Le 11 août, le groupe SNBA/Virgin a lancé une offre promotionnelle conjointe. Comme elle l’explique dans communiqué de presse daté du même jour « Pour la première fois, les compagnies sœurs SN Brussels Airlines et Virgin Express lancent ensemble une salve de prix cassés. Entre le 11 et le 15 août, Virgin Express offrira 75.000 sièges à € 49,99 sur toutes ses destinations. Du côté de SN Brussels Airlines, pas moins de 500.000 sièges seront mis en vente entre le 12 et le 15 août sur plus de 20 destinations européennes à € 59. (prix aller-simple, toutes taxes comprises) »
Cette offre en plus d’être présente sur les sites internet des deux sociétés a été également proposée à la distribution via les AGV. Fort bien direz-vous, mais lorsqu’on y regarde de plus près, force est de constater que l’ensemble des cinq journées de vente, deux sont des jours fériés (les dimanche13 et mardi 15 août), le lundi est un jour typique de pont qui vide les magasins, quant au samedi, c’est un jour type de départ pour un WE prolongé, …
Quant aux prix, (€ 49,99 et € 59) il est évident que pour les AGV, vendre ce type de billet n’est pas rentable. En effet, les clients qui pourraient être intéressé par ces prix très compressés ne verront que ceux-ci et n’accepteront que très difficilement de payer une vingtaine d’euros pour frais de dossier.
Autant donc, le dire de suite, cette offre des deux compagnies Belges ne les concernent nullement. Et c’est ce qu’elles ont voulu faire savoir en termes très durs via leur association professionnelle (voir pièce jointe ci-dessous). Dans la pièce jointe, nous avons repris la réaction de l’UPAV.
« Le mépris des agences de voyage »
Ce jeudi matin, la RTBF, la radio publique francophone Belge, s’en prend violement à l’Union Professionnelle. (voir annexe). Sans prendre le moindre contact avec les responsables de l’UPAV, elle a effectué une analyse des plus tronquées.
Elle a oublié quelques éléments fondamentaux qui font que son outrance se retourne contre elle. Par exemple, nous pourrions dire que le journaliste qui a fait cette analyse négligé soigneusement d’expliquer aux auditeurs que certains médias audiovisuels comme de presse écrite sont les premiers à demander à ces mêmes agences des vacances gratuites, des vols gratuits ou avec de très fortes réductions, de soutenir gracieusement certaines émissions ou actions publicitaires.
Notre confrère a omis également de reconnaître qu’une agence de voyages bien qu’étant une entreprise de service n’est pas une association sans but lucratif. Il semble ne pas comprendre qu’un client qui ne considère que l’élément prix le plus bas est fondamental dans son choix va passer d’AGV en AGV pour obtenir l’offre la moins chère. Qu’il va réclamer des ristournes, mégotter sur les frais annexes, partir du principe que l’AGV le roule, …
Faisant preuve d’une méconnaissance totale du métier, il ne se rappelle pas que lorsqu’il y a des grandes catastrophes du type tsunami, bien avant les services officiels, ce sont les AGV qui les premières se sont préoccupées du sort de leurs clients et ce totalement gratuitement.
Il doit également ignorer que ce même client à la recherche du prix le plus bas possible, si l’avion est retardé, sera le premier à se retourner contre son AGV. Il se refusera à accepter que tout travail mérite salaire.
Les termes de la lettre de l’UPAV
Comme nous l’a expliqué l’un de nos informateurs, ce qui est regrettable dans cette affaire, c’est le ton de la note de l’UPAV. « A mon avis, c’est une erreur de communication. Mal interprétée, cette lettre peut donner l’impression que les agences sont réservées aux riches et qu’en effet, les professionnels du voyage méprisent certains clients. »
Il aurait donc été plus sain pour l’UPAV d’émettre un communiqué de presse expliquant les tenants et aboutissants de la promotion de la SNBA et de Virgin.
Dans ce courrier, l’UPAV aurait pu dire directement pourquoi si cette offre pouvait être vendue via les AGV, ce ne pouvait l’être que difficilement, qu’en achetant ce type de produit via la distribution classique, le client devait s’attendre à devoir payer des frais de dossier, …
L’UPAV aurait pu également expliquer qu’il ne fallait pas s’attendre à pouvoir payer avec une carte de crédit, … Elle aurait pu dire également qu’avec le temps, la mission d’agent de voyages est en train de se modifier.
Que la tendance montrait que les AGV devenaient de plus en plus des conseillers et de moins en moins des vendeurs. Avec la conséquence que les services étaient payants.
