Raoul Nabet dans son bureau, devant quelques spécimens d'une collection de coccinelles qui sont l’emblème de l'APST - Photo : M.S.
TourMaG.com - Vos débuts à la présidence de l’APST ne furent pas très faciles. Quel souvenir en gardez-vous ?
Raoul Nabet : Je n’étais pas le président attendu. J’ai été élu de justesse, 15 voix contre 14 grâce aux administrateurs non agents de voyages !
On attendait une femme et, durant la première année, on me l'a clairement rappelé.
Le baptême du feu, je l’ai eu avec la défaillance de Marsans, annoncée le jour même de mon élection ! En coût direct, elle reste l’une des plus importantes de toute l’histoire de l’association.
TourMaG.com - Vous annonciez dans votre feuille de route, le désir d’être à l’écoute des adhérents. Vous vouliez associer davantage les administrateurs à la vie de l’association…
Raoul Nabet : En effet, je ne voulais pas agir seul et j’ai tenu à ce que les administrateurs soient plus informés, qu’ils participent davantage. Durant ma présidence, toutes les décisions importantes ont été collégiales.
Je suis allé dans toutes les régions à la rencontre des adhérents. J’espère avoir atteint mon but.
Ma satisfaction est qu’après des débuts difficiles, j’ai obtenu l’unanimité sur l’ensemble des décisions prises par le bureau.
Raoul Nabet : Je n’étais pas le président attendu. J’ai été élu de justesse, 15 voix contre 14 grâce aux administrateurs non agents de voyages !
On attendait une femme et, durant la première année, on me l'a clairement rappelé.
Le baptême du feu, je l’ai eu avec la défaillance de Marsans, annoncée le jour même de mon élection ! En coût direct, elle reste l’une des plus importantes de toute l’histoire de l’association.
TourMaG.com - Vous annonciez dans votre feuille de route, le désir d’être à l’écoute des adhérents. Vous vouliez associer davantage les administrateurs à la vie de l’association…
Raoul Nabet : En effet, je ne voulais pas agir seul et j’ai tenu à ce que les administrateurs soient plus informés, qu’ils participent davantage. Durant ma présidence, toutes les décisions importantes ont été collégiales.
Je suis allé dans toutes les régions à la rencontre des adhérents. J’espère avoir atteint mon but.
Ma satisfaction est qu’après des débuts difficiles, j’ai obtenu l’unanimité sur l’ensemble des décisions prises par le bureau.
L'informatique est l'un des plus grands chantiers
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TourMaG.com - Quels ont été vos grands chantiers ?
Raoul Nabet : L'informatique est l'un des plus importants. Restée dans un langage des années 1980, elle était obsolète. Nous l’avons entièrement repensée pour intégrer, dans une banque de données, l’ensemble des informations de nos plus de 3 000 adhérents.
Courant sur trois ans, ces données représentaient 9 000 bilans, auxquels s’ajoutaient les documents concernant les assurances, la RCP, l’actionnariat de l’agence, sa composition… Toutes les informations nécessaires aux contre garanties.
Instaurer la même obligation pour tous a été une autre décision importante. Nous avons exigé que tous les adhérents, du plus petit au plus important, justifient une contre garantie, ce qui n’était pas le cas.
Longtemps l’association a considéré que les entreprises les plus importantes du marché ne représentaient pas de risques majeurs. L’histoire a démontré le contraire.
Ne pas prendre une telle décision et garantir un « major » défaillant aurait pu être lourd de conséquences pour la pérennité de l’association, au moment où elle connaissait des difficultés financières.
Après un an de travail avec le secrétaire général, Emmanuel Toromanof, aucun major n’est parti. Tous ont signé. Tous ont la même obligation, en sachant que les contre garanties sont fonction de leurs risques, de leur situation et de ce qu’ils peuvent donner.
C’est une surveillance quotidienne et un équilibre à trouver, un travail lourd que nos analystes et notre outil informatique nous permettent aujourd’hui d’assurer.
