Jeff Bezos a prouvé qu'elle était en mesure de mettre le lanceur sur le pas de tir, de le lancer, de le récupérer et de le remettre sur le pas de tir, en vue d'un nouveau lancement en 14 heures avec une équipe de seulement 30 personnes.
Un exploit réalisé avec une économie de moyens indispensable si le fondateur d'Amazon veut réussir son pari d'emmener des touristes - en grand nombre et donc à bas coût - faire des vols suborbitaux, qui leur permettront de se retrouver en apesanteur et de flotter dans la capsule pendant cinq minutes.
Pour ce vol, un seul passager non humain à bord : Skywalker. Il s’agissait d’un mannequin doté d'une série d'instruments pour mesurer les paramètres exacts du vol.
Mais le plus important dans ce huitième vol d'essai, c’est que la firme de Jeff Bezos a prouvé qu'elle était en mesure de mettre le lanceur sur le pas de tir, de le lancer, de le récupérer et de le remettre sur le pas de tir, en vue d'un nouveau lancement en 14 heures avec une équipe de seulement 30 personnes.
Un exploit réalisé avec une économie de moyens indispensable si le fondateur d'Amazon veut réussir son pari d'emmener des touristes - en grand nombre et donc à bas coût - faire des vols suborbitaux, qui leur permettront de se retrouver en apesanteur et de flotter dans la capsule pendant cinq minutes.
Les premières réservations hôtelières dans l’espace sont ouvertes
La station Aurora propose dès à présent des voyages en orbite de douze jours à partir de 2022.
Le premier hôtel de luxe en apesanteur a été présenté ce 5 avril par la société Orion Span, à l'occasion du sommet Space 2.0 de San José, en Californie.
La station Aurora, qui gravitera en orbite terrestre basse à plus de 320 km d'altitude, accueillera dès 2022 ses premiers passagers. La cellule devrait mesurer environ 42m2 et sera équipée d’une connexion Internet.
Six personnes, dont deux membres d'équipage, pourront se déplacer à bord. Les premiers hôtes de la station Aurora devront se soumettre à un entraînement de trois mois dans une base aérienne située à Houston, au Texas.
Frank Bunger, PDG et fondateur d'Orion Span, entend ainsi faire de la station Aurora le "premier hôtel de luxe spatial abordable". Un dépôt de 80.000 dollars peut être effectué pour figurer sur la liste d'attente. Le voyage, lui, s'élèvera à 9,5 millions de dollars, soit 7,7 millions d'euros.
Le premier hôtel de luxe en apesanteur a été présenté ce 5 avril par la société Orion Span, à l'occasion du sommet Space 2.0 de San José, en Californie.
La station Aurora, qui gravitera en orbite terrestre basse à plus de 320 km d'altitude, accueillera dès 2022 ses premiers passagers. La cellule devrait mesurer environ 42m2 et sera équipée d’une connexion Internet.
Six personnes, dont deux membres d'équipage, pourront se déplacer à bord. Les premiers hôtes de la station Aurora devront se soumettre à un entraînement de trois mois dans une base aérienne située à Houston, au Texas.
Frank Bunger, PDG et fondateur d'Orion Span, entend ainsi faire de la station Aurora le "premier hôtel de luxe spatial abordable". Un dépôt de 80.000 dollars peut être effectué pour figurer sur la liste d'attente. Le voyage, lui, s'élèvera à 9,5 millions de dollars, soit 7,7 millions d'euros.
Investissements records dans les start-up du spatial
Selon un nouveau rapport réalisé par la société de capital-risque Space Angels, entre janvier et mars 2018, les entreprises spatiales privées ont levé près d’un milliard de dollars de fonds au premier semestre 2018.
Plus de 250 millions de dollars (402 millions d’euros) ont été investis dans les start-up développant des satellites. Cependant, les entreprises de lancement sont toujours sur la première marche du podium avec 72 % du total des investissements.
Ce rapport met également en avant les investissements croissants dans ces start-up spatiales, sur une décennie. Au total, le rapport précise que 14,4 milliards de dollars ont été investis dans ce secteur depuis 2009.
L’entreprise ayant rédigé le rapport précise que ces types de start-up restent des valeurs sûres pour les investisseurs : « Grâce à ses bases solides, notamment une croissance importante et des preuves technologiques, l’avenir de ce secteur est assurée. Il est alimenté par la possibilité de voyages spatiaux commerciaux, par la mise en place du contrôle et de la diminution des débris spatiaux, ainsi que par la démonstration de la possibilité de produire dans l’espace ».