En somme qu’avec la disparition des commissions pour les ventes de billets aériens, pour acheter un billet d’avion à un prix compressé, il vaut mieux passer par Internet. … Aux risques et périls des clients.
Le texte exact de l’analyse faite par la radio officielle belge le 17 août à 10:34.
Copie de la lettre d’information de l’UPAV ci-dessous.
Lire aussi Ryanair n'apprécie pas la concurrence
Cette offre en plus d’être présente sur les sites internet des deux sociétés a été également proposée à la distribution via les AGV. Fort bien direz-vous, mais lorsqu’on y regarde de plus près, force est de constater que l’ensemble des cinq journées de vente, deux sont des jours fériés (les dimanche13 et mardi 15 août), le lundi est un jour typique de pont qui vide les magasins, quant au samedi, c’est un jour type de départ pour un WE prolongé, …
Quant aux prix, (€ 49,99 et € 59) il est évident que pour les AGV, vendre ce type de billet n’est pas rentable. En effet, les clients qui pourraient être intéressé par ces prix très compressés ne verront que ceux-ci et n’accepteront que très difficilement de payer une vingtaine d’euros pour frais de dossier.
Autant donc, le dire de suite, cette offre des deux compagnies Belges ne les concernent nullement. Et c’est ce qu’elles ont voulu faire savoir en termes très durs via leur association professionnelle (voir pièce jointe ci-dessous). Dans la pièce jointe, nous avons repris la réaction de l’UPAV.
« Le mépris des agences de voyage »
Ce jeudi matin, la RTBF, la radio publique francophone Belge, s’en prend violement à l’Union Professionnelle. (voir annexe). Sans prendre le moindre contact avec les responsables de l’UPAV, elle a effectué une analyse des plus tronquées.
Elle a oublié quelques éléments fondamentaux qui font que son outrance se retourne contre elle. Par exemple, nous pourrions dire que le journaliste qui a fait cette analyse négligé soigneusement d’expliquer aux auditeurs que certains médias audiovisuels comme de presse écrite sont les premiers à demander à ces mêmes agences des vacances gratuites, des vols gratuits ou avec de très fortes réductions, de soutenir gracieusement certaines émissions ou actions publicitaires.
Notre confrère a omis également de reconnaître qu’une agence de voyages bien qu’étant une entreprise de service n’est pas une association sans but lucratif. Il semble ne pas comprendre qu’un client qui ne considère que l’élément prix le plus bas est fondamental dans son choix va passer d’AGV en AGV pour obtenir l’offre la moins chère. Qu’il va réclamer des ristournes, mégotter sur les frais annexes, partir du principe que l’AGV le roule, …
Faisant preuve d’une méconnaissance totale du métier, il ne se rappelle pas que lorsqu’il y a des grandes catastrophes du type tsunami, bien avant les services officiels, ce sont les AGV qui les premières se sont préoccupées du sort de leurs clients et ce totalement gratuitement.
Il doit également ignorer que ce même client à la recherche du prix le plus bas possible, si l’avion est retardé, sera le premier à se retourner contre son AGV. Il se refusera à accepter que tout travail mérite salaire.
Les termes de la lettre de l’UPAV
Comme nous l’a expliqué l’un de nos informateurs, ce qui est regrettable dans cette affaire, c’est le ton de la note de l’UPAV. « A mon avis, c’est une erreur de communication. Mal interprétée, cette lettre peut donner l’impression que les agences sont réservées aux riches et qu’en effet, les professionnels du voyage méprisent certains clients. »
Il aurait donc été plus sain pour l’UPAV d’émettre un communiqué de presse expliquant les tenants et aboutissants de la promotion de la SNBA et de Virgin.
Dans ce courrier, l’UPAV aurait pu dire directement pourquoi si cette offre pouvait être vendue via les AGV, ce ne pouvait l’être que difficilement, qu’en achetant ce type de produit via la distribution classique, le client devait s’attendre à devoir payer des frais de dossier, …
L’UPAV aurait pu également expliquer qu’il ne fallait pas s’attendre à pouvoir payer avec une carte de crédit, … Elle aurait pu dire également qu’avec le temps, la mission d’agent de voyages est en train de se modifier.
Que la tendance montrait que les AGV devenaient de plus en plus des conseillers et de moins en moins des vendeurs. Avec la conséquence que les services étaient payants.
En somme qu’avec la disparition des commissions pour les ventes de billets aériens, pour acheter un billet d’avion à un prix compressé, il vaut mieux passer par Internet. … Aux risques et périls des clients.
Le texte exact de l’analyse faite par la radio officielle belge le 17 août à 10:34.
Copie de la lettre d’information de l’UPAV ci-dessous.
Lire aussi Ryanair n'apprécie pas la concurrence