Nous avons par la suite introduit la notion de différenciation des taux de cotisation, au vu des risques présentés par types d’activités soit, par ordre croissant : les distributeurs, les producteurs TO, et les producteurs et groupistes qui encaissent directement la totalité de leur production.
Raoul Nabet : L'informatique est l'un des plus importants. Restée dans un langage des années 1980, elle était obsolète. Nous l’avons entièrement repensée pour intégrer, dans une banque de données, l’ensemble des informations de nos plus de 3 000 adhérents.
Courant sur trois ans, ces données représentaient 9 000 bilans, auxquels s’ajoutaient les documents concernant les assurances, la RCP, l’actionnariat de l’agence, sa composition… Toutes les informations nécessaires aux contre garanties.
Instaurer la même obligation pour tous a été une autre décision importante. Nous avons exigé que tous les adhérents, du plus petit au plus important, justifient une contre garantie, ce qui n’était pas le cas.
Longtemps l’association a considéré que les entreprises les plus importantes du marché ne représentaient pas de risques majeurs. L’histoire a démontré le contraire.
Ne pas prendre une telle décision et garantir un « major » défaillant aurait pu être lourd de conséquences pour la pérennité de l’association, au moment où elle connaissait des difficultés financières.
Après un an de travail avec le secrétaire général, Emmanuel Toromanof, aucun major n’est parti. Tous ont signé. Tous ont la même obligation, en sachant que les contre garanties sont fonction de leurs risques, de leur situation et de ce qu’ils peuvent donner.
C’est une surveillance quotidienne et un équilibre à trouver, un travail lourd que nos analystes et notre outil informatique nous permettent aujourd’hui d’assurer.
Nous avons par la suite introduit la notion de différenciation des taux de cotisation, au vu des risques présentés par types d’activités soit, par ordre croissant : les distributeurs, les producteurs TO, et les producteurs et groupistes qui encaissent directement la totalité de leur production.
« Le choix d’un garant doit rester multiple »
TourMaG.com - Comment l’APST a-t-elle vécu la décision de la Cour de Justice Européenne qui a donné gain de cause aux consommateurs hongrois qui réclamaient la totalité des sommes déposées dans une agence de voyages ?
Raoul Nabet : L’ordonnance du 16 janvier 2014 de la Cour Européenne a inquiété Bercy, notre ministère de tutelle, qui a décidé de modifier les conditions de la fixation de la garantie financière.
Cela s’est fait en plusieurs étapes, pas toujours très bien appréhendées par les adhérents. Le législateur a ajouté la notion de montant de garantie « suffisant », ce qui peut se traduire par « 100% », alors qu’il était plafonné.
L’APST était le seul organisme en France à déplafonner et à garantir la totalité des fonds déposés.
Depuis le 1er janvier 2016, le déplafonnement doit être accordé par l’ensemble des garants, banques, assurances, organismes financiers.
TourMaG.com - Avez-vous craint que l’APST perde une partie de ses adhérents en perdant cette exclusivité ?
Raoul Nabet : A terme, toutes les banques se retireront. Soumises à la règle de Bâle 3, elles ont obligation de connaître le montant de leurs risques. Il reste les assurances, qui ne sont pas soumises à une telle obligation. Pour moi, le choix doit rester multiple.
Il est important que nous ne soyons pas le seul garant et que l’alternance soit possible. Imaginez une agence radiée par le seul organisme de garantie du marché !
Cela se traduirait par une radiation à vie et l’impossibilité de retrouver son activité.
Costa et American Express nous ont rejoints. La majorité des majors est restée : Club Med, TUI, Thomas Cook, Disneyland Paris, Asia… Vacances Transat, Salaün Holidays, Voyageurs du Monde, Travel Lab ont choisi une autre voie.
TourMaG.com - En arrivant à l’APST, vous aviez la volonté de faire des économies, de baisser les frais de fonctionnement.
Raoul Nabet : Nous avons, en effet, réduit les frais de fonctionnement. L’APST, qui emploie 24 permanents, a diminué le nombre de ses cadres. Elle n’a plus de responsable de communication.
