J.-F. Rial : "le travail du Président dans le cadre des Assises du tourisme sous la houlette de Laurent Fabius a été remarquable. Aucun gouvernement ne s'était auparavant autant intéressé au tourisme" - DR
Le premier tour de l'élection présidentielle française aura lieu dimanche 23 avril 2017. Le second tout est, lui, prévu dimanche 7 mai 2017.
Une échéance qui marquera la fin du mandat de François Hollande en tant que Président de la République Française.
Élu en mai 2012, il achèvera ainsi un quinquennat plutôt mouvementé au cours duquel sa cote de popularité s'est peu à peu effondrée pour atteindre un niveau très bas fin 2016. Une situation qui l'a conduit à choisir de ne pas se représenter pour un second mandat en 2017.
Pour autant, François Hollande et son gouvernement ont pris un certain nombre de mesures en 5 ans. Dont certaines qui ont eu des conséquences, parfois positives, parfois négatives, pour les professionnels du tourisme.
En 2013, François Hollande avait d'ailleurs décrété le "Tourisme, priorité nationale". Une volonté concrétisée avec le rattachement du secrétariat d'Etat en charge de la promotion du tourisme au ministère des Affaires étrangères (MAE).
Mesures fiscales, CICE, loi Macron, loi Travail, attentats en France et à l'étranger... Plusieurs professionnels du tourisme et représentants de différents secteurs de l'industrie nous livrent leur bilan de l'action de François Hollande à la tête de l'Etat. Aujourd'hui, le témoignage de Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde.
Une échéance qui marquera la fin du mandat de François Hollande en tant que Président de la République Française.
Élu en mai 2012, il achèvera ainsi un quinquennat plutôt mouvementé au cours duquel sa cote de popularité s'est peu à peu effondrée pour atteindre un niveau très bas fin 2016. Une situation qui l'a conduit à choisir de ne pas se représenter pour un second mandat en 2017.
Pour autant, François Hollande et son gouvernement ont pris un certain nombre de mesures en 5 ans. Dont certaines qui ont eu des conséquences, parfois positives, parfois négatives, pour les professionnels du tourisme.
En 2013, François Hollande avait d'ailleurs décrété le "Tourisme, priorité nationale". Une volonté concrétisée avec le rattachement du secrétariat d'Etat en charge de la promotion du tourisme au ministère des Affaires étrangères (MAE).
Mesures fiscales, CICE, loi Macron, loi Travail, attentats en France et à l'étranger... Plusieurs professionnels du tourisme et représentants de différents secteurs de l'industrie nous livrent leur bilan de l'action de François Hollande à la tête de l'Etat. Aujourd'hui, le témoignage de Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde.
Le témoignage de Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde
"L'action du Président de la République n'a eu aucun impact sur notre activité, ni positive ni négative. Ce qui me semble normal et logique, son travail ne consistant pas à favoriser tel ou tel secteur privé.
Sur le tourisme en France dont nous ne sommes qu'un acteur marginal, le travail du Président dans le cadre des Assises du tourisme sous la houlette de Laurent Fabius a été remarquable.
Aucun gouvernement ne s'était auparavant autant intéressé au tourisme.
Seul bémol, les transports où l'Etat ferait bien de céder ses participations chez Air France ou à la SNCF, car actuellement il fait prendre à ces entreprises des décisions contraires à toute logique entrepreneuriale.
Sur le reste, même si on attendait des réformes structurelles beaucoup plus profondes en France, l'action du Président a été bonne sur sa politique extérieure, et les réformes du CICE et de la loi El Khomri sont allées dans le bon sens.
Mais ses promesses de campagne électorale faites à la première gauche et son idée catastrophique (contraire à nos valeurs et institutions, tout en étant inefficace) de déchéance de nationalité, l'auront empêché de réaliser un bien meilleur mandat."
Sur le tourisme en France dont nous ne sommes qu'un acteur marginal, le travail du Président dans le cadre des Assises du tourisme sous la houlette de Laurent Fabius a été remarquable.
Aucun gouvernement ne s'était auparavant autant intéressé au tourisme.
Seul bémol, les transports où l'Etat ferait bien de céder ses participations chez Air France ou à la SNCF, car actuellement il fait prendre à ces entreprises des décisions contraires à toute logique entrepreneuriale.
Sur le reste, même si on attendait des réformes structurelles beaucoup plus profondes en France, l'action du Président a été bonne sur sa politique extérieure, et les réformes du CICE et de la loi El Khomri sont allées dans le bon sens.
Mais ses promesses de campagne électorale faites à la première gauche et son idée catastrophique (contraire à nos valeurs et institutions, tout en étant inefficace) de déchéance de nationalité, l'auront empêché de réaliser un bien meilleur mandat."
Retrouvez tous les témoignages des professionnels du tourisme et représentants de différents secteurs de l'industrie en cliquant sur ce lien.
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