Le patron de Taittinger, Claude Taittinger, président du conseil de surveillance du groupe, a déclaré vendredi aux Echos qu'il devait "aller vite" en évoquant un délai de "un mois ou cinq semaines" pour vendre le groupe, détenu à 38% par la famille Taittinger et 25% par Albert Frère.
"Comme disait mon grand-père, il faut dire oui ou ''zut", car "il est impensable que nous laissions les salariés du groupe, nos clients, nos fournisseurs, les investisseurs, dans le doute", a expliqué M. Taittinger.
L'impôt sur la fortune est l'une des raisons qui pousse les actionnaires familiaux, une quarantaine en tout, à vendre, a-t-il dit. Mais la famille est aussi divisée par des tensions entres les membres de la troisième génération, selon une source proche de la famille.
offre ferme attendue le 20 juillet au plus tard
Selon le Figaro et la Tribune de vendredi, les Taittinger, en accord avec Albert Frère, accélèrent donc le calendrier.
La famille a demandé aux candidats de déposer une offre ferme avant le 15 ou le 20 juillet sur la totalité des parts de la famille et d'Albert Frère dans le Groupe.
Plusieurs fonds d'investissement sont déjà sur les rangs, selon la presse, en tête Eurazeo, mais aussi PAI, Cinven, Wendel et Carlyle.
Groupe Taittinger détient deux principales richesses : d'une part un important parc hôtelier, avec des hôtels de luxe comme le Crillon à Paris et des chaînes bon marché comme Kyriad, d'autre part une maison de champagne prestigieuse, riche d'un précieux domaine viticole.
Jumeirah Beach lorgne sur le Crillon
La société de Bourse Fideuram Wargny valorise la Société du Louvre à 1,8 milliard d'euros, dont 772 millions d'euros pour les 42% détenus par le Groupe Taittinger. La valeur des activités champagne du Groupe Taittinger est par ailleurs estimée à 566 millions d'euros.
Albert Frère, entré au capital de la Société du Louvre en 2002, a fait savoir jeudi qu'il vendrait ses titres en même temps que ceux de la famille en cas de cession, renonçant à son droit de préemption.
Un fois vendu à un fonds, le groupe risque d'intéresser des acheteurs par appartement. Par exemple le groupe Jumeirah des Emirats Arabes Unis, dans lequel la famille régnante a d'importants intérêts, s'intéresserait au Crillon, selon des sources professionnelles.
"Comme disait mon grand-père, il faut dire oui ou ''zut", car "il est impensable que nous laissions les salariés du groupe, nos clients, nos fournisseurs, les investisseurs, dans le doute", a expliqué M. Taittinger.
L'impôt sur la fortune est l'une des raisons qui pousse les actionnaires familiaux, une quarantaine en tout, à vendre, a-t-il dit. Mais la famille est aussi divisée par des tensions entres les membres de la troisième génération, selon une source proche de la famille.
offre ferme attendue le 20 juillet au plus tard
Selon le Figaro et la Tribune de vendredi, les Taittinger, en accord avec Albert Frère, accélèrent donc le calendrier.
La famille a demandé aux candidats de déposer une offre ferme avant le 15 ou le 20 juillet sur la totalité des parts de la famille et d'Albert Frère dans le Groupe.
Plusieurs fonds d'investissement sont déjà sur les rangs, selon la presse, en tête Eurazeo, mais aussi PAI, Cinven, Wendel et Carlyle.
Groupe Taittinger détient deux principales richesses : d'une part un important parc hôtelier, avec des hôtels de luxe comme le Crillon à Paris et des chaînes bon marché comme Kyriad, d'autre part une maison de champagne prestigieuse, riche d'un précieux domaine viticole.
Jumeirah Beach lorgne sur le Crillon
La société de Bourse Fideuram Wargny valorise la Société du Louvre à 1,8 milliard d'euros, dont 772 millions d'euros pour les 42% détenus par le Groupe Taittinger. La valeur des activités champagne du Groupe Taittinger est par ailleurs estimée à 566 millions d'euros.
Albert Frère, entré au capital de la Société du Louvre en 2002, a fait savoir jeudi qu'il vendrait ses titres en même temps que ceux de la famille en cas de cession, renonçant à son droit de préemption.
Un fois vendu à un fonds, le groupe risque d'intéresser des acheteurs par appartement. Par exemple le groupe Jumeirah des Emirats Arabes Unis, dans lequel la famille régnante a d'importants intérêts, s'intéresserait au Crillon, selon des sources professionnelles.