Elle a cessé de faire des campagnes grand public. Nous n’en avions pas les moyens. Le montant des sinistres était trop élevé. J’ai été obligé de puiser dans les réserves. Aujourd’hui, la situation s’améliore. Nous avons accru notre patrimoine immobilier.
Raoul Nabet : L’ordonnance du 16 janvier 2014 de la Cour Européenne a inquiété Bercy, notre ministère de tutelle, qui a décidé de modifier les conditions de la fixation de la garantie financière.
Cela s’est fait en plusieurs étapes, pas toujours très bien appréhendées par les adhérents. Le législateur a ajouté la notion de montant de garantie « suffisant », ce qui peut se traduire par « 100% », alors qu’il était plafonné.
L’APST était le seul organisme en France à déplafonner et à garantir la totalité des fonds déposés.
Depuis le 1er janvier 2016, le déplafonnement doit être accordé par l’ensemble des garants, banques, assurances, organismes financiers.
TourMaG.com - Avez-vous craint que l’APST perde une partie de ses adhérents en perdant cette exclusivité ?
Raoul Nabet : A terme, toutes les banques se retireront. Soumises à la règle de Bâle 3, elles ont obligation de connaître le montant de leurs risques. Il reste les assurances, qui ne sont pas soumises à une telle obligation. Pour moi, le choix doit rester multiple.
Il est important que nous ne soyons pas le seul garant et que l’alternance soit possible. Imaginez une agence radiée par le seul organisme de garantie du marché !
Cela se traduirait par une radiation à vie et l’impossibilité de retrouver son activité.
Costa et American Express nous ont rejoints. La majorité des majors est restée : Club Med, TUI, Thomas Cook, Disneyland Paris, Asia… Vacances Transat, Salaün Holidays, Voyageurs du Monde, Travel Lab ont choisi une autre voie.
TourMaG.com - En arrivant à l’APST, vous aviez la volonté de faire des économies, de baisser les frais de fonctionnement.
Raoul Nabet : Nous avons, en effet, réduit les frais de fonctionnement. L’APST, qui emploie 24 permanents, a diminué le nombre de ses cadres. Elle n’a plus de responsable de communication.
Elle a cessé de faire des campagnes grand public. Nous n’en avions pas les moyens. Le montant des sinistres était trop élevé. J’ai été obligé de puiser dans les réserves. Aujourd’hui, la situation s’améliore. Nous avons accru notre patrimoine immobilier.
Bien en vue dans le bureau de Raoul Nabet, une caricature qui lui rappelle... des débuts "difficiles" : DR : Caricature - Photo MS
« Un rôle de prévention, de surveillance des risques et de formation »
TourMaG.com - Que représente aujourd’hui ce patrimoine ?
Raoul Nabet : : Quand je suis arrivé, l’association possédait 2,5 étages de l’immeuble du 15, avenue Carnot, à Paris. Elle est aujourd’hui propriétaire de 7,5 étages, avec un droit de préférence sur la reprise du dernier appartement encore occupé.
L’immeuble nous appartient et le projet d’une Maison du Tourisme est en route.
Le rez-de-chaussée est actuellement occupé par la Médiation du Tourisme et des Voyages et par Travel Pro, l’organisme de formation commun au SNAV et à l’APST. Les 5ème et 6ème sont occupés par le SNAV.
Vous le voyez, le rapprochement avec le SNAV est bien là, et Travel Pro fonctionne et équilibre ses comptes. Nous occupons les 1er, 2ème et 3ème étages.
Je tiens à souligner que, au-delà de ses actions de prévention, de surveillance des risques, de formation, notre association a un rôle de facilitateur de business.
De plus, elle apporte un véritable appui aux jeunes et aux nouveaux entrepreneurs du tourisme et des voyages, qui sont l’avenir de la profession. Tout cela, aucun autre garant du marché n’est capable de le donner.
TourMaG.com - Quelle est la hauteur de l’endettement de l’association ?
