Après des années agitées, marquées par les plans sociaux et par la transition vers le numérique, le groupe Carlson Wagonlit Travel (CWT) semble aujourd'hui entrevoir l'avenir plus sereinement.
En 2013, l'entreprise a engrangé un volume d'affaires en hausse de 1,7%. Une reprise qui semble se confirmer sur les trois premiers mois, déjà en progression de 3,7% au global, tant sur l'affaire que sur le loisir.
"Nous sommes assez étonnés de constater une reprise des ventes en loisir, même sur la Tunisie" s'exclame Bertrand Mabille, le directeur général de CWT France.
Concernant le voyage d'affaires, CWT semble sur le point d'avoir terminé sa transition digitale, et franchira le seuil des 50% des transactions numériques d'ici la fin de l'année, contre 7% il y a cinq ans.
Cette stratégie de digitalisation va également être mise en œuvre chez Havas. "Nous souhaitons devenir l'Amazon du voyage, nous voulons inventer l'agence de voyage du 21e siècle" explique Bertrand Mabille.
Le groupe semble donc revoir ses orientations stratégiques, après avoir cru pendant des années aux points de ventes physiques. Même s'il ne s'agit pas de stopper brutalement l'expansion du réseau.
"Il est vrai que le contexte n'incite pas aux nouvelles acquisitions. Mais je pense que le marché va se rationaliser du coté des grands opérateurs, et nous pourrons peut être récupérer quelques franchisés" poursuit Bertrand Mabille.
En 2013, l'entreprise a engrangé un volume d'affaires en hausse de 1,7%. Une reprise qui semble se confirmer sur les trois premiers mois, déjà en progression de 3,7% au global, tant sur l'affaire que sur le loisir.
"Nous sommes assez étonnés de constater une reprise des ventes en loisir, même sur la Tunisie" s'exclame Bertrand Mabille, le directeur général de CWT France.
Concernant le voyage d'affaires, CWT semble sur le point d'avoir terminé sa transition digitale, et franchira le seuil des 50% des transactions numériques d'ici la fin de l'année, contre 7% il y a cinq ans.
Cette stratégie de digitalisation va également être mise en œuvre chez Havas. "Nous souhaitons devenir l'Amazon du voyage, nous voulons inventer l'agence de voyage du 21e siècle" explique Bertrand Mabille.
Le groupe semble donc revoir ses orientations stratégiques, après avoir cru pendant des années aux points de ventes physiques. Même s'il ne s'agit pas de stopper brutalement l'expansion du réseau.
"Il est vrai que le contexte n'incite pas aux nouvelles acquisitions. Mais je pense que le marché va se rationaliser du coté des grands opérateurs, et nous pourrons peut être récupérer quelques franchisés" poursuit Bertrand Mabille.
Un effectif stabilisé
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Aujourd'hui, le directeur veut avant tout rassurer ses salariés. "Nous voulons donner de la visibilité à nos agents et surtout de la stabilité après des périodes assez difficiles"
En effet, avec la digitalisation des opérations, ses conseillers devront gérer des opérations plus complexes nécessitant une bonne maîtrise des outils. Il lui faut donc conserver les meilleurs éléments, les agents les plus expérimentés qui pourront apporter aux clients un service à haute valeur ajoutée.
Après avoir fermé une quinzaine de sites, il reste désormais entre 800 et 900 agents de voyages chez Carlson, répartis dans huit plateaux d'affaires : à Belfort, Saint-Etienne et Lille, à Clermont-Ferrand (dédié à Michelin), à Nantes (pour la gestion des comptes américains en France), à Bordeaux ( pour les sites à haute valeur ajoutée, ainsi qu'à Nanterre et à Paris (pour les VIP).
Les PME jusqu'à un million d'euros sont désormais gérées par Havas dans ses quatre plateaux de Lyon, Strasbourg, Montpellier et Toulouse. Ce qui représente au total 800 M€ sur les 2,2Mds € de volume d'affaires global.
Une répartition des tâches que Bertrand Mabille juge équilibrée afin de consolider sa position en France, où il truste 24% des parts de marché, et faire face à la concurrence, notamment d'American Express, revigoré par une prise de participation des Qataris
" C'est un peu comme au moment de l'arrivée d'Egencia, qui nous a donné un coup de fouet pour accélérer notre transition vers le on line. La concurrence est une chose stimulante pour un marché".
En effet, avec la digitalisation des opérations, ses conseillers devront gérer des opérations plus complexes nécessitant une bonne maîtrise des outils. Il lui faut donc conserver les meilleurs éléments, les agents les plus expérimentés qui pourront apporter aux clients un service à haute valeur ajoutée.
Après avoir fermé une quinzaine de sites, il reste désormais entre 800 et 900 agents de voyages chez Carlson, répartis dans huit plateaux d'affaires : à Belfort, Saint-Etienne et Lille, à Clermont-Ferrand (dédié à Michelin), à Nantes (pour la gestion des comptes américains en France), à Bordeaux ( pour les sites à haute valeur ajoutée, ainsi qu'à Nanterre et à Paris (pour les VIP).
Les PME jusqu'à un million d'euros sont désormais gérées par Havas dans ses quatre plateaux de Lyon, Strasbourg, Montpellier et Toulouse. Ce qui représente au total 800 M€ sur les 2,2Mds € de volume d'affaires global.
Une répartition des tâches que Bertrand Mabille juge équilibrée afin de consolider sa position en France, où il truste 24% des parts de marché, et faire face à la concurrence, notamment d'American Express, revigoré par une prise de participation des Qataris
" C'est un peu comme au moment de l'arrivée d'Egencia, qui nous a donné un coup de fouet pour accélérer notre transition vers le on line. La concurrence est une chose stimulante pour un marché".