Plus de 250 millions de dollars (402 millions d’euros) ont été investis dans les start-up développant des satellites. Cependant, les entreprises de lancement sont toujours sur la première marche du podium avec 72 % du total des investissements.
Ce rapport met également en avant les investissements croissants dans ces start-up spatiales, sur une décennie. Au total, le rapport précise que 14,4 milliards de dollars ont été investis dans ce secteur depuis 2009.
L’entreprise ayant rédigé le rapport précise que ces types de start-up restent des valeurs sûres pour les investisseurs : « Grâce à ses bases solides, notamment une croissance importante et des preuves technologiques, l’avenir de ce secteur est assurée. Il est alimenté par la possibilité de voyages spatiaux commerciaux, par la mise en place du contrôle et de la diminution des débris spatiaux, ainsi que par la démonstration de la possibilité de produire dans l’espace ».
Et pendant ce temps au Japon...
Et pendant ce temps là….. des chercheurs Japonais dirigés par une femme de 66 ans imaginent des solutions pour vivre dans l'espace !
C’est au sein du tout nouveau Centre japonais de recherches sur la vie spatiale, créé par la première femme astronaute Chiaki Mukai du Japon (elle totalise plus de 500 heures passées dans l'espace au cours de deux missions distinctes dans les années 1990) que des scientifiques dans les laboratoires dotés d'équipements ultra-pointus de l'Université des sciences de Tokyo, développent des technologies innovantes dans le but de réaliser l'une des plus grandes quêtes de l'humanité : faire vivre des hommes dans l'espace.
L'exploration de l'espace est entrée dans une nouvelle ère, selon elle, avec l'arrivée d'acteurs privés, comme la société américaine Space X fondée par Elon Musk, mais aussi avec la volonté affichée par le président américain Donald Trump d'envoyer des astronautes établir une base sur la Lune en préambule à une mission habitée vers Mars.
Chiaki Mukai se dit «sûre» de voir de son vivant une colonie s'établir sur la Lune, et elle ne peut s'empêcher de vouloir repartir dans l'espace, à l'image de son confrère John Glenn, premier Américain en orbite autour de la Terre en 1962 et qui était reparti dans l'espace en 1998, à 77 ans.
C’est au sein du tout nouveau Centre japonais de recherches sur la vie spatiale, créé par la première femme astronaute Chiaki Mukai du Japon (elle totalise plus de 500 heures passées dans l'espace au cours de deux missions distinctes dans les années 1990) que des scientifiques dans les laboratoires dotés d'équipements ultra-pointus de l'Université des sciences de Tokyo, développent des technologies innovantes dans le but de réaliser l'une des plus grandes quêtes de l'humanité : faire vivre des hommes dans l'espace.
L'exploration de l'espace est entrée dans une nouvelle ère, selon elle, avec l'arrivée d'acteurs privés, comme la société américaine Space X fondée par Elon Musk, mais aussi avec la volonté affichée par le président américain Donald Trump d'envoyer des astronautes établir une base sur la Lune en préambule à une mission habitée vers Mars.
Chiaki Mukai se dit «sûre» de voir de son vivant une colonie s'établir sur la Lune, et elle ne peut s'empêcher de vouloir repartir dans l'espace, à l'image de son confrère John Glenn, premier Américain en orbite autour de la Terre en 1962 et qui était reparti dans l'espace en 1998, à 77 ans.
Michel Messager - DR
Michel MESSAGER est directeur associé de Consul Tours, société de conseil travaillant pour une clientèle privée et institutionnelle dans les secteurs du tourisme.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.
Après avoir occupé les postes de Secrétaire Général du Tourisme Français, puis de Directeur Commercial de Touropa et Directeur du pôle tourisme du Groupe Verney , il rejoint en 1997 l’APST (Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme) en qualité de Secrétaire Général jusqu’à fin 2007, période à laquelle, encore jeune retraité, il décide de réactiver sa société de Conseils créée au début des années 90.
Nommé par le Ministre chargé du tourisme en 2005, puis en 2012, il siège au Conseil National du Tourisme en qualité de Président Délégué de la section économie touristique et fonde avec plusieurs personnalités du tourisme l’AFST (Association Française des Seniors du Tourisme) dont il assure la Présidence.
Il est l’auteur d’un livre sur le Tourisme Spatial publié à la documentation française et de plusieurs articles sur le sujet.
Il est considéré actuellement comme un des spécialistes en la matière. Il intervient fréquemment sur ce sujet à la radio et à la télévision, ainsi qu’au travers de conférences dans de nombreux pays, notamment au Canada où il réside quelques mois par an.