C'est pas gagné...
Tandis que les professionnels essayent vaille que vaille de sauver ce qui peut l'être encore, les associations de défense du consommateur n'en démordent pas. Pour elles, "Le consommateur doit toujours avoir la possibilité d’exiger le remboursement de son voyage."
Dans un article daté du 17 mars, UFC-Que Choisir rappelle fermement sa position.
(...) Dans un esprit de responsabilité, qui concerne aussi les compagnies d’assurances, l’UFC-Que Choisir et la CLCV sont ouvertes à des alternatives au remboursement mais à deux conditions impératives :
- Le consommateur doit toujours avoir la possibilité d’exiger le remboursement de son voyage.
- Les contre-propositions offertes aux consommateurs doivent être crédibles et sérieuses et ne sauraient se limiter au seul report, parfois impraticable (limitation des congés, destination non propice selon la saison)
Dans un esprit constructif et soucieuse de défendre les intérêts des consommateurs sans nuire à l’économie, l’UFC-Que Choisir et la CLCV proposent que soit systématiquement proposé une alternative crédible en cas de voyage annulé, à savoir un avoir, sur 18 mois minimum, permettant d’organiser, dans une temporalité raisonnable, un nouveau voyage vers la destination de son choix, ou un report avec un remboursement d’au moins 10 % du prix du voyage, le consommateur restant libre d’exiger le remboursement.
Tandis que les professionnels essayent vaille que vaille de sauver ce qui peut l'être encore, les associations de défense du consommateur n'en démordent pas. Pour elles, "Le consommateur doit toujours avoir la possibilité d’exiger le remboursement de son voyage."
Dans un article daté du 17 mars, UFC-Que Choisir rappelle fermement sa position.
(...) Dans un esprit de responsabilité, qui concerne aussi les compagnies d’assurances, l’UFC-Que Choisir et la CLCV sont ouvertes à des alternatives au remboursement mais à deux conditions impératives :
- Le consommateur doit toujours avoir la possibilité d’exiger le remboursement de son voyage.
- Les contre-propositions offertes aux consommateurs doivent être crédibles et sérieuses et ne sauraient se limiter au seul report, parfois impraticable (limitation des congés, destination non propice selon la saison)
Dans un esprit constructif et soucieuse de défendre les intérêts des consommateurs sans nuire à l’économie, l’UFC-Que Choisir et la CLCV proposent que soit systématiquement proposé une alternative crédible en cas de voyage annulé, à savoir un avoir, sur 18 mois minimum, permettant d’organiser, dans une temporalité raisonnable, un nouveau voyage vers la destination de son choix, ou un report avec un remboursement d’au moins 10 % du prix du voyage, le consommateur restant libre d’exiger le remboursement.
Un à valoir de 18 mois minimum
Autres articles
-
L'UFC-Que Choisir épingle plusieurs acteurs du voyage !
-
Cyclone Réunion, Ile Maurice : le client peut-il annuler son voyage ?
-
UFC-Que Choisir attaque Air France pour Greenwashing
-
Suppression des vols intérieurs : l'UFC Que Choisir ne veut pas de blanc-seing pour la SNCF
-
Remboursement des vols : l'ECTAA et EU Travel Tech demandent une amélioration du cadre juridique à l'Europe
Sous la seule réserve de ces avancées par rapport au cadre actuel permettant aux consommateurs d’envisager sérieusement une autre solution que le remboursement, nos associations ne manqueront pas de les inviter à privilégier ces options économiquement moins impactantes.
Rappelons que les professionnels du tourisme attendent toujours comme le Messie, l'ordonnance de Bercy (arrivée prévue cette semaine) leur permettant de proposer aux clients un à-valoir sur 12 mois.
Cette solution a été appliquée en Italie avec un certain succès.
Le bras de fer professionnels-consommateurs est à son comble à la veille de la publication de ce texte.
Rappelons que les professionnels du tourisme attendent toujours comme le Messie, l'ordonnance de Bercy (arrivée prévue cette semaine) leur permettant de proposer aux clients un à-valoir sur 12 mois.
Cette solution a été appliquée en Italie avec un certain succès.
Le bras de fer professionnels-consommateurs est à son comble à la veille de la publication de ce texte.