La Tunisie, une terre d’accueil
Les réfugiés venant de Libye affluent à l'aéroport de Djerba-Zarzis - DR : A.B.
L'heure est au départ pour les 160 agents de voyages. Lundi 28 février, avant de repartir, ils avaient la possibilité découvrir le souk de Houmtsouk, la capitale de l’île.
Certains, revenus les bras chargés et les paniers pleins, ont pu redonner un début de sourire aux commerçants.
Depuis plus d’un mois, les affaires tournent au ralenti. "Jusqu’à présent, ça ne me servait à rien de venir travailler à la boutique tous les jours, raconte Narzi, un jeune commerçant.
Au contraire, ça me coutait plus cher d’être ici à attendre pendant des heures, à manger, boire et fumer. J’étais mieux à la maison".
Sur leurs lèvres, les mêmes questions sonnent comme une rengaine : "Vous venez de quel hôtel ? Combien il y a de clients là-bas en ce moment ?"
Malgré les difficultés, pour Narzi, pas question de fuir. Il ne quittera pas Djerba pour aller chercher fortune ailleurs.
Le retour à l’aéroport de Djerba-Zarzis comporte aussi son lot d’émotions. A côté des 2 vols Fram (l’un vers Toulouse et Paris, l’autre vers Lyon), des centaines de réfugiés égyptiens, chinois, philippins venant de Libye sont rapatriés vers leur pays d’origine.
Les Tunisiens donnent une dernière couverture, un peu de nourriture à ces hommes qui ont, pour la plupart, tout perdu.
Toutes les formalités se font dans le calme. Un militaire et le service de sécurité de l’aéroport assurent le bon déroulement des opérations.
Cette scène, qui se répète chaque jour, depuis plus d’une semaine et témoigne de la solidarité des Tunisiens.
Mais que les agents de voyages rassurent leurs clients, tout est calme à Djerba...
Certains, revenus les bras chargés et les paniers pleins, ont pu redonner un début de sourire aux commerçants.
Depuis plus d’un mois, les affaires tournent au ralenti. "Jusqu’à présent, ça ne me servait à rien de venir travailler à la boutique tous les jours, raconte Narzi, un jeune commerçant.
Au contraire, ça me coutait plus cher d’être ici à attendre pendant des heures, à manger, boire et fumer. J’étais mieux à la maison".
Sur leurs lèvres, les mêmes questions sonnent comme une rengaine : "Vous venez de quel hôtel ? Combien il y a de clients là-bas en ce moment ?"
Malgré les difficultés, pour Narzi, pas question de fuir. Il ne quittera pas Djerba pour aller chercher fortune ailleurs.
Le retour à l’aéroport de Djerba-Zarzis comporte aussi son lot d’émotions. A côté des 2 vols Fram (l’un vers Toulouse et Paris, l’autre vers Lyon), des centaines de réfugiés égyptiens, chinois, philippins venant de Libye sont rapatriés vers leur pays d’origine.
Les Tunisiens donnent une dernière couverture, un peu de nourriture à ces hommes qui ont, pour la plupart, tout perdu.
Toutes les formalités se font dans le calme. Un militaire et le service de sécurité de l’aéroport assurent le bon déroulement des opérations.
Cette scène, qui se répète chaque jour, depuis plus d’une semaine et témoigne de la solidarité des Tunisiens.
Mais que les agents de voyages rassurent leurs clients, tout est calme à Djerba...
La photo souvenir, avec les agents vêtus aux couleurs de ''I love Tunisia'' - DR : A.B.