Raoul Nabet : De l’ordre de 10 M€, à rembourser d’ici 2026. Les plus-values latentes sont estimées à 25 M€. Elles étaient de 5 M€ quand je suis arrivé.
Notre réassurance Coface était plafonnée à 5 M€. Grâce à la confiance de notre nouvel assureur, elle augmente annuellement pour atteindre aujourd’hui 12 M€.
Jamais l’APST n’a été aussi riche en patrimoine immobilier et jamais aussi bien assurée qu’aujourd’hui. J’attends le dernier bilan de la situation financière pour avoir des chiffres précis. Ils seront communiqués lors de l’assemblée générale du 27 avril prochain.
TourMaG.com - Quid du nombre d’adhérents ?
Raoul Nabet : Ils étaient près de 3 200 fin 2015 et devraient atteindre la barre des 3 500, d’ici le 15 juin 2016.
Beaucoup de demandes sont en cours de traitement. Jamais l’APST n’a eu autant d’entrées, alors que les cessations d’activité n’ont jamais été aussi fortes que depuis deux ans.
TourMaG.com - Que gardez-vous des 7 ans de présidence et qu’allez-vous faire après le 27 avril 2016 ?
Raoul Nabet : J’ai présidé et dirigé l’APST avec plus d’appréhension et d’attention que s’il s’agissait de ma propre affaire. En gérant l’argent de ses adhérents, on doit leur rendre des comptes.
Après avoir été le « mal aimé », celui qu’on n’attendait pas, minoritaire au bureau, j’ai vécu une expérience passionnante, très enrichissante.
Le montant et le coût des sinistres augmentant d’année en année, je suis heureux d’avoir consolidé les actions de prévention, de surveillance des risques et de conseils.
Je souhaite poursuivre mon bénévolat au sein de l’APST en développant des formations encore inédites à l’intention des TPE, qui forment l’essentiel de ses adhérents. Je pense à des sujets tels que la succession et la transmission d’entreprise.
Je voudrais aussi participer à la mise en place d’un « Fonds de Calamités » pour les agences de voyages. Je tiens à ce projet qui dépend de notre autorité de tutelle. Ce serait un pare-feu devant les contraintes et la responsabilité attachées à la vente des voyages à forfaits.
Je souhaite faire un dernier mandat d’administrateur. Je remplis pour cela les obligations de nos statuts. J’ajoute que j’ai l’intention de profiter du temps libre que je vais avoir pour voyager.
Raoul Nabet : : Quand je suis arrivé, l’association possédait 2,5 étages de l’immeuble du 15, avenue Carnot, à Paris. Elle est aujourd’hui propriétaire de 7,5 étages, avec un droit de préférence sur la reprise du dernier appartement encore occupé.
L’immeuble nous appartient et le projet d’une Maison du Tourisme est en route.
Le rez-de-chaussée est actuellement occupé par la Médiation du Tourisme et des Voyages et par Travel Pro, l’organisme de formation commun au SNAV et à l’APST. Les 5ème et 6ème sont occupés par le SNAV.
Vous le voyez, le rapprochement avec le SNAV est bien là, et Travel Pro fonctionne et équilibre ses comptes. Nous occupons les 1er, 2ème et 3ème étages.
Je tiens à souligner que, au-delà de ses actions de prévention, de surveillance des risques, de formation, notre association a un rôle de facilitateur de business.
De plus, elle apporte un véritable appui aux jeunes et aux nouveaux entrepreneurs du tourisme et des voyages, qui sont l’avenir de la profession. Tout cela, aucun autre garant du marché n’est capable de le donner.
TourMaG.com - Quelle est la hauteur de l’endettement de l’association ?
Raoul Nabet : De l’ordre de 10 M€, à rembourser d’ici 2026. Les plus-values latentes sont estimées à 25 M€. Elles étaient de 5 M€ quand je suis arrivé.
Notre réassurance Coface était plafonnée à 5 M€. Grâce à la confiance de notre nouvel assureur, elle augmente annuellement pour atteindre aujourd’hui 12 M€.
