La procédure d'information consultation lancée, les 63 salariés de Visual sont sur la sellette et risquent le licenciement. - DR
Les plans de restructuration se suivent... et se ressemblent. Au delà de la crise sanitaire, la pandémie de covid-19 fait également des victimes économiques.
Après des PSE (Plan de Sauvegarde de l'emploi) d'ampleur chez TUI France ou Paris Experience Group, c'est au tour de Visual d'être dans l'œil du cyclone.
Visual, autocariste spécialiste du tourisme d’affaires et de loisirs et filiale de Visual Transdev, pourrait bel et bien stopper son activité.
C'est le 21 octobre dernier, alors que le CSE (Comité Social et Economique) de l'entreprise avait déclenché un droit d'alerte le 15 septembre 2020, que la direction a informé les représentants du personnel de son intention de fermer l'entreprise et de mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi.
La procédure d'information consultation lancée, les 63 salariés de Visual sont sur la sellette et risquent le licenciement.
Jérôme Lafon Secrétaire du Comité social et Economique (CSE) Visual explique "Depuis mars une grande partie de l'activité est à l'arrêt. Nous avons environ 20% d'activité qui est maintenue et la majorité des collaborateurs sont en activité partielle.
Cela fait des mois que nous nous demandons ce que va décider le groupe, nous avons fait des propositions sur l'Activité partielle de longue durée (APLD), les formations FNE... la direction a tout refusé, et voilà qu'en octobre, coup de théâtre nous apprenons qu'elle envisage de fermer Visual."
Après des PSE (Plan de Sauvegarde de l'emploi) d'ampleur chez TUI France ou Paris Experience Group, c'est au tour de Visual d'être dans l'œil du cyclone.
Visual, autocariste spécialiste du tourisme d’affaires et de loisirs et filiale de Visual Transdev, pourrait bel et bien stopper son activité.
C'est le 21 octobre dernier, alors que le CSE (Comité Social et Economique) de l'entreprise avait déclenché un droit d'alerte le 15 septembre 2020, que la direction a informé les représentants du personnel de son intention de fermer l'entreprise et de mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi.
La procédure d'information consultation lancée, les 63 salariés de Visual sont sur la sellette et risquent le licenciement.
Jérôme Lafon Secrétaire du Comité social et Economique (CSE) Visual explique "Depuis mars une grande partie de l'activité est à l'arrêt. Nous avons environ 20% d'activité qui est maintenue et la majorité des collaborateurs sont en activité partielle.
Cela fait des mois que nous nous demandons ce que va décider le groupe, nous avons fait des propositions sur l'Activité partielle de longue durée (APLD), les formations FNE... la direction a tout refusé, et voilà qu'en octobre, coup de théâtre nous apprenons qu'elle envisage de fermer Visual."
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C'est ainsi qu'un Plan de sauvegarde de l'emploi est lancé et "mené au pas de charge" selon Jérôme Lafon. "La dernière réunion information consultation est prévue le 18 janvier date à laquelle le CSE doit rendre un avis... ce n'est pas possible" martèle le délégué UNSA.
Ce dernier déplore des conditions de départs "au ras des pâquerettes". "Il n'y a pas de négociation. Et les deux experts nommés par le CSE : l'un en santé sécurité et un expert comptable ont été contestés en justice par la direction.
Nous ne sommes plus accompagnés et les réunions s'enchaînent toutes les semaines." ajoute le secrétaire du CSE qui souhaite que les moyens mis en œuvre soit en adéquation avec les moyens du groupe.
Transdev, filiale de filiale de la Caisse des dépôts et consignations a réalisé en 2019 un résultat opérationnel courant de 145 millions d'euros et un bénéfice net de 45,7 millions d'euros.
"Selon les années Visual qui est un filiale de Transdev est en déficit ou à l'équilibre mais cela s'explique aussi par les nombreuses redevances que nous versons à la maison mère sur les autocars ou les bâtiments...
Je suis très inquiet pour l'avenir des salariés qui ont pour certains, 20 voire 30 ans d'ancienneté. Sur 63 salariés 17 ont plus de 55 ans et 35 plus de 50 ans" ajoute le délégué syndical.
Le CSE pourrait saisir la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)... Contactée par nos soins, la direction n'a pas souhaité faire faire de commentaire.
Ce dernier déplore des conditions de départs "au ras des pâquerettes". "Il n'y a pas de négociation. Et les deux experts nommés par le CSE : l'un en santé sécurité et un expert comptable ont été contestés en justice par la direction.
Nous ne sommes plus accompagnés et les réunions s'enchaînent toutes les semaines." ajoute le secrétaire du CSE qui souhaite que les moyens mis en œuvre soit en adéquation avec les moyens du groupe.
Transdev, filiale de filiale de la Caisse des dépôts et consignations a réalisé en 2019 un résultat opérationnel courant de 145 millions d'euros et un bénéfice net de 45,7 millions d'euros.
"Selon les années Visual qui est un filiale de Transdev est en déficit ou à l'équilibre mais cela s'explique aussi par les nombreuses redevances que nous versons à la maison mère sur les autocars ou les bâtiments...
Je suis très inquiet pour l'avenir des salariés qui ont pour certains, 20 voire 30 ans d'ancienneté. Sur 63 salariés 17 ont plus de 55 ans et 35 plus de 50 ans" ajoute le délégué syndical.
Le CSE pourrait saisir la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi)... Contactée par nos soins, la direction n'a pas souhaité faire faire de commentaire.