Discothèques : le référé vise le décret du 1er mai 2021 et du plan de déconfinement publié par le gouvernement le 30 avril 2021. - depositphotos.com NIKO_Cingaryuk
Plusieurs branchent de l'UMIH ont déposé un référé-liberté devant le Conseil d’Etat en vue de permettre la réouverture des établissements de nuit pour le 30 juin 2021.
Il vise le décret du 1er mai 2021 et du plan de déconfinement publié par le gouvernement le 30 avril 2021.
Ce référé-liberté demande au Conseil d'Etat "d’intégrer en urgence les établissements de nuit dans le plan de déconfinement au même titre que les concerts et les mariages".
"En effet, ces derniers vont pouvoir se tenir librement à compter du 30 juin, alors qu'ils se déroulent de la même manière, en lieux clos, dans un contexte festif, avec de la danse et des boissons alcoolisées. Sur quel fondement peut-il légitimement être invoqué un respect des gestes barrières dans un cas, et un risque de propagation épidémique dans l'autre ?" s'interroge l'UMIH.
La requête insiste sur "la discrimination dont sont victimes les discothèques, seul secteur d’activité à n'avoir aucune date de réouverture" et met en avant "l’absence de mesures économiques justes et adaptées aux discothèques, dès lors que leur fermeture décidée par l'Etat depuis plus de 13 mois entache les principes constitutionnels et conventionnels de leur droit de propriété."
Il vise le décret du 1er mai 2021 et du plan de déconfinement publié par le gouvernement le 30 avril 2021.
Ce référé-liberté demande au Conseil d'Etat "d’intégrer en urgence les établissements de nuit dans le plan de déconfinement au même titre que les concerts et les mariages".
"En effet, ces derniers vont pouvoir se tenir librement à compter du 30 juin, alors qu'ils se déroulent de la même manière, en lieux clos, dans un contexte festif, avec de la danse et des boissons alcoolisées. Sur quel fondement peut-il légitimement être invoqué un respect des gestes barrières dans un cas, et un risque de propagation épidémique dans l'autre ?" s'interroge l'UMIH.
La requête insiste sur "la discrimination dont sont victimes les discothèques, seul secteur d’activité à n'avoir aucune date de réouverture" et met en avant "l’absence de mesures économiques justes et adaptées aux discothèques, dès lors que leur fermeture décidée par l'Etat depuis plus de 13 mois entache les principes constitutionnels et conventionnels de leur droit de propriété."
Roland HEGUY, Président de l’UMIH a déclaré "Le secteur des discothèques en France comporte 1.600 entreprises, le chiffre d’affaires généré par ce secteur est d’environ 1 milliard d’euros et emploie près de 30.000 salariés. Au-delà de ces chiffres directs, le secteur de la nuit est un élément indispensable de l'industrie hôtelière et de l'attractivité des territoires en ce qu'il irrigue nos cafés, nos hôtels et nos restaurants. Le voir disparaître progressivement, avec déjà plus de 100 fermetures définitives, est une catastrophe pour le tourisme français !"