Jamais l’APST n’a été aussi riche en patrimoine immobilier et jamais aussi bien assurée qu’aujourd’hui. J’attends le dernier bilan de la situation financière pour avoir des chiffres précis. Ils seront communiqués lors de l’assemblée générale du 27 avril prochain.
TourMaG.com - Quid du nombre d’adhérents ?
Raoul Nabet : Ils étaient près de 3 200 fin 2015 et devraient atteindre la barre des 3 500, d’ici le 15 juin 2016.
Beaucoup de demandes sont en cours de traitement. Jamais l’APST n’a eu autant d’entrées, alors que les cessations d’activité n’ont jamais été aussi fortes que depuis deux ans.
TourMaG.com - Que gardez-vous des 7 ans de présidence et qu’allez-vous faire après le 27 avril 2016 ?
Raoul Nabet : J’ai présidé et dirigé l’APST avec plus d’appréhension et d’attention que s’il s’agissait de ma propre affaire. En gérant l’argent de ses adhérents, on doit leur rendre des comptes.
Après avoir été le « mal aimé », celui qu’on n’attendait pas, minoritaire au bureau, j’ai vécu une expérience passionnante, très enrichissante.
Le montant et le coût des sinistres augmentant d’année en année, je suis heureux d’avoir consolidé les actions de prévention, de surveillance des risques et de conseils.
Je souhaite poursuivre mon bénévolat au sein de l’APST en développant des formations encore inédites à l’intention des TPE, qui forment l’essentiel de ses adhérents. Je pense à des sujets tels que la succession et la transmission d’entreprise.
Je voudrais aussi participer à la mise en place d’un « Fonds de Calamités » pour les agences de voyages. Je tiens à ce projet qui dépend de notre autorité de tutelle. Ce serait un pare-feu devant les contraintes et la responsabilité attachées à la vente des voyages à forfaits.
Je souhaite faire un dernier mandat d’administrateur. Je remplis pour cela les obligations de nos statuts. J’ajoute que j’ai l’intention de profiter du temps libre que je vais avoir pour voyager.
Raoul Nabet, le candidat "surprise"
Originaire du sud-ouest, comptable de formation, Raoul Nabet commence dans le métier du tourisme comme accompagnateur de circuits. Il va rester dans l’agence de voyages qui l’employait pendant les vacances.
Il s’y forme de 1968 à 1975, avant de créer en 1975, sa propre entreprise, Voyages 31 à Toulouse.
En 1993, aux côtés du réseau volontaire « Manor Affaires », il crée « Manor Distribution » qui regroupe des agences indépendantes "Tourisme".
En 2004, il vend Voyages 31 au réseau Selectour. Il continuera à la diriger jusqu’en 2009.
Lors de l'assemblée générale du 8 avril 2009, il sera le candidat surprise à la présidence de l'APST, en se présentant en dernière minute.
Il présidera une première année selon les statuts (présidence renouvelable tous les ans), puis après avoir changé ces statuts (élu pour trois ans, renouvelables une fois).
Raoul Nabet quittera, à 70 ans, ses fonctions de président de l’APST, lors de la prochaine assemblée générale de l'association, le 27 avril 2016.
Il s’y forme de 1968 à 1975, avant de créer en 1975, sa propre entreprise, Voyages 31 à Toulouse.
En 1993, aux côtés du réseau volontaire « Manor Affaires », il crée « Manor Distribution » qui regroupe des agences indépendantes "Tourisme".
En 2004, il vend Voyages 31 au réseau Selectour. Il continuera à la diriger jusqu’en 2009.
Lors de l'assemblée générale du 8 avril 2009, il sera le candidat surprise à la présidence de l'APST, en se présentant en dernière minute.
Il présidera une première année selon les statuts (présidence renouvelable tous les ans), puis après avoir changé ces statuts (élu pour trois ans, renouvelables une fois).
Raoul Nabet quittera, à 70 ans, ses fonctions de président de l’APST, lors de la prochaine assemblée générale de l'association, le 27 avril 2016.
Retrouvez l'intégralité de la saga APST en cliquant sur